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ByIsaac Musharamina

Étude sur l’impact de la Covid-19 sur l’équité du genre au Sud-Kivu(Uwezo Afrika- DDC)

En date du 24 mars 2020, 10 jours après la détection du premier cas de covid-19 en RDC, l’état
d’urgence sanitaire est décrété par le président de la République suivi des plusieurs mesures pour
endiguer la propagation de la maladie. Le 29 mars, deux premiers cas sont enregistré à Bukavu dans
le Sud-Kivu. Suite à la propagation rapide la pandémie, l’état d’urgence prévu pour 14 jours s’est vu
rallongé avec des durées de 14 jours chaque fois. Sur le plan social, il est observé une explosion
des cas de violences domestiques sur les femmes et filles pendant le confinement, ces dernières
étant obligées de rester enfermées toute la journée avec leurs « agresseurs ». Par la fermeture
des commerces, des institutions, des écoles, églises et bars, par l’instauration de l’état d’urgence
et la fermeture des frontières avec le Rwanda et le Burundi, les femmes qui sont des pourvoyeurs
économiques des ménages, se retrouvent dans une situation de profonde précarité. Elles sont du
coup exposées aux différentes formes de violences dont les violences domestiques, physiques,
psychologiques et économiques. Alors que les abus contre ces droits sont commis tant sur les
hommes que sur les femmes, ce sont, en réalité, plus les femmes et filles qui en sont victimes, au vue
des rôles traditionnels qu’elles sont appelées à jouer dans les ménages différemment des hommes,
mettant à nu les inégalités toujours persistantes entre les hommes et les femmes dans la communauté
(les tâches domestiques et familiales incombent toujours en grande partie aux femmes et filles), ce
qui accentue ainsi la vulnérabilité des femmes et filles pendant cette période de la pandémie du
coronavirus19.

Pour accéder au contenu du rapport, cliquer sur le lien ci-dessous

Etude sur l’impact de la COVID19 sur l’équité du genre au Sud Kivu_UWEZO_DDC__Aout 2020

ByIsaac Musharamina

La planification familiale contribue au bien-être des femmes, des familles et de l’économie

La capacité d’une femme d’espacer et limiter ses grosses a des avantages directs sur sa santé et le bien-être de la famille. C’est l’une des conclusions obtenues lors d’une tribune d’expression populaire organisé par Uwezo Afrika Initiative ce mercredi 13 Novembre 2019 à Cimpunda dans la ville de Bukavu.

Pour certains, La planification familiale permet l’espacement des naissances et donne la possibilité de retarder les grossesses chez les femmes jeunes, les grossesses précoces étant associées à un risque élevé de problèmes de santé et de décès et d’éviter les grossesses non désirées.

Quelque participants à la Tribune d’Expression Populaire

A en croire Dr Justine Navura, en réduisant les taux de grossesses non désirées, la planification familiale permet de limiter le besoin de recourir aux avortements non médicalisés.

« On peut prévenir les grossesses et les naissances trop rapprochées et survenant à un moment inopportun, qui contribuent à des taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde. Les nourrissons dont les mères décèdent lors de l’accouchement courent également un risque plus élevé de décès et de santé médiocre ». A-t-elle déclaré.

Par ailleurs, selon Dr Sinzahera, avoir moins d’enfants permet aux parents d’investir davantage dans chaque enfant. Les parents pourront également subvenir aux besoins de leurs enfants facilement ainsi que de préparer leur avenir.

Il sied de rappeler que la population présente à cette Tribune d’Expression Populaire recommande au gouvernement d’intensifier ces genres de sensibilisation afin de leur sortir de l’ignorance.

Isaac Musharhamina

ByThèrese

Sud-Kivu : 2 sur 10 mères ne connaissent pas le premier jour des règles de leurs filles

Les premières règles peuvent être un moment éprouvant dans la vie d’une jeune fille et peut s’accompagnager des sentiments contradictoires. Selon plusieurs sondages effectués lors des séances de sensibilisation auprès des jeunes filles et de leurs mères, 5 % des filles ont connu leurs premières règles sans que leurs mères ne le sachent et d’autres déclarent qu’avant leurs premières règles elles n’en avaient jamais entendu parler.

 

Prises par dépourvu, ces filles s‘étaient senties être « désemparées », « paniquées », « traumatisées », « gênées » ou même « effrayées » par manque d’éducation sans ce domaine de la santé sexuelle et de la reproduction. À l’absence d’explication adéquates ou de préparation ou tout simplement de l’ignorance ces filles se retrouvent victimes des stéréotypes culturels, des mythes et des tabous qui entourent les premières règles et fait en sorte que les mères et leurs filles ne discutent pas au sujet de la menstruation.

 

Les parents comme les enseignants, les médecins… constituent des sources d’informations pour les jeunes filles afin d’avoir des réponses sur plusieurs questions qu’elles se posent. D’ailleurs les parents ont un rôle primordial dans l’éducation de la santé sexuelle et de la reproduction de leurs enfants car l’éducation de base est celle qu’on revoit dans la famille.

 

Par ailleurs, Ishara Marhegane Lydia évoque avoir eu ses premières règles au moment où sa mère était au marché. Elle n’est pas la seule, plusieurs autres filles se retrouvent dans le cas similaire. D’où la nécessité de recourir à d’autres membres de la famille.

 

« Une grand-mère, une sœur ainée, un père, un frère ainé mais surtout une mère sont à mesure d’apporter des réponses et soutien affectifs dont les jeunes filles ont besoin. Généralement, les jeunes adolescentes considèrent leurs mères comme la mieux placé mais hélas » regrette une participante à la séance de sensibilisation du 24 Octobre 2019.

 

Pour MUDERHWA BUZOMBO Casmir, Infirmier Titulaire du Centre de Santé Ciriri II/Mulwa, il est préférable que les parents commencent à aborder les sujets liés à la menstruation avant que l’enfant n’ait ses premières règles.

 

« Il est important de commencer aussi tôt à lui parler de la menstruation, des transformations que va subir son corps » insiste-t-il.

Une préadolescente est capable de comprendre certaines explications, concernant par exemple la fréquence des règles, leur durée ou la quantité de sang perdu. Ainsi, dans un premier temps, il peut être judicieux de s’en tenir à des aspects pratiques, de lui parler des mesures à prendre le moment venu.

 

Plus tard, les parents pourront peut-être aborder les aspects biologiques de la menstruation. En général, on peut se procurer à cet effet des publications éducatives auprès de médecins ou dans des bibliothèques et des librairies. Certaines jeunes filles préféreront lire ces écrits toutes seules ; d’autres seront plus à l’aise si elles le font avec une personne en qui elles font confiance.

 

Il sied de signaler qu’il est préférable de maintenir le dialogue, de ne pas chercher à évoquer tous les détails en une seule fois. Trop d’informations d’un coup pourraient submerger l’adolescente. Les enfants apprennent étape par étape.

Marie Thérèse CITO

ByIsaac Musharamina

La distribution gratuite des « Maisha Pad » change la vie des centaines de femmes à Kavumu

La distribution gratuite des « Maisha Pad » change la vie des centaines de femmes à Kavumu

 

Uwezo Afrika Initiative vient de distribuer 500 kits hygiéniques à 250 femmes des aires de santés de Miti, Kavumu et Katana ce vendredi 16 Août 2019. Serviettes hygiéniques, pincettes, savon de lessive, seau d’eau… font partie du lot donné à chaque femme présente à cette séance de sensibilisation.

 

De prime à bord, l’une des animatrices du jour, Anne Bisimwa a insisté sur l’hygiène corporelle tout en rappelant à toutes les participantes que le règles ne doivent pas être un sujet tabou car elles font partie intégrante de la vie des dames.

 

« Chaque fille ou femme devra avoir un kit complet destiné à sa période de règles afin d’éviter des problèmes de santé notamment des infections ».

L’une des bénéficiaires témoigne sa satisfaction et promet d’aller à son tour sensibiliser d’autres femmes en commençant par ses filles.

Pour Nankafu Georgette : « ces serviettes hygiéniques sont différentes des autres étant donné qu’elles sont conçues dans le respect des principes sanitaires et procurent un confort »

 

Maisha Pad, est la marque des serviettes hygiéniques lavables que produit Uwezo Afrika Initiative afin d’apporter sa pierre à l’édifice aux besoins des femmes dus à leurs règles.

 

Rappelons que ces serviettes hygiéniques lavables sans produit chimique peuvent être utilisées plusieurs fois palliant aux besoins économiques et sanitaires mais également conservent l’environnement car elles ne sont pas jetables comme les serviettes à usage unique.

 

Isaac Musharhamina

 

ByIsaac Musharamina

Bagira : des centaines des femmes bénéficient de la distribution des Kits hygiéniques

Dans le but d’apporter le soutient aux femmes lors de leurs périodes de menstruation, Uwezo Afrika Initiative vient de distribuer 500 kits hygiéniques aux femmes de 5 aires de santé de Bagira ce vendredi 09 Aout 2019.

Le manque des moyens financiers pour la plupart de ces dames le pousse à utiliser des bandes hygiéniques non appropriées durant leur période des règles et les exposant ainsi à plusieurs maladies. Des filles en âges de scolarité ne vont pas aussi de fois à l’école par manque des serviettes hygiéniques et d’autres s’isolent même durant cette période.

Afin d’associer l’utile à l’agréable, l’équipe de Santé et d’éducation a également exhorté ces femmes sur le bien-fondé de l’hygiène corporelle surtout pendant la période de menstruation.

Pour Rachel Asan, l’une des bénéficiaires, ce Kit hygiénique offert par Uwezo Afrika va être d’une importance capitale car plus d’une femme souffrent par manque des moyens de s’en à procurer.

Notons que ce kit contient des bandes hygiéniques lavables, le savon de lessive, des pincettes, le purifiant d’eau et le sceau.

 

 

 

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

Santé sexuelle : l’apparition des premières règles, un cauchemar pour la plupart des adolescentes

La venue des premières règles chez les adolescentes constitue un sentiment de frustration et de surprise pour plusieurs jeunes filles au Sud-Kivu. Apparaissant pour la première fois durant la période de puberté, plus d’une fille témoignent ne pas avoir l’idée de ce qui leur arrive car elles n’ont pas eu l’occasion d’en parler avec leurs parents ou un autre adulte.

Lors de la séance de sensibilisation sur la santé sexuelle et de la reproduction à l’intention d’une centaine des jeunes filles du territoire de Kavumu, beaucoup d’entre elles témoignent que l’apparition des premières règles était une situation inattendue.

 

Chikwanine Sifa révèle : « j’avais pleuré pensant que je m’étais blessé quand j’ai eu mes premières règles à l’âge de 13 ans »

Et Kinja Hortense rajoute : « ça m’était arrivé alors que j’étais chez ma tante. Sans me dire ce que c’est, elle m’avait demandée de me laver et m’avait donné des linges »

Alors que Hamisi Vumilia Antoinette raconte qu’elle avait eu ses premières règles alors qu’elle était en plein cours à l’école.

« J’étais à l’école, et d’un coup, j’avais vu ma jupe tachée, j’ai couru dans la toilette et mes camarades de classe ont commencée à se moquer de moi ».

En République Démocratique du Congo, beaucoup des parents ne dialoguent pas avec les enfants car ils ont honte ou tout simplement les coutumes considèrent que parler du cycle menstruel avec leurs enfants est un tabou ou un interdit.

Ayant le souci de briser le mythe, Uwezo Afrika Initiative sensibilise les jeunes filles adolescentes à comprendre que l’apparition des ses régles est une étape tout à fait naturelle chez la femme et que cette dernière signifie qu’on est désormais « fécondable ».

Notons qu’ayant eu des notions et conseils concernant leurs cycle menstruel, l’hygiène corporelle, ces jeunes adolescents présentes aux différentes sessions de sensibilisations promettent de ne plus considérer les réglés menstruelles comme un secret ou un sujet de honte plutôt, elles s’engagent à entreprendre des conversations avec leurs parents mais aussi de sensibiliser à leurs tours leurs amis.

 

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

Sud-Kivu: Uwezo Afrika sensibilise les femmes sur l’hygiène et la santé menstruelle à Kavumu

Parler des règles dans les sociétés africaines et particulièrement au Sud-Kivu se présente de plus en plus comme un sujet tabou. Les femmes trouvent des mots et formules afin d’en parler et d’autres n’ont même pas l’idée d’amorcer un dialogue avec ses enfants.

 

C’est dans cette optique que l’organisation Uwezo Afrika Initiative a sensibilisé les femmes sur cette question ce Jeudi 11 Juillet.

 

Dans les échanges, les femmes présente à cette session de sensibilisation ont chacune partagé son expérience par rapport à la manière dont elle gère leur hygiène en période de menstruation avant que la formatrice du jour ne vienne leur donner des recommandations.

 

Pour Anne Bisimwa, chargée des programmes chez Uwezo Afrika Initiative, les femmes devraient changer au moins trois fois leurs serviettes hygiéniques afin d’éviter les infections, taches ou des mauvaises odeurs.

 

Notons qu’elle a rappelé que les règles ne sont pas des interdits mais plutôt une situation normale qui doit arriver à chaque femme durant une période de sa vie.

 

Isaac Musharhamina

 

ByIsaac Musharamina

Sud-Kivu : Des cotex lavables pour femmes, désormais produits localement

 

Les femmes du Sud-Kivu bénéficiaires d’une solution durable aux dépenses quotidiennes pour l’achat des cotex à usage unique. Avec les coûts quotidiens pour l’achat de ses PAD où serviettes hygiéniques pour femmes, désormais les femmes du Sud-Kivu peuvent souffler un ouf de soulagement.

Depuis peu, des femmes et des hommes en province à travers l’encadrement de l’organisation Uwezo Afrika Initiative ont entrepris des initiatives louables afin de palier à ce problème d’importation continue de serviettes pour femme.

Ces membres actifs de Uwezo Afrika Initiative, passionnés par les travaux de leurs mains, produisent désormais, localement, des serviettes hygiéniques en coton , pour donner à la femme une sécurité sanitaire et aisance pour le soin de son corps.

NABINTU CIRUZI Gisèle, superviseure de la mise en œuvre de PAD à Uwezo Afrika Initiative, explique que le premier motif susceptible de conduire les femmes à utilisation des serviettes hygiéniques lavables est lié au fait qu’il soit possible de les réutiliser à volonté. De plus, elles ont une longue durée de vie.

« les serviettes hygiéniques lavables conviennent parfaitement pour les peaux sensibles tout en évitant les irritations et infections » Précise-t-elle.

Elle ajoute par ailleurs que les PAD ou serviettes hygiéniques ont beaucoup d’avantages entre autres, ils offrent un meilleur confort, et sont à la fois souples et discrets.

Des sources au sein de Uwezo Afrika initiatives, font savoir que les PAD sont plus bénéfiques dans leur utilisation à savoir:

Economiques, car ils permettent à ses utilisatrices de réduire de manière significative, le budget alloué aux serviettes sanitaires, et ceci sur une longue période.

Écologiques, car ses couches lavables respectent également les normes de l’environnement et ne contiennent pas de produits nocifs pour la santé.

Certaines utilisatrices témoignent avoir le bonheur de mieux se porter en les utilisant et les effets bénéfiques se font rapidement sentir.

Notre source appelle toutes les femmes à faire usage des serviettes hygiénique lavables, PAD, tout en soutenant les œuvres de Uwezo Afrika Initiative.

Marie-Thérèse Cito