Yearly Archive 13 février 2020

ByThèrese

Requiem pour la paix: découvrez l’émouvante adresse du Professeur Denis Mukwege

Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege s’est exprimé au cours du « Requiem de la Paix » organisé par l’organisation « Uwezo Afrika Initiative » ce mercredi 12 février 2020 à Bukavu (Sud-Kivu). Un événement pour se souvenir des morts depuis des nombreuses guerres qui touchent le Congo.

Dès la prise de parole, il s’est dit persuadé qu’on n’aurait pas trouvé meilleur endroit pour «irrigué de sens et d’histoire », pour chanter ce Requiem de la paix, que cette cathédrale de Bukavu où se tenait l’événement.

Hommages à Munzihirwa

Rappelant qu’il Il y a  près de 24 ans, cet homme «pieux, épris d’humanité, de justice et de paix » avait été fusillé, sur ordre  et à bout portant à moins d’un kilomètre de cette cathédrale, Mukwege pense donc que les murs de cet édifice résonnent  le souvenir vivace de Mgr Munzihirwa, ancien Archevêque de Bukavu; «digne fils de la province du Sud-Kivu, de la RDCongo et de notre humanité commune».

«Les traces sanglantes de son assassinat jalonnent la place qui porte désormais son nom au marché de Nyawera. Elles sont gravées dans le mémorial où repose son corps au seuil de cette cathédrale. Elles sont gravées dans nos consciences comme une empreinte indélébile de la tempête de feu qui embrase cette région depuis deux décennies » dit-il.

Denis Mukwege rappelle par ailleurs que dans certains de ses messages, Munzihirwa, en citoyen responsable, préférait qu’on l’appelle  « Zamu », c’est-à-dire « gardien ». Comme pour dire qu’il se pensait d’abord comme gardien de ses frères, avant d’arborer le titre de Monseigneur.

«Il était le gardien et le porte-voix de tout un peuple. Il dénonçait les injustices du régime de Mobutu, la corruption des élites zaïroises de l’époque, la misère dans laquelle croupissait notre population, mais également les menaces qui pesaient sur la paix au zaïre dans la foulée des guerres du Rwanda et des tragédies du Burundi. Il dénonçait. Il dérangerait ceux qui voulaient faire main basse sur les terres et les richesses du Congo. Ceux qui voulaient humilier et chosifier la population congolaise. Et c’est pour cette raison qu’ils l’ont assassiné. » rappelle Denis Mukwege.

Et Mukwege voit en Munzihirwa ce visage connu de plus de six millions de congolais dont la vie a été fauchée depuis la guerre qui nous a été imposée en 1996.

«Ces femmes, ces hommes et ces enfants massacrés à Lemera, Makobola, Kasika, Mwenga, Kaziba, Kaniola, Bukavu et j’en passe. C’est la mémoire de ces victimes innocentes  et de ces lieux de martyre que vous avez décidé de chanter aujourd’hui aux côtés d’autres mémoires sombres du Rwanda et du Burundi».

Une initiative courageuse dont on ne mesure pas la portée

Dans cette adresse, le médecin-Directeur de l’Hôpital Général de Référence de Panzi a loué la « courageuse » initiative en rendant hommages aux organisateurs «car à ma connaissance elle est la première de cette ampleur. Vous lever ainsi contre l’oubli, l’indifférence et la fatalité collective est un acte de responsabilité dont vous ne  mesurez peut-être pas toute la portée ».

«En effet, face à l’écrasement de l’humain et à l’extermination, les masses populaires du Congo et de la région des Grands-Lacs, terrorisées et traumatisées sont devenues passives. Elles ne dénoncent même plus les crimes les plus ignobles. Cette passivité nourrit malheureusement l’impunité qui se propage comme une trainée de poudre dans nos pays. Votre acte certifie que le plus modeste d’initiatives peut inscrire un être humain ou une organisation du côté de l’honneur face à l’horreur. Chanter le Requiem, chanter la mémoire de ceux dont la cruauté humaine nous a arraché est une initiative qui participe de la reconstruction de notre société et du retissage du vivre-ensemble avec nos voisins après l’innommable » dit Denis Mukwege.

«Le devoir de mémoire, le devoir de vérité, le devoir de justice sont des préalables à la réconciliation des peuples »

Toutefois, rappelle « l’homme qui répare les femmes », aussi noble que soit ce travail de mémoire, il ne se suffit pas en lui-même.

«A mon sens, il est un point de départ qui nous invite à poser d’autres pas, pour construire une paix véritable et durable. Une paix des cœurs qui ne devrait se confondre avec un silence des cimetières. Une paix qui invite la justice à mettre un pied dans les tombes pour que les bourreaux et leurs commanditaires nationaux, régionaux et internationaux répondent enfin de leurs crimes.  Sans ce travail de justice, le risque est grand de voir un jour exhumés les rancœurs enfouies. Car, l’Histoire nous rappelle que  sans la  justice le feu de la revanche couve toujours sous les cendres des défunts. Le respect que nous portons pour les morts n’exclut donc pas les conflits futurs. Et, surtout devrait nous  inviter à ne pas léguer aux générations à venir un conflit posthume » plaide-t-il vivement.

Pour Denis Mukwege, le devoir de mémoire, le devoir de vérité, le devoir de justice sont des préalables à la réconciliation des peuples.

«Nous devons trouver de la force en nous pour exiger que ce processus soit initié en Rd Congo comme cela l’a été sous d’autres cieux. En Europe avec le procès de Nuremberg, en ex Yougoslavie, en Afrique du Sud ou encore tout près de nous au Rwanda » a-t-il insisté.

Un Tribunal Pénal International ou des juridictions spécialisées

Comme dans plusieurs de ses sorties, Denis Mukwege a rappelé que les crimes commis au Congo et décrits de manière «méthodique et professionnelle » notamment dans le Rapport Mapping des Nations Unies, méritent un tribunal pénal international.

«On ne peut restaurer une paix  durable en laissant dans l’impunité et la banalité  des crimes contre l’humanité et des crimes génocide commis sur des innocents. Et à côté de cette justice pénale, nous devrions aussi envisager des mécanismes de justice transitionnelle qui permettront aux victimes, aux survivants et à leurs familles de s’exprimer afin de recouvrer leur dignité. Par la même occasion, les bourreaux seront appelés à avouer leurs forfaits et à demander pardon aux victimes, à leurs familles et à la société. C’est en grande partie ce qu’ont fait les GACACA au Rwanda».

Les chemins de la paix

C’est donc par ce devoir de mémoire et de justice que la reconstruction d’un bel avenir peut intervenir dans les Grands-Lacs africains où des jeunes et des enfants n’aspirent qu’à vivre en paix et dans la fraternité.

«Ainsi seulement, du devoir de mémoire  et de la justice nous passeront  à la construction d’un avenir plus radieux pour les jeunes et les enfants de cette région des grands-lacs africains qui dans leur grande majorité n’aspirent  qu’à vivre ensemble dans la paix et la fraternité. Ces chemins de la paix seront peut-être encore parsemés d’embûches, mais j’ai foi en la capacité des peuples du Burundi, du Rwanda et de Congo à bâtir la paix à laquelle ils aspirent si ardemment. Ensemble, nous avons suffisamment d’intelligences collectives et des ressources pour graver dans la pierre et pour l’éternité, l’espérance pour nos enfants » a-t-il conclu.

Jean-Luc M/laprunellerdc.info

ByThèrese

RDC : Denis Mukwege rappelle la nécessité de la création d’un tribunal pénal international contre des crimes à l’Est

Les habitants de Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo ont vécu l’après-midi de ce mercredi 12 février 2020 un moment exceptionnel de mémoire aux multiples victimes de massacres et tueries perpétrés dans cette région orientale du pays.

Au cours de ce requiem pour la paix organisé par l’organisation “Uwezo Afrika Initiative” à la cathédrale notre dame de la paix de Bukavu, plusieurs messages de paix, de cohabitation, de justice et de respect aux morts ont été lancés par différentes personnalités.

Présent dans ce requiem, le prix Nobel de la Paix 2018, docteur Denis Mukwege a d’abord rendu hommage à “Uwezo Afrika” pour l’organisation d’un événement de ce genre, indiquant qu’il est à sa connaissance “la première de cette ampleur”.

A cette occasion, Denis Mukwege a invité le peuple congolais à réclamer justice pour tous les crimes commis sur le territoire congolais, car, selon lui, la justice fait parti des préalables pour arriver à la réconciliation des peuples. Il a rappelé une fois de plus à la création d’un tribunal pénal international pour juger les bourreaux et les commanditaires de ces crimes.

“Le devoir de mémoire, de vérité et de justice sont des préalables à la réconciliation des peuples, nous devons trouver de la force en nous pour exiger que ce processus soit initié en RDC. Les crimes commis dans notre pays mérite un tribunal pénal international ou à défaut avoir des cours spécialisés” a-t-il rappelé.

Le gynécologue congolais et médecin directeur de l’hôpital de Panzi appelle également à l’organisation d’une justice transitionnelle qui, pour lui, pourra permettre aux victimes de s’exprimer et recouvrer leur dignité perdue.

“A côté de cette justice pénale, nous devrions aussi envisager des mécanismes de justice transitionnelle qui permettront aux victimes, aux survivants dans leurs familles de s’exprimer, afin de recouvrer leur dignité perdue. Par la même occasion, les bourreaux seront appelés à avouer leur forfait et demander pardon aux victimes, à leur famille et à la société” a renchérit l’homme qui répare les femmes, le docteur Mukwege.

Pascal D. NGABOYEKA/linterview.cd

ByThèrese

Sud-Kivu : Uwezo Afrika rend hommage aux victimes des massacres par un « Requiem pour la Paix »

La population congolaise est appelée à s’unir pour célébrer la vie et immortaliser la mort de leurs proches. Appel de Douce Namwezi, Directrice de l’association Uwezo Afrika Initiative, ce lundi 10 février 2020 au cours d’une conférence de presse en prélude de l’événement dénommé « Requiem pour la Paix » prévu en date du 12 février prochain.

Lors de cette conférence de presse qui a réuni quatre conférenciers dont l’archevêque de Bukavu, François Xavier Maroyi, l’historien Gervais Ciralwirha, le député Georges Musengela et Madame Venatie Bisimwa ; plusieurs opinions ont été soulevées sur les massacres enregistrés dans la RDC en général et au Grand Kivu en particulier.

D’après Douce Namwezi, le « Requiem pour la Paix » vise à réfléchir sur comment immortaliser toutes les personnes chères disparues dans les tueries et massacres. Ceci enfin que l’histoire du Congo ne soit racontée que par le congolais.

« Il est important que les congolais et les congolaises encouragent ce genre d’initiative pour que nous puissions réfléchir sur comment on peut faire pour que nos morts ne soient pas oubliés », a expliqué la Directrice de Uwezo Afrika.

Pour y arriver les conférenciers ont estimés que la mise en place d’une date commune au niveau national pourrait bien honorer ces morts victimes des différentes guerres et conflits qu’a connu l’Est de la RDC depuis 1996.

« (…) Uwezo Afrika avec d’autres initiatives qui existent va essayer de voir comment faire des plaidoyers pour avoir une date pour célébrer ce jour. Ça peut s’inscrire à des dates préexistantes car il y a déjà des dates célébrées des martyres ou des massacres de Kaniola, Makobola, Beni, etc. », a martelé Douce Namwezi.

En somme, à l’occasion de ce Requiem pour la paix prévue ce 12 février 2020, un chœur composé des filles et fils de la RDC, va prester des mélodies qui illustrent des moments de recueillement.

Elie Bigaba/ jambordc.info

ByThèrese

Massacres de l’Est de la RDC : « L’idée pour nous n’est pas d’exiger à tout prix qu’il y ait une justice qui sanctionne, plutôt une justice réparatrice » (Uwezo Afrika Initiative)

La structure « Uwezo Afraka Initiative » annonce l’organisation d’un requiem le mercredi 12 février 2020 à la cathédrale Notre Dame de la paix de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

L’annonce a été faite au cours d’une conférence organisée lundi 10 février 2020 au centre Amani de l’archidiocèse de Bukavu où la coordinatrice de « Uwezo Africa », Douce Namwezi a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la condamnation de massacres commis en  République démocratique du Congo plus particulièrement à l’Est.

A travers cette journée, cette organisation de défense des droits humains appelle à l’immortalisation de toutes les personnes innocemment tuées et interpelle les uns et les autres au respect de la vie humaine.

« Nous voulons recueillir les opinions des uns et des autres par rapport à tous les massacres et toutes les tueries que nous avons connus et de réfléchir sur comment immortaliser toutes les personnes chères que nous avons pu perdre. On est en train de connaître une sorte d’amnésie, de banalisation de la mort et du non-respect aux morts. Il est important qu’en étant congolaise d’appuyer ces genres d’initiatives pour qu’ensemble nous puissions réfléchir sur comment faire pour que nos morts ne soient pas oubliés », a expliqué Douce Namwezi.

Citant les massacres notamment de Makobola, Kaniola, Burhinyi, Mutarule, Beni, Butembo, Bukavu, Kasika et partout au pays, Douce Namwezi a indiqué que ces populations méritent des réparations pour tous les crimes dont elles ont été victimes depuis plusieurs décennies, tout en précisant que l’idée n’est pas d’exiger une justice qui sanctionne.

« Le requiem va sur le chemin de cohésion sociale, de paix et de réconciliation. Qui parle de paix et de réconciliation voit la vérité, la justice. Mais l’idée pour nous n’est pas d’exiger à tout prix qu’il y ait une justice qui sanctionne, plutôt une justice réparatrice, une justice qui va aider pour que ces genres des massacres ne se répètent plus », ajoute-t-elle.

Présent à cette conférence, l’Archevêque de Bukavu François Xavier Maroyi appelle la population congolaise « à prier pour les morts » et vaincre la peur qui empêche de réclamer justice à tous les crimes perpétrés pendant les guerres et autres atrocités.

La structure Uwezo Afrika Initiative compte se joindre à toutes les initiatives existantes visant à documenter sur ces crimes et solliciter une date commune de la commémoration de ces massacres.

Les organisations de droits humains qui ont pris part à cette conférence pensent que ce requiem de la paix sera une occasion pour réclamer la documentation, la nature et les responsables des crimes commis à l’Est de la République démocratique du Congo.

Pascal D. NGABOYEKA/ linterview.cd

ByThèrese

RDC : l’archevêque de Bukavu, demande aux seigneurs de guerre de « changer les armes en croix du Christ afin de restaurer la paix »

Dans le souci de voir la paix régner sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo en particulier dans l’Est du pays, l’archevêque de Bukavu, Mgr François-Xavier Maroy invite les belligérants à changer les armes en Croix du Christ pour la promotion de la paix.

C’est lors d’une conférence de presse tenue le 10 Février en prélude du Requiem de la paix que l’Archevêque Maroy a lancé cet appel à toutes les parties impliquées dans des guerres qui ont longtemps endeuillé le pays.

 » Qu’ils fabriquent des chapelets à la place des armes pour restaurer la paix », a-t-il déclaré.

Il sied de signaler que Mgr François-Xavier Maroy a également invité la population de son diocèse et de la RDC à refuser le mal et à dire non à la violence.

Avec 7 sur 7. cd

ByIsaac Musharamina

RDC: En mémoire des morts, Bukavu accueille ce 12 février « Requiem pour la Paix »

La ville de Bukavu accueille ce 12 février 2020, « Requiem pour la Paix », qui est un moment de recueillement, d’introspection et de deuil, afin de commémorer et honorer les morts et les victimes des différentes guerres et conflits qu’à connu l’est de la RDC depuis 1996.

A cette occasion, dans une conférence de presse tenue ce lundi 10 février, Madame Douce Namwezi, directrice de Uwezo Afrika Initiative inivite les congolais et congolaises à s’unir afin de réfléchir ensemble comment immortaliser toutes les personnes qui ont perdus la vie pendant les tueries et massacres.

« L’objectif était de recueillir les opinions des uns et des autres par rapport à tous les massacres que nous avons connu et toutes les tueries que nous avons connus, et de réfléchir ensemble comment immortaliser toutes les personnes chères que nous avons pu perdre » indique Douce Namwezi

Par ailleurs, elle annonce qu’un chœur composé des jeunes de Bukavu et Goma va prester, ce mercredi 12 février en la cathedrale de Bukavu, les mélodies qui illustrent les moments de recueillement.

« C’était également de faire connaître le chœur des jeunes chanteurs de Bukavu et Goma qui vont prester le mercredi, et aussi les encourager pour qu’à travers l’art, nous puissions immortaliser toutes les personnes qui nous sont chères mais aussi les différentes personnes pour que l’histoire soit racontée par les congolaises et congolais » précise-t-elle.

A noter que pour cette activité prévue en la cathédrale Notre Dame de la Paix de Bukavu, selon l’organisation, plusieurs personnalités seront au rendez-vous, notamment, l’archevêque Xavier Maroy, le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, ainsi que le gouverneur Théo Ngwabidje, pour des discours de devoir de mémoire, les messages de paix et de cohésion sociale.

Mwema Joseph/ ECHOS DE L’EVANGILE MAGZINE

ByIsaac Musharamina

Bukavu: Uwezo Africa organise un « Requiem pour la Paix » le 12 février pour honorer les victimes des guerres

L’Organisation de doit congolais Uwezo Africa Initiative, organise le 12 février prochain, un « Requiem pour la Paix », pour honorer commémorer et honorer les morts et les victimes des différentes guerres et conflits qu’a connus l’est de la RDC depuis 1996.

Cette annonce est de Douce Namwezi,  directrice de Uwezo Afrika Initiative, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 10 février à Bukavu.

Celle-ci indique que cet événement sera un moment de recueillement, d’introspection, et de deuil, qui servira d’acte symbolique, pour que ces morts ne soient pas oubliés.

Douce Namwezi invite ainsi tous les congolais à l’unité, afin de réfléchir ensemble sur comment immortaliser toutes les personnes qui ont perdus la vie pendant les différentes tueries et massacres.

« L’objectif est de recueillir les opinions des uns et des autres par rapport à tous les massacres, et toutes les tueries que nous avons connus ; et de réfléchir ensemble sur comment immortaliser toutes les personnes chères que nous avons pu perdre. Ici, c’était également l’occasion de faire connaître le chœur des jeunes chanteurs de Bukavu et Goma qui vont prester le mercredi, et aussi les encourager pour qu’à travers l’art, nous puissions immortaliser toutes ces personnes qui nous sont chères.» affirme-t-elle.

Douce Namwezi affirme par ailleurs que l’idée est de trouver une date commémorative, qui sera de portée nationale, et qui peut impliquer les congolais qui vivent en RDC ou dans la diaspora, pour immortaliser toutes les victimes de ces massacres.

Signalons que ce « Requiem pour la Paix » se déroulera à la cathédrale Notre Dame de la Paix de Bukavu.  Différentes personnalités sont au rendez-vous, notamment le Gouverneur Théo Ngwabidje, l’archevêque Xavier Maroy, ou encore le prix Nobel de la paix 2018, Dr Denis Mukwege.

Avec LA PRUNELLE RDC

ByIsaac Musharamina

RDC : Denis Mukwege  » invite la population « à un moment de requiem pour la promotion de la paix »

Le prix Nobel de la paix 2018, le Docteur Denis Mukwege invite la population de la République Démocratique du Congo à un moment d’introspection, de requiem afin de promouvoir la paix dans le pays.

A en croire Denis Mukwege,  les gens continuent à être tués à Beni, Minembwe et ailleurs en RDC où il y’a des troubles puisque la population congolaise n’a jamais eu l’occasion de faire le deuil.

 » le requiem n’est pas un moment de se souvenir pour se venger mais un moment où l’on va réfléchir sur comment l’on peut construire la paix dans cette région meurtrie pendant plus de deux décennies », a-t-il dit.

Pour Denis Mukwege, si les gens continuent de tuer à Béni, Minembwe, Kalehe, c’est parce que les bourreaux n’ont jamais répondu de leurs actes.

Il sied de signaler que le Requiem pour la paix sera organisé à Bukavu dans la Cathédrale Notre Dame de la paix le 12 Février et à Goma le 14 Février 2020 lors de l’ouverture du Festival Amani.

Isaac Musharhamina