Partager

Le festival du film Européen s’est clôturé le weekend à Uvira. Placé sous le thème de la résilience communautaire, cet évènement a mis en avant le pouvoir du cinéma comme vecteur de changement et de solidarité.

Du 21 au 23 mai, des productions européennes, africaines et congolaises à travers des projections, des masters class, discussions et ateliers ont été mises en lumière. Cette neuvième édition fut un moment enrichissant en termes d’opportunités et des enjeux du septième art.

Cette  année, des quartiers de la ville d’Uvira ont connu un moment émouvant. Malgré la persistance de la crise, ce festival a rassemblé plusieurs habitants et plantant des germes d’espoir.

 « Ce secteur a longtemps souffert de manque de partenaire et de soutient  laissant des nombreux cinéastes sans accompagnement ni opportunités d’exprimer leur créativité. L’espoir est né et nous pensons pouvoir renforcer les liens et permettre l’éclosion des talents locaux », déclare Charles Abema.

Des opportunités saisies

La mise en valeur des œuvres  locales suivie des discussions, des master class ont changé la perception des thématiques à aborder dans la réalisation des cinémas. Pour le réalisateur, Charles Abema, les enjeux sociaux sont d’une nécessité capitale.« A partir de ce festival, des organisations internationales vont collaborer avec les artistes d’ici. La démarche s’inscrit dans le cadre de faire du cinéma un outil de communication et de sensibilisation communautaire », révèle-t-il.

Partager