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Bukavu : le concours Mon premier Montreux by Castel Beer recherche la prochaine pépite de l’humour africain.

Une vingtaine d’humoristes de Bukavu viennent de participer à la quatrième édition du casting d’humour d’Afrique francophone, Mon premier Montreux by Castel. Cet évènement de détection des talents a eu lieu en date du 10 février 2024 à l’espace culturel Kwetu Art, en commune de Bagira. Devant le public de Bukavu, ces humoristes venus des trois communes ont chacun présenté son spectacle.

Grégoire FURRER production, organisateur de Montreux Comedy, indique que l’objectif est d’unir et de promouvoir les jeunes talents du continent africain et précise qu’au total, neuf pays accueillent cet évènement, dont le Togo, Benin, Burkina-Faso, Cameroun, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, la République du Congo et le Gabon.

« Ma plus grande envie avec ce casting, c’est de découvrir les talents panafricains de demain et de les faire connaitre à l’international ». N’ayez pas peur de rêver, car la réussite n’est pas loin ! A-t-il renchérit. En tant que sponsor officiel de Mon premier Montreux Afrique Castel Beer, réaffirmons notre engagement en faveur de la culture et de l’art africain. Aujourd’hui, la marque célèbre les valeurs positives de l’Afrique telles que l’ambition, l’effort, le talent et la réussite. »

Joyeux BIN KABODJO, directeur de l’espace culturel Kwetu Art qui accueillit ce concours à Bukavu, souligne qu’au vu des talents découverts sur scène, il y a de quoi espérer à l’avenir. Il estime qu’il est temps que l’humour de Bukavu agonisant fasse un sursaut et que le Kivu donne une autre image en dehors du pays.

« On peut espérer à la représentation de la RDC au niveau international à travers les talents des humoristes que nous venons de découvrir ». Il est temps que le Kivu soit découvert au travers de l’image du rire et non comme des provinces meurtries par la guerre. Cette année, je souhaite que ça soit un Bukavien qui aille porter le drapeau de l’humour congolais à l’international. »

Précisons que les vingt candidats sélectionnés vont devoir présenter en demi-finales à Abidjan en live lors de deux soirées, puis interviendra l’étape de la grande finale où ces derniers bénéficieront d’un master class à Kribi au Cameroun et de coachings avec trois intervenants internationaux d’humour francophone. Restez connectés sur les pages de mon premier Montreux by Castel Beer pour ne rien rater de cette quatrième édition.

Christian BUZANGU

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Bukavu : le casting du concours international Mon Premier Montreux se tient à Bukavu le 10 février 2024.

La date du casting du concours international Mon Premier Montreux est désormais connue. Il s’agit du 10 février 2024 à l’espace culturel Kwetu Art qui se situe à côté de l’institut de Bagira dans la commune portant son nom. Cet événement annuel permet de promouvoir les talents de l’humour locaux selon son organisateur Espoir BULANGALIRE.

Ce recteur de l’école régionale de l’humour précise que ce casting est un cadre d’expression et de visibilité des humoristes.

« Cette rencontre est une grande opportunité pour les humoristes de la province du Sud-Kivu, car elle offre une vitrine pour ceux qui seront sélectionnés non seulement pour lutter avec d’autres humoristes africains, mais aussi pour tenter de composter son ticket pour jouer la finale sur la prestigieuse scène du premier Montreux. » Les humoristes intéressés sont conviés à postuler en envoyant leur dossier sur WhatsApp au +243 97 059 33 51. À l’issue de ce concours, chaque candidat présente son sketch devant le public. Par la suite, les séquences vidéo vont être envoyées en scène et les images sont renvoyées par la suite à un jury en dehors du pays qui déterminera le nom du candidat sélectionné au casting. » Précise espoir BULANGALIRE.

À lui d’ajouter que les opportunités présentes dans le domaine de l’humour sont nombreuses. Seul le courage de chaque humoriste peut décider de sa carrière professionnelle au pays comme à l’étranger.

Classé deuxième à l’issue de la troisième édition de la finale du concours « Mon premier Montreux » tenu à l’institut français de Kinshasa, représentant la province du sud Kivu et la RDC en général, Jospin de MARS a réussi à se classer en ordre utile sur un total de huit candidats en lice pour la scène de Montreux Comédie, festival organisé en Suisse chaque année.

Christian BUZANGU

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BUKAVU : APRES 27 ANS D’EXISTENCE, LA TROUPE MUTU NI MUTU DEMEURE UNE DES ECOLES DE SKETCH RADIOPHONIQUE.

La troupe théâtrale MUTU NI MUTU vient de totaliser vingt-sept ans d’existence depuis sa création. Constitué pour la plupart des jeunes et des femmes passionnées du théâtre et de la comédie, ce groupe a perfectionné les talents de plusieurs pour une carrière artistique éblouissante.

A travers un spectacle de comédie et de divertissement, MUTU NI MUTU vient de célébrer son vingt-septième anniversaire le dimanche 29 janvier 2024 à Bukavu.

Répondant aux questions de la chaine culturelle, SERAPHIN BAGALWA, l’un des membres de cette troupe et organisateur du dit événement, précise que cette célébration est aussi le moment d’immortaliser les œuvres du feu comédien et membre de leur troupe HERI BARTELEMY allias CUBAKA, auteur d’une histoire artistique sans précédent décédé depuis déjà dix ans.

Pour lui, cette activité qui a mis sur une même scène des artistes comédiens et ceux des disciplines confondues était une bonne opportunité de partage d’expérience entre eux.

À cette même occasion ajoute-t-il, cette troupe évoluant dans la ville de Bukavu a procédé à l’exposition et à la vente de leurs nouvelles productions.

« En commémorant les 27 ans d’existence de notre troupe MUTU NI MUTU, nous avons profité de rendre hommage à l’icône de la comédie bukavienne CUBAKA qui nous a précédés auprès du père en date du 01 janvier 2024. » À travers cette activité, nous avons voulu prôner la cohésion entre artistes des disciplines confondues et montrer au grand public nos nouvelles productions tout en demandant leurs soutiens pour la promotion de cet art thérapeutique. explique SERAPHIN BAGALWA.

Il sied de signaler que la troupe MUTU NI MUTU produit des sketchs et des pièces de théâtre éducatives à l’instar des brigands, affaire Muyomba, voisin Mabé, pour ne citer que ceux-là.

 

Gisèle BASHWIRA

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BUKAVU : L’ARTISTE MUSICIEN COR AKIM N’EST PLUS A RECHERCHER DANS LA MUSIQUE POPULAIRE.

L’artiste Cor Akim confirme sa migration dans la musique gospel. Cette réaction intervient après de multiples interrogations de ces fans sur son identité musicale actuelle. Dans une interview avec la chaine culturelle Uwezo FM, Cor Akim montre que son choix opéré d’œuvrer dans la musique gospel est mûrement réfléchi. Après une florissante carrière dans la musique populaire au Kivu, Cor Akim produit désormais des chansons d’exaltation pour vénérer son Dieu.

« C’est pour moi une fierté de dire au monde que j’ai choisi Jésus-Christ ; ma musique est désormais cent pour cent dédiée à Dieu » a-t-il dit.

Cor Akim a abandonné la musique mondaine pour un engagement à servir Dieu et à user de son talent de chantre pour élever celui qui ne cesse de le combler d’innombrables bénédictions. Lors des échanges, notre source a annoncé la sortie de sa nouvelle chanson « Shukrani », le troisième titre gospel après les chansons « Abba » et « Mkuu ».

cette chanson qui sera disponible ce week-end est une expression de reconnaissance pour les bienfaits que Dieu ne cesse de déverser dans la vie de l’artiste : « Shukrani veut dire remerciement ; c’est une expression de gratitude à Dieu pour toutes les choses qu’il continue à faire dans ma vie et celle de mes proches; Dieu fait beaucoup de choses dans les coulisses et cette chanson est une manière de le remercier».

Cor Akim invite ses fans à se servir de ce canal d’adoration en vue d’exalter le Seigneur dans toute sa gloire. Il pense qu’accueillir la chanson Shukrani disponible sur ses plates-formes de téléchargement à dater du dimanche 22 janvier 2024 est une manière de soutenir sa carrière dans cette nouvelle orientation.

 

 

Kathia AMINA

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BUKAVU : deux artistes danseurs primés par le club de paix héritier du père Georges DEFOUR à travers un concours dénommé « IMPACT DANSE BATTLE 2023 ».

Dans le but de promouvoir l’art local, le club de paix héritier du père Georges DEFOUR vient de primer deux artistes danseurs de la ville de Bukavu. C’était lors d’une compétition de danse dénommée « IMPACT DANSE BATTLE 2023 » tenue ce weekend dans la grande salle du centre des pères xavériens BANDARI située non loin de l’ISDR Bukavu en commune de Kadutu.

Pour Justin BYAMUNGU, coordonnateur de ce club des jeunes qui travaille pour le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la culture et de l’art au sud Kivu, ce concours visait à accompagner les talents des danseurs locaux en les dotant des nouvelles stratégies et techniques pouvant les amener à vivre de leur travail artistique dans les jours à venir.

Il ajoute qu’après plusieurs étapes dont la récolte des candidatures, la pré-sélection et sélection des participants, ce concours qui accueillit quarante artistes de différents styles de danse sur un même podium s’est clôturé par la remise des trophées aux deux Pamiers gagnants dans le but de les encourager. Il s’agit notamment de la somme d’argent équivalant à cent mille francs congolais remis au premier lauréat et quarante mille francs pour le second.

« À travers l’évènement IMPACT DANSE BATTLE 2023, nous avons voulu montrer à l’artiste comment faire de la danse une profession rentable et être autonome financièrement à travers son talent. » Nous invitons les parents et tous les membres de la communauté à encourager et accompagner les artistes comme c’est le cas pour les personnes œuvrant dans d’autres secteurs. Nous profitons de cette occasion pour lancer un appel de soutiens aux personnes de bonne volonté pour promouvoir ces jeunes, car notre objectif est de mettre à leur disposition un programme de soutien afin de contribuer à la réduction du taux de la délinquance juvénile. » Ajoute Justin BYAMUNGU.

 

De leurs parts, les deux lauréats du dit concours disent être émis et satisfaits du résultat de cette compétition qui est le fruit de leurs efforts et sacrifices depuis longtemps. Ils remercient les organisateurs de cette activité et promettent de véhiculer le message de paix à travers l’art pour répondre à leurs attentes et valoriser leurs talents. 

Gisèle BASHWIRA

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BUKAVU : des artistes s’engagent à combattre les discours haineux en véhiculant un message de paix en période électorale.

Le club des jeunes BADILIKA de la commune d’Ibanda vient de réunir des artistes des disciplines confondues autour du thème « Le rôle des artistes dans la lutte contre des discours haineux et tribaux en période électorale pour des élections intègres et apaisées en RDC ».

C’était lors d’une conférence débat tenue le jeudi 14 décembre 2023 dans la salle CLAC à l’athénée d’Ibanda à Bukavu.

Lors de ces assises, la présidente de ce club des jeunes KARDAROSA MUSHAGALUSA a invité les artistes à comprendre leur rôle qui est capital dans la sensibilisation de la population sur la cohabitation pacifique, surtout en ce temps fort de la période électorale.

Elle pense que les rassemblements des artistes autour des sujets innovants qui en même temps contribuent à leur valeur permettront à ces derniers d’éveiller la conscience des congolais grâce à des sensibilisations portant sur des questions liées à la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

« Nous nous sommes rendu compte qu’en cette période électorale, l’artiste a un grand rôle à jouer dans la lutte contre les discours haineux, mais malheureusement la plupart d’entre eux ne se rendent pas compte de cette tâche importante pour la communauté. » Acet ainsi, nous avons pensé les sensibiliser quant à ce pour que grâce à l’art, nous espérons avoir des élections intégrées et apaisées en RDC après une période de campagne tranquille et pacifique. « Nous espérons que les artistes présents à ce débat vont capitaliser la matière acquise qui leur sera utile pour les processus électoraux à venir. » A-t-elle précisé ?

De leur part, les artistes ayant pris part à cette activité ont promis de tenir compte de cette lutte en véhiculant les messages semeurs de paix pendant l’exécution de leur travail.

« Grâce à la matière que nous venons de bénéficier, nous nous engageons à véhiculer le message de paix pour combattre les discours de haine grâce à notre art. » Grâce à ces assises, nous connaissons déjà comment nous comporter surtout en période électorale pour être un instrument de paix pour nos communautés en valorisant notre métier d’artistes. » Explique certains d’entre eux

Sachez que cette conférence a connu la participation des responsables des structures et organisations œuvrant dans le secteur artistique, les professionnelles des médias, ainsi que les artistes venus des différents coins de la ville de Bukavu.

 

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

BUKAVU : des membres de la société civile s’engagent à lutter contre la circulation des messages et discours haineux lies aux enjeux électoraux grâce à l’AFEM.

Sous l’appui financier du PNUD, l’Association des femmes des médias (AFEM) vient d’outiller vingt membres de la société civile sur la lutte contre les discours de haine au sein de leurs communautés. Ceci dans le but de doter ces derniers des techniques et stratégies à utiliser pendant l’exécution de leur rôle capital qui n’est rien d’autre que la lutte contre des conflits multidimensionnels liés à la divergence culturelle dans leur communauté.

Lors de ces assises, la chargée de programme à AFEM madame Nelly ADIDJA a fait savoir que cette activité qui selon elle vise à renforcer la cohésion sociale intercommunautaire revient dans le cadre du projet intitulé « alerte précoce pour la collecte des données/rumeurs pour la prévention et la lutte contre les discours de haine, les fausses nouvelles, la désinformation à travers les médias et la sensibilisation des communautés au sud Kivu ». Ce dernier, ajoute-t-elle, trouve sa place pendant la période pré-électorale, électorale et post-électorale.

Notre source pense que ces assises permettront aux bénéficiaires de disséminer la bonne information pour mieux jouer leur rôle de prévenir et lutter contre la circulation des messages et discours haineux liés aux enjeux électoraux en adoptant un comportement responsable au sein de leurs communautés.

« Amener les membres de la société civile à mieux jouer leurs rôles de partisans de la paix, étant donné que notre pays la RDC fait face à des conflits multidimensionnels depuis des décennies, est l’une de nos plus grandes motivations d’organiser ces assises. » « Nous avons l’espoir que les bénéficiaires de cette formation vont capitaliser la matière apprise en faisant le monitoring des discours de haine, et bien les défendre sur le terrain pour le bien-êtrde la communauté », a-t-ajouté.

De leur part, les participants disent remercier les organisateurs de cette activité qui a ajouté une nouvelle connaissance sur leur savoir en donnant des éclaircissements qui permettent la dissémination de la bonne information et la lutte contre les rumeurs et désinformation au sein de leurs communautés.

« La matière dispensée au cours de cet atelier par la facilitatrice Madame Alice W’IRAGI que nous remercions beaucoup nous a été très bénéfique par le fait qu’elle nous a permis de découvrir, différencier et comprendre plusieurs questions liées aux discours de haine et rumeurs. » Nous promettons de faire sa restituer auprès de nos structures et la vulgariser au sein de nos communautés pour prôner la paix et le renforcement de la cohésion sociale au sud kivu. » Explique certains d’entre eux.

Signalons que ces assises qui ont rassemblé pendant deux jours quatre membres de noyaux clubs d’écoute, trois journalistes des médias communautaires, cinq leaders religieux, trois acteurs de la société civile et cinq membres des mouvements des jeunes s’est tenues à l’hôtel touriste qui se situe non loin de la place Mulamba en commune d’Ibanda.

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

Bukavu : le festival IZULU LIVE, la fête des musiques actuelles, a écrit son nom sur l’art de Bukavu.

La quatrième édition du rendez-vous annuel et unique des musiques s’est tenue à Bukavu. Le festival IZULU LIVE, une vitrine des artistes locaux et étrangers, a marqué ces empreintes. Avec une production de 14 artistes des disciplines différentes, la flamme de l’amour pour la culture ne s’est pas éteinte. Du jazz au RNB passant par le rap, le slam, la rumba, l’Afro, la scène de IZULU n’a été qu’un voyage de vibration sonore.

L’emballement sur scène, le déchainement et l’amplification des ondes, ces artistes dont la plupart sont de Bukavu, n’ont fait que créer une ambiance particulière entre les publics et l’artiste dans la salle Saint Egidio. Avec comme objectif, le changement communautaire à travers la musique et la cohésion sociale. Jean LUC RMAZANI, directeur de ce festival, fait également de la lutte contre les menaces environnementales et l’intégration socio culturelle des personnes à mobilité son cheval de bataille.

IZULU LIVE, un projet de productions musicales et de programmation des concerts des artistes locaux, s’est particularisé cette année au travers de la mission de donner à l’art le pouvoir de changer.

« Ceci s’explique selon le responsable de ce festival par la situation des guerres qui ont brisé la communion existante entre les communautés. » Cet événement festif est aussi un moment fort de renforcer nos liens en mettant à l’écart nos différends. Grâce à la musique, certaines considérations liées à l’appartenance tribale, ethnique, religieuse, territoriale ont été écartées. Cette année IZULU réunit des artistes qui ont développé des thèmes intéressants dans leurs chansons. Une chose est sure, c’est que la scène de ce festival va être colorée par des prestations hors du commun des femmes. « Artistes, on se concentre sur l’art et l’art qui nous réunit, c’est de la musique, a insisté Jean-Luc RAMAZANI ».

La quatrième édition a vu et a vécu une mobilisation à son comble des artistes de Bukavu et Goma nourrir des envies de monter sur la scène du festival IZULU LIVE l’année prochaine. Le slogan de cet évènement n’était que « La puissance respecte la puissance ».

Par Christian BUZANGU