Author Archive Isaac Musharamina

ByIsaac Musharamina

Nord-Kivu : Requiem pour la paix s’invite au Festival Amani

L’organisation Uwezo Afrika initiative à travers sa première édition du requiem pour la paix ouvrira les rideaux du festival Amani ce vendredi 14 février 2020 avec des chansons de Mosars traduites en français, un moment de recueillement, d’introspection et de deuil qui servira d’acte symbolique de mémoire afin que nos morts ne soient oubliés. A cette occasion, un chœur composé des filles et fils de Bukavu et Goma, venus de plusieurs chorales sans considération de religion, va prester des mélodies qui illustrent les moments de recueillement.

Dans un point de presse organisé ce jeudi 13 février au centre de presse de l’UNPC /Nord-Kivu, l’historien Innocent MUZIZI a passé en revue les massacres et tueries que la province du Nord-Kivu a traversé de 1960 à nos jours avec leurs causes lointaines et immédiates.

« Les guerres et tueries que nous avons connues ont eu comme sources, les richesses naturelles de la province convoitées par les pays voisins, la crise d’acceptation des peuples apportés par les colons comme mains d’œuvres face aux autochtones et crises entre éleveurs et cultivateurs », révèle cet historien de Goma.

Nous devons tout faire pour immortaliser nos morts et c’est le moment même de faire un plaidoyer auprès du gouvernement pour que l’histoire ne soit pas enterrée, préconise le sociologue Jean-Pierre King Kwembwa.

« Nous ne devons pas oublier nos morts, chez nous en Afrique l’arbre généalogique est très capitale, voilà pourquoi nous vous disons que les morts ne sont pas morts mais vivent toujours parmi nous d’où l’importance de faire un lobbying auprès des autorités pour que les différents massacres et tueries soient bien immortalisées à travers des monuments et dans l’enseignement du programme scolaire doit en tenir compte », poursuit-il.

Pour madame Douce Namwezi, coordinatrice de Uwezo Africa Initiative, l’idée n’a pas été facile pour être réalisée car c’est une thématique très sensible en RDC où certains politiciens sont acteurs directs ou indirects dans les massacres. Toutefois, elle lance un appel au respect des morts.

Valéry Mukosasenge

https://larepublique.net/nord-kivu-requiem-pour-la-paix-sinvite-au-festival-amani/
ByIsaac Musharamina

Goma : L’organisation Uwezo Afrika Initiative lance l’événement dénommé » Requiem pour la paix »

Il s’agit d’un événement qui vise à commémorer et rendre hommage à toutes les personnes qui sont mortes dans les différentes atrocités et pour la bonne cause en République Démocratique du Congo.

Le lancement de cet événement est intervenu ce jeudi 13 février lors d’une conférence de presse élargie aux différents acteurs des organisations de la société civile.

L’idée est de montrer à toute la communauté de la RDC qu’elle ne doit pas montrer à ceux qui nous ont précédé qu’ils sont morts en vain et susciter en chacun de se créer un moment de recueillement, d’introspection et de deuil qui servira d’acte symbolique de mémoire pour tous ces morts partout au pays.

« Pour nous, ce recueillement ou cette uniformisation de deuil est un exercice de réflexion pour montrer que ce qui se passe à Beni peut interpeller celui qui est à Goma ou à Lubumbashi, pourquoi pas ailleurs au pays et il faut que partout au pays chaque congolais se sente concerné pour montrer à toutes ces personnes qu’elles ne sont pas mortes en vain, d’où l’idée de réfléchir sur l’institutionnalisation d’une ou deux jour voire un moment par an pour nous souvenir d’elles, et au niveau du pays où on aura à manifester ce respect là à ceux qui sont morts dans différentes atrocités, » a expliqué Douce Namwezi, Directrice de l’organisation UWEZO AFRIKA INITIATIVE.

A cette occasion de requiem pour la paix qui est à sa première édition, l’organisation a prévu un recueillement pour ce 14 février 2020 au festival Amani, profitant de la 7eme édition de cette messe culturelle où d’ailleurs un choeur composé des filles et fils du pays, particulièrement des villes de Bukavu et de Goma, triés dans plusieurs chorales sans considération de religion, va prester des mélodies qui illustrent des moments de recueillement.

« Il y a un groupe composé de 30 choristes venant du Nord-Kivu et du Sud-Kivu qui a, pendant 6 mois interprété le requiem de Mozart et là il va montrer cette prestation au public pour pouvoir ensemble se recueillir, ensemble pleurer, ensemble se souvenir de tous ces morts là. Nous avons choisi le moment du festival Amani puisque les organisateurs ont choisi d’ouvrir cette 7eme édition sous cette donne de deuil. Puisque le festival se veut un moment bien sûr de fête, de danse autrefois, mais pour cette édition, les organisateurs ont souhaité également se remémorer et s’unir avec nous pour que nous puissions ensemble envoyer ce message de ne pas voir seulement aujourd’hui mais aussi penser à ceux qui sont partis, » a ajouté Douce Namwezi.

Signalons qu’après cette étape de vendredi 14 février au festival Amani, l’événement sera organisé dans les années prochaines dans d’autres coins du pays mais cela dépendra des moyens et de la volonté manifeste des décideurs.

Cette organisation qui a plusieurs visions parmi lesquelles la construction des différentes musées pouvant expliquer l’histoire de chaque région, demande le soutien et l’appui des autorités et d’autres partenaires pour que ce rêve soit un jour une réalité.

Victoire Muliwavyo

https://lesvolcansnews.net/2020/02/13/8322/

ByIsaac Musharamina

Le Requiem pour la paix au Festival Amani : un engagement constant pour rendre hommages aux victimes des guerres en RDC

Depuis sept ans, le festival Amani rappelle la nécessité de s’engager pour la paix dans la région des Grands Lacs. Nous ne célébrons pas aujourd’hui la paix au Nord Kivu, l’entièreté du Nord Kivu n’est pas en paix. Cette année, à travers le spectacle du Requiem pour la Paix, le festival a pleuré les morts injustes, ceux de Beni en particulier, et il continue sa mission première : créer un espace qui pousse tout le monde à agir pour la paix et qui montre que Goma et la région des Grands Lacs ne sont pas que violence et pauvreté. Le requiem pour la paix et les différents concerts ont été, cette année encore, un message fort.

Le festival est non-partisan et non-lucratif. Grâce au travail de plus de six cents bénévoles et au soutien de ses partenaires, il permet à 36 000 festivaliers d’accéder à l’événement pour seulement 1$ par jour.

Chaque année, et cette année encore, le festival fait face à de très grands défis pour demeurer un espace d’expression, ouvert à tous ceux qui partagent nos valeurs essentielles : le respect de l’autre, le respect de l’état de droit et des droits humains, et la non-violence. Pour continuer à fonctionner, il a besoin de la confiance de tous, dans le respect de ces valeurs.

 

https://amanifestival.com/fr/actualite/le-festival-amani-un-engagement-constant-pour-la-paix

 

ByIsaac Musharamina

RDC: En mémoire des morts, Bukavu accueille ce 12 février « Requiem pour la Paix »

La ville de Bukavu accueille ce 12 février 2020, « Requiem pour la Paix », qui est un moment de recueillement, d’introspection et de deuil, afin de commémorer et honorer les morts et les victimes des différentes guerres et conflits qu’à connu l’est de la RDC depuis 1996.

A cette occasion, dans une conférence de presse tenue ce lundi 10 février, Madame Douce Namwezi, directrice de Uwezo Afrika Initiative inivite les congolais et congolaises à s’unir afin de réfléchir ensemble comment immortaliser toutes les personnes qui ont perdus la vie pendant les tueries et massacres.

« L’objectif était de recueillir les opinions des uns et des autres par rapport à tous les massacres que nous avons connu et toutes les tueries que nous avons connus, et de réfléchir ensemble comment immortaliser toutes les personnes chères que nous avons pu perdre » indique Douce Namwezi

Par ailleurs, elle annonce qu’un chœur composé des jeunes de Bukavu et Goma va prester, ce mercredi 12 février en la cathedrale de Bukavu, les mélodies qui illustrent les moments de recueillement.

« C’était également de faire connaître le chœur des jeunes chanteurs de Bukavu et Goma qui vont prester le mercredi, et aussi les encourager pour qu’à travers l’art, nous puissions immortaliser toutes les personnes qui nous sont chères mais aussi les différentes personnes pour que l’histoire soit racontée par les congolaises et congolais » précise-t-elle.

A noter que pour cette activité prévue en la cathédrale Notre Dame de la Paix de Bukavu, selon l’organisation, plusieurs personnalités seront au rendez-vous, notamment, l’archevêque Xavier Maroy, le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, ainsi que le gouverneur Théo Ngwabidje, pour des discours de devoir de mémoire, les messages de paix et de cohésion sociale.

Mwema Joseph/ ECHOS DE L’EVANGILE MAGZINE

ByIsaac Musharamina

Bukavu: Uwezo Africa organise un « Requiem pour la Paix » le 12 février pour honorer les victimes des guerres

L’Organisation de doit congolais Uwezo Africa Initiative, organise le 12 février prochain, un « Requiem pour la Paix », pour honorer commémorer et honorer les morts et les victimes des différentes guerres et conflits qu’a connus l’est de la RDC depuis 1996.

Cette annonce est de Douce Namwezi,  directrice de Uwezo Afrika Initiative, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 10 février à Bukavu.

Celle-ci indique que cet événement sera un moment de recueillement, d’introspection, et de deuil, qui servira d’acte symbolique, pour que ces morts ne soient pas oubliés.

Douce Namwezi invite ainsi tous les congolais à l’unité, afin de réfléchir ensemble sur comment immortaliser toutes les personnes qui ont perdus la vie pendant les différentes tueries et massacres.

« L’objectif est de recueillir les opinions des uns et des autres par rapport à tous les massacres, et toutes les tueries que nous avons connus ; et de réfléchir ensemble sur comment immortaliser toutes les personnes chères que nous avons pu perdre. Ici, c’était également l’occasion de faire connaître le chœur des jeunes chanteurs de Bukavu et Goma qui vont prester le mercredi, et aussi les encourager pour qu’à travers l’art, nous puissions immortaliser toutes ces personnes qui nous sont chères.» affirme-t-elle.

Douce Namwezi affirme par ailleurs que l’idée est de trouver une date commémorative, qui sera de portée nationale, et qui peut impliquer les congolais qui vivent en RDC ou dans la diaspora, pour immortaliser toutes les victimes de ces massacres.

Signalons que ce « Requiem pour la Paix » se déroulera à la cathédrale Notre Dame de la Paix de Bukavu.  Différentes personnalités sont au rendez-vous, notamment le Gouverneur Théo Ngwabidje, l’archevêque Xavier Maroy, ou encore le prix Nobel de la paix 2018, Dr Denis Mukwege.

Avec LA PRUNELLE RDC

ByIsaac Musharamina

RDC : Denis Mukwege  » invite la population « à un moment de requiem pour la promotion de la paix »

Le prix Nobel de la paix 2018, le Docteur Denis Mukwege invite la population de la République Démocratique du Congo à un moment d’introspection, de requiem afin de promouvoir la paix dans le pays.

A en croire Denis Mukwege,  les gens continuent à être tués à Beni, Minembwe et ailleurs en RDC où il y’a des troubles puisque la population congolaise n’a jamais eu l’occasion de faire le deuil.

 » le requiem n’est pas un moment de se souvenir pour se venger mais un moment où l’on va réfléchir sur comment l’on peut construire la paix dans cette région meurtrie pendant plus de deux décennies », a-t-il dit.

Pour Denis Mukwege, si les gens continuent de tuer à Béni, Minembwe, Kalehe, c’est parce que les bourreaux n’ont jamais répondu de leurs actes.

Il sied de signaler que le Requiem pour la paix sera organisé à Bukavu dans la Cathédrale Notre Dame de la paix le 12 Février et à Goma le 14 Février 2020 lors de l’ouverture du Festival Amani.

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

La planification familiale contribue au bien-être des femmes, des familles et de l’économie

La capacité d’une femme d’espacer et limiter ses grosses a des avantages directs sur sa santé et le bien-être de la famille. C’est l’une des conclusions obtenues lors d’une tribune d’expression populaire organisé par Uwezo Afrika Initiative ce mercredi 13 Novembre 2019 à Cimpunda dans la ville de Bukavu.

Pour certains, La planification familiale permet l’espacement des naissances et donne la possibilité de retarder les grossesses chez les femmes jeunes, les grossesses précoces étant associées à un risque élevé de problèmes de santé et de décès et d’éviter les grossesses non désirées.

Quelque participants à la Tribune d’Expression Populaire

A en croire Dr Justine Navura, en réduisant les taux de grossesses non désirées, la planification familiale permet de limiter le besoin de recourir aux avortements non médicalisés.

« On peut prévenir les grossesses et les naissances trop rapprochées et survenant à un moment inopportun, qui contribuent à des taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde. Les nourrissons dont les mères décèdent lors de l’accouchement courent également un risque plus élevé de décès et de santé médiocre ». A-t-elle déclaré.

Par ailleurs, selon Dr Sinzahera, avoir moins d’enfants permet aux parents d’investir davantage dans chaque enfant. Les parents pourront également subvenir aux besoins de leurs enfants facilement ainsi que de préparer leur avenir.

Il sied de rappeler que la population présente à cette Tribune d’Expression Populaire recommande au gouvernement d’intensifier ces genres de sensibilisation afin de leur sortir de l’ignorance.

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

Journée internationale de la femme rurale : en dépit de leurs difficultés, elles contribuent au développement de la famille

La journée mondiale de la femme rurale célébrée ce 15 octobre , sous le thème: «Renforcement de la résilience face à la crise climatique des femmes et des filles en milieu rural» avec pour objectif de valoriser la femme du fait qu’elle joue un rôle important dans l’économie de la République démocratique du Congo. Elle est célébrée chaque année pour stimuler les femmes qui habitent les milieux ruraux à s’adonner davantage à l’agriculture pour leur autonomisation.

 

Au niveau mondial, selon l’ONU Femme la grande majorité des données disponibles en termes de genre et de développement indiquent que l’extrême pauvreté, l’exclusion et les effets des changements climatiques touchent de manière disproportionnée les femmes rurales et qu’elles sont bien plus vulnérables que les hommes ruraux et les femmes urbaines.

 

En République Démocratique du Congo, les femmes et les filles vivants en milieu rural se heurtent au quotidien à de nombreuses difficultés pour accéder à des infrastructures, des services ainsi qu’à une protection sociale durables. L’omniprésence de ces difficultés offre à la fois de vastes ouvertures de changement afin, qu’à terme, elles ne constituent plus des entraves et obstacles à la vie de ces femmes et ces filles.

 

Il sied de signaler que les femmes et les filles sont chargées de la collecte de l’eau dans 80 % des foyers n’ayant pas accès à l’eau potable. C’est un travail dur qui ne deviendra que plus difficile à mesure que la pénurie d’eau s’aggravera. Le trajet pour aller chercher l’eau présente également des risques pour la sécurité. En l’absence d’eau et d’installations sanitaires adéquates, les femmes et les filles sont exposées à des maladies, à la violence et à d’autres risques sécuritaires. Tous ces facteurs déficitaires sont autant d’obstacles les privant du droit de bénéficier d’une bonne éducation, de générer un revenu et de se déplacer librement.

 

Isaac Musharhamina