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ByRolande CINAMA

SUD KIVU/PAGE NOIRE : L’ARTISTE FOLKLORIQUE AGANZE PREMIER REPOSE A JAMAIS A CAGALA DANS LE TERRITOIRE DE WALUNGU

L’artiste folklorique BASHENGEZI KAHU Déogratias connu sous le nom de AGANZE PREMIER repose pour l’éternité dans le village de CAGALA en territoire de Walungu à partir de ce lundi 10 avril 2023.

Apres une messe d’hommage à cet icone de la musique traditionnelle SHI  qui a été dite en la cathédrale notre dame de la paix de la ville de Bukavu, le corps du défunt a été conduit à sa derrière demeure dans son village natale.

Au cours de cette célébration eucharistique, plusieurs bonnes témoignages portant sur la carrière artistes de cet artiste ont été prononcés par les membres de sa famille biologique, les membres de la communauté BASHI-BAHAVU, la communauté CINYABUGUMA, les dirigent provinciaux du secteur de la culture et art, ainsi que celles de sa famille artistique.

Pour la plus part des artistes de la ville qui ont compatis avec la population du Sud-Kivu à travers cette messe, le regretté AGANZE PREMIER est un modèle à suivre pour l’émergence du domaine culturel au niveau provincial que national. Ils ajoutent que cette disparition laisse un grand vide dans la musique traditionnelle SHI qui nécessite d’être comblé pour continuer à faire vivre la communauté une grande ambiance à travers  musique folklorique.

L’un d’eux KAZEMBE VIANEY, icone de la musique de la tradition LEGA s’exprime ses émotions

« Un artiste ne meurt jamais car dit-on une œuvre parachevé fait à ce que son auteur vive a jamais aux yeux de ceux qui l’écoute. Pour moi, AGANZE est toujours parmi nous à travers ses œuvres. Etant une icône de la musique traditionnel SHI et moi de celui de la musique lega, nous avons longtemps collaboré avec le défunt et nous avons livré ensemble un concert à Kinshasa le 30 avril dernier. Après cela, avons programmés une tournée artistique dans différents territoires du sud Kivu avec lui,  malheureusement mon ami vient de partir avant sa tenue. Ça ronge beaucoup le cœur mais on finit par comprendre que le seigneur l’a aimé plus que nous. Que son âme repose en paix »

Pour rappel, l’artiste BASHENGEZI KAHU Déogratias allias AGANZE PREMIER a tiré sa révérence le 20 juin 2023 dans la ville de Kinshasa où il poursuivait sa carrière artistique de depuis d’une dizaine d’années.

Gisèle Bashwira

ByRolande CINAMA

Requiem pour la Paix : un rendez-vous pour retracer et narrer l’histoire de la RDC pour la 63ème commémoration de l’indépendance

La ville de Bukavu vient de vivre ce samedi 1er Juillet 2023, la quatrième édition du requiem pour la paix. Organisé par Uwezo Afrika Initiative, ce rendez-vous annuel qui vise principalement à rappeler et retracer les atrocités qui ont secoué et continuent de secouer la République démocratique du Congo depuis sa colonisation jusqu’à ce jour, a été une occasion pour les acteurs de hausser leurs voix pour réclamer la justice transitionnelle pour toutes ces atrocités.

Devant un public majoritairement composé des jeunes, des témoignages sur les tueries et autres atrocités, perpétrées en RDC pouvant constituer un recueil collectif produit sous forme d’anthologie, ont été relatés et écoutés par les participants.

Lire aussi: Requiem pour la paix : « les âmes des morts ne se reposeront que dans un pays où règne la paix »

Des témoignages des acteurs locaux, leaders d’opinions, chroniqueurs survivantes et autorités locales ont été récoltées et utilisés pendant le recueillement.

Avant le recueillement en mémoire des victimes des massacres et tueries que la RD Congo a connue et continue à vivre, une brève sensibilisation a été faite pour une prise de conscience sur l’identité congolaise acquise sur le passé pour assurer un avenir radieux tel que rêver par le héros Lumumba, du sentiment patriotique : “Ne jamais trahir le Congo” (Mzee Laurent Désiré Kabila), prêt à agir et reconstruire la nation.

Le temps fort du requiem a été marqué par un spectacle de slam sur l’histoire de la RDC sous la musique de l’orchestre de jazz de Délia Ndaro « Patrie Yote » livré pour revivre, transmettre l’histoire, éduquer sur le patriotisme et la mémoire collective dès l’indépendance à ces jours.

Revenant sur l’objectif du requiem, madame Douce Namwezi, responsable de Uwezi Afrika Initiative a expliqué que le devoir de mémoire vise non pas à amener les congolais à venger les morts mais essayer de rappeler l’histoire du passé afin de ne plus revivre des situations négatives.

«  Comme pour les autres éditions, cette année nous avons voulu revenir sur cette optique du devoir de mémoire, devoir d’histoire. Parce que le requiem pour la paix est une initiative qui vise effectivement à retracer l’histoire des atrocités des congolais, rappeler ce qui s’est effectivement passé pas pour nous venger mais pour que nous puissions nous en rappeler et prendre des mesures pour ne pas l’oublier. On dit souvent qu’un peuple qui ne connaît pas son histoire est appelé à la revivre », explique Douce Namwezi.

Le Groupe culturel « Alpha Art », a, dans son spectacle retracé l’histoire du Congo depuis la colonisation jusqu’aujourd’hui ; 63 ans après l’indépendance.

« C’est pour pouvoir rappeler sous l’aspect culturel et artistique à la génération actuelle comment les choses se sont passées, pour qu’effectivement elle ne puisse pas se déconnecter de son identité. Il y a toujours des traces historiques qui sont placées ailleurs mais chez nous on est dans la traduction orale pour raconter notre histoire et essayer de ne plus revivre des situations négatives mais plutôt construire un patriotisme à travers un Congo meilleur », insiste madame Douce Namwezi.

Lire aussi: Bukavu/Requiem pour la paix: Uwezo Afrika insiste sur le devoir de mémoire «nous devons connaître notre histoire pour savoir réclamer la réparation»

Pendant le requiem, plusieurs activistes de la justice transitionnelle se sont succédés du haut de la tribune pour expliquer aux jeunes qu’elle justice doit être faite en RDC comme pays poste conflits.

Lire aussi: Requiem pour la Paix: « nous devrons montrer à ceux qui nous ont précédé qu’ils ne sont pas morts pour rien » (Mgr François Xavier Maroy)

« Nous nous sommes rendus compte que tous les témoignages reçus les 30 dernières années sont des atrocités depuis 1991, 1994, 2004, 2008 et jusqu’aujourd’hui en 2023 il y a toujours des atrocités. Des personnes au Nord-Kivu vivent des morts chaque jour. Et nous nous posons cette question de savoir pourquoi tous ces morts? Est-ce qu’on doit continuer à banaliser les morts? Est-il vraiment normal qu’on continue à zapper dans nos téléphones ? On doit continuer à en rire? Non, on se dit qu’à un moment ont doit s’arrêter et se demander qu’en est-il de la justice. Pas n’importe quelle justice. C’est donc une occasion d’expliquer à la jeunesse de quel type de justice peut marcher dans un pays post-conflit ou en conflit comme le nôtre » poursuit Douce Namwezi.

Cette justice, c’est celle transitionnelle avec tous ses piliers.

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« Il faut une justice transitionnelle avec tous ses piliers. La vérité, la justice à travers la poursuite des bourreaux, la réparation et la garantie de non répétition. C’était donc important de montrer à chacun comment il peut travailler sur un de ces piliers dans la mesure du possible pour que demain ou après-demain cette justice soit rendue dans notre pays »,  a conclu Namwezi.

Contexte

Le  requiem pour la paix est une initiative artistique qui prône le devoir de mémoire et d’histoire au niveau local, provincial, et national pour une meilleure cohabitation pacifique entre les peuples  mis en œuvre par Uwezo Afrika Initiative.

Lire aussi: Bukavu: Uwezo Africa organise un « Requiem pour la Paix » le 12 février pour honorer les victimes des guerres

Ceci en collaboration avec l’archevêque de Bukavu François Xavier Maroy, le prix Nobel de la paix 2018 Denis Mukwege, la Coopération Suisse et bien d’autres acteurs et actrices locaux/les, nationaux/les et internationaux/les. Objectif : servir d’acte symbolique de mémoire, de recueillement et de deuil pour les congolaises et congolais qui ont vécu et vivent encore tant des morts dès l’acquisition de l’indépendance à nos jours.

Cela, pour ne jamais oublier les milliers des victimes (vivantes et mortes) des conséquences directes et indirectes des guerres et des conflits armés sur toute l’étendue de la RDCongo depuis 27 ans, et agir pour que la paix véritable soit construite sur la réconciliation et la cohésion sociale.

Lire aussi: Requiem pour la Paix: les devoirs de mémoire, de vérité, de justice sont des préalables à la réconciliation des peuples (Denis Mukwege)

Pour cette année 2023, le Requiem pour la paix a décidé de collaborer avec la compagnie Alpha Art pour la prestation du spectacle « Patrie Yote », combiné aux messages de patriotisme, de paix et de cohésion sociale porté par le requiem pour la paix.

Bertin Bulonza/laprunellerdc.com

 

ByRolande CINAMA

Indépendance de la RDC : Remy Kasindi propose 9 initiatives pour honorer les victimes des tueries et massacres. 02/07/23 À 09:15:35 431 | PAR ABOUBAKAR KIGABI

La République Démocratique du Congo a commémoré son 63e anniversaire de l’accession à son indépendance le vendredi 30 juin 2023. Une commémoration qui intervient dans un contexte sécuritaire très volatile. La partie orientale de la République Démocratique du Congo fait face à la résurgence des groupes armés, surtout dans la province du Nord-Kivu où le M23 soutenu par le Rwanda occupe plusieurs territoires, tuent les civils et pillent les ressources de la République Démocratique du Congo.

Le militant pro-démocratique, M. Remy Kasindi, a, au cours de la quatrième édition du requiem organisé par Uwezo Afrika, noté que des initiatives devraient être engagées afin de honorer les victimes des tueries en République Démocratique du Congo où on evalue aujourd’hui le nombre de victimes dans l’Est (RDC) pour la période 1996 à 2020 à 18 millions de morts.

Il propose entre autres :

1. Travailler sur une politique publique d’aide aux victimes des exactions commises et plaider pour la mise sur pied d’un conseil national de soutien et d’indemnisation des victimes avec une mission spécifique,

2. Instaurer une justice transitionnelle et des poursuites judiciaires contre les bourreaux,

3. Mettre sur pied un fond pour la réparation et d’indemnisation des victimes et créer une commission d’indemnisation des victimes,

4. Regrouper les victimes en association et en parties civiles,

5. Mettre sur pied une stratégie de détraumatisassions et d’accompagnement des victimes et développer une technique d’art thérapie

6. Développer un plan pour la reconstruction de l’est de la RDC en se focalisant sur le rôle de la Jeunesse dans pérennisation des acquis,

7. Mettre sur pied une stratégie de protection des témoins

8. Construire les mémoriaux dans les coins et recoins en s’approchant des victimes,

9. Travailler sur une stratégie de communication qui mets un accent particulier sur les tragédies connues, le contexte et le rôle des acteurs.

Le requiem pour la paix est une initiative artistique qui prône le devoir de mémoire et d’histoire au niveau local, provincial, et national pour une meilleure cohabitation pacifique entre les peuples mis en œuvre par Uwezo Afrika Initiative en collaboration avec l’archevêque de Bukavu François Xavier Maroy, le prix Nobel de la paix 2018 Denis Mukwege, afin de servir d’acte symbolique de mémoire, de recueillement et de deuil pour les congolaises et congolais qui ont vécu et vivent encore tant des morts dès l’acquisition de l’indépendance à nos jours. Cela, pour ne jamais oublier les milliers des victimes (vivantes et mortes) des conséquences directes et indirectes des guerres et des conflits armés sur toute l’étendue de la RD Congo depuis 27 ans, et agir pour que la paix véritable soit construite sur la réconciliation et la cohésion sociale.

ByRolande CINAMA

BUKAVU : L’INSTITUT FRANÇAIS DE BUKAVU VA COMMUNIER AVEC LES ENFANTS A TRAVERS L’EVENEMENT DENOME « FESTIVAL YA WATOTO » EN DATE DU 08 JUILLET 2023

Dans le cadre de célébration de la fin de l’année scolaire 2023 et le début des grandes vacances, l’institut français de Bukavu organise un événement culturel dénommé « FESTIVAL YA WATOTO » pour le divertissement des enfants en date du 8 juillet 2023. Cette précision est faite par madame CLEMENCE DENIS directrice de cette espace d’expression et accompagnement de talents lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 28 juin de l’année en cours.

Pour elle, ce festival est un moment festif et de divertissement en famille offerts aux enfants pour les permettre de découvrir des nouvelles innovations à travers des jeux, des livres  et des activités culturelle et artistique.

Notre source ajoute que les ateliers organisés a l’intention des enfants lors de cet événement vise à les initier à différents métiers artistique tel que la manipulation des instruments, le montage vidéo, le dessin, la dance, la pâtisserie pour ne citer que ceux-là.

« Pour cette première Edition de l’événement FESTIVAL YA WATOTO, nous avons décidé de faire une entrée payante pour récolter les fonds qui vont aider dans la lutte contre la mal nutrition des enfants mais aussi c’est une façon de vouloir limiter le nombre des participants pour permettre une bonne gestion des flux vu l’exiguïté de la place choisie.

Plusieurs ateliers des domaines différents sont prévus à l’ intention des enfants pour les faires découvrir des  nouvelles innovations et les initier à des métiers nobles.

En ce jour-là, toute personne ayant payés son billet  aura accès à notre bibliothèque pour une nouvelle découverte et le prix d’abonnement annuel à notre médiathèque sera  réduit à 50% soit 10 dollars américains » explique CLEMENCE DENIS

Notre Source invite les parents à envoyer leurs enfants à participer à cet événement pour profiter d’un moment de sourire en famille et contribuer à cet acte caritatif moyennant deux dollars américains pour le ticket individuel et 5 dollars pour le ticket famille de quatre personnes.

L’événement FESTIVAL YA WATOTO organisé par l’institut français de Bukavu en partenariat avec l’organisation KESHO CONGO et l’école arc en ciel réunira les enfants dont l’âge varie entre 0 et 18ans.

Ce dernier se tiendra dans les enceintes de l’institut français de Bukavu situé en diagonal de l’hôtel mont KAHUZI en commune d’ibanda à partir de 10h00 jusqu’à 18h00.

 

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

Bukavu/Requiem pour la paix 2023 : Des témoignages mémoriaux font appel à la justice transitionnelle en faveur de la RDC by Rédaction juillet 2, 2023 in Sécurité

« Un peuple sans histoire c’est un peuple voué à la destruction », « un peuple qui ne connait pas son histoire, est condamné à la revivre », tels sont les dictons qui tournaient en boucle dans un spectacle culturel tenu dans la ville de Bukavu ce samedi 1er juillet 2023.

Il s’agit de la célèbre cérémonie dénommée « requiem pour la paix », une initiative de l’organisation Uwezo Afrika avec l’accompagnement de plusieurs structures de défense des droits de l’homme en République démocratique du Congo.

Pour l’édition 2023, requiem pour la paix et le groupe culturel Alfa Art, ont choisi de commémorer le Requiem pour la paix sous le thème : « Patrie Yote », un mélange du français et de kiswahili traduit en français « toute la patrie ».

La représentation de la patrie s’est réunie au stadium de Vamaro sous la couleur noire et la marque de tristesse et de chagrin aux fronts dans l’unique but de se rappeler des millions des congolais disparus à l’époque coloniale pendant les évènements qui ont conduit à l’indépendance et dans différentes guerres à travers le pays depuis.

« Nous sommes ici encore dans l’optique de nous rappeler les atrocités qui se sont passées dans notre pays, avoir un moment de nous rappeler ce qui s’est passé, pas pour se vanger mais plutôt pour prendre des mesures pour ne pas oublier. Nous ne voulons pas nous déconnecter de notre propre identité, notre histoire en tant que congolais », a dit Douce Namwezi, coordinatrice de Uwezo.

Au cours de cette activité, des témoignages touchant se sont succédés revenant toujours sur des évènements historiques macabres vécus en RDC et qui ont laissé derrière des morts, viols et pillages systématiques.

Devoir de mémoire, devoir d’histoire.

« Notre pays a déjà connu des guerres et chaque guerre avait sa spécificité. 1964, la rébellion muleliste apparaît, les villes d’Uvira et Bukavu étaient attaquées. En 1967, nous avons vécu à Bukavu une guerre des mercenaires et des gens ont perdu la vie. Les guerres se sont succédées et les atrocités se sont poursuivies. De 1994 à 1998, on avait pas respiré, nous avions perdu des frères et soeurs et même des proches. Un autre résultat inoubliable, c’est la destruction totale de notre société et l’imposition de nos jeunes à devenir acteurs des guerres. Nous avions vu des femmes emportées par des militaires et les imposer de devenir leurs épouses. Il est temps que la jeunesse prennent les choses en main pour découvrir la vérité face à la falsification de l’histoire, fasse au mensonge », témoigne Stella Yanda.

Touché par le message du requiem et se rappelant des évènements qu’elle a vécus à l’époque, Maman Bachu, d’une soixantaine d’âge, se lève de son coin et monte à l’estrade à pas pesant.

« La couleur rouge dans le drapeau de notre pays symbolise bel et bien le sang des martyrs des guerres à travers le pays. Voilà pourquoi nous devons pleurer nos êtres chers. Le petit pays qui nous agresse avait perdu combien et nous combien des millions des morts avions perdu et continuons à perdre aujourd’hui ? On nous a fait avaler des mensonges pour falcifier l’histoire. Il est temps qu’on sache la vraie histoire de notre pays et de la région afin que nous puissions bien pleurer nos morts. Chers jeunes continuer à chercher la vérité car elle triomphe toujours », confie-t-elle avec amertume.

Avec son expérience de plus de 20 ans aux côtés des démunis dans la défense des droits humains, Raphaël Wakenge Ngibi n’espère qu’à la justice transitionnelle pour remettre les congolais dans leurs droits et réparer l’erreur du passé.

« Face à un contexte d’après-guerre, il y’a une vérité qui doit être mise à la disposition du public. Vous le savez, lorsqu’il y’a guerre, il y’a des gens qui sont derrière et ceux qui subissent les affres des guerres. Il est important que les jeunes sachent qu’il y’a une justice qui doit être impliquée. Il y’a des pays qui étaient victimes et qui ont fait recours à la justice transitionnelle et ils ont trouvé gain de cause », Raphaël Wakenge Ngibi, l’ICJP.

Même message repris par Jean Maurreau Tubibu, activiste des droits humains et responsable du groupe Jérémie.

« Tous ces gens qui ont participé dans les massacres en RDC doivent être poursuivis, entendus et punis. La vérité, la justice et la réparation, c’est ce qu’on appelle la vraie justice », a-t-il dit.

Il sied de rappeler que cette cérémonie de requiem s’est tenue dans le cadre de la commémoration du 63ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo.

Patrick MAKIRO

ByRolande CINAMA

Bukavu: la première édition du concours « BUKAVU SAUTI TALENT » entre dans son dernier virage

L’organisation Congo Hope Initiative lance le 29  juin et le 2  juillet   2023, la phase finale du concours BUKAVU SAUTI TALENT .Une activité Culturelle de chant  qui réunit les enfants de 5 à 14 ans. Cette phase intervient après l’audition des cinquante enfants au cours duquel vingt-deux ont été sélectionnées pour la suite de la compétition.

L’objectif selon la coordonnatrice de cette structure est de dénicher les talents cachés des enfants. Pour la coordonnatrice de cette organisation COLETE SALIMA, l’idée est partie du constat selon lequel les enfants se réfugie dans les chants .l’objectif  global est de promouvoir les talents des jeunes chanteurs en vue d’une cohésion sociale sans faire allusion à leur culturelles .Il s’agit selon elle d’amener les enfants à exprimer ce qui est en eux.

« Ce concours permettra de dénicher les talents des enfants et leurs performance en favorisant leur inclusion et susciter l’émulation entre enfants .Ces enfants sont de Bukavu que nous avons rencontrés à Bagira, à kadutu et a Ibanda ou les auditions ont eu lieu. Avant l’audition cinquante enfants on sectionnées dans les trois communes après cette phase seulement vingt-deux sont resté en lice .C’est un moment de mentorat ou les enfants recevront des orientations, Mais aussi une occasion de permettre aux enfants d’écouter les adultes qui certainement les accompagneront. Cette démarche on ne plus crucial permettra aux enfants d’avoir déjà des idées claire si ils souhaitent embrasser la carrière d’artiste »

Le concours BUKAVU SAUTI TALENT se tient en date du 29 juin et 2 Juillet à la salle Concordia de 13h 00 à 17h30. Les parents sont donc priés d’accompagner les enfants à cet événement culturel. Notre source annonce qu’à l’issue de la finale les deux gagnants du concours recevront un Prix.

Christian BUZANGU

 

ByRolande CINAMA

La ville de Bukavu compte abriter la deuxième édition du festival du Rap et de Slam

Pendant deux jours, soit du vendredi 28 au samedi 29 juillet 2023, la ville de Bukavu va vibrée sous le rythme de la musique urbaine en accueillant la deuxième édition du festival du Rap et du Slam, FESTIRAS en abrégé. Cette précision est assortie  du point de presse tenu le dimanche 25 juin 2023 par le comité organisateur du dit événement, au bureau de la Synergie des Femmes pour la Paix, qui  est porteur de ce projet surtout dans les aspects administratifs.

Sous le thème : « l’art oratoire au cœur du changement », le président de ce festival, Aldore  CIBEMBE ; un ancien slameur, souligne : « Cet évènement  donne de l’espace aux jeunes Rappeurs de se faire connaitre à un grand niveau ». Il renchérit que  FESTIRAS a aussi le rôle de booster les artistes qui n’ont pas la chance d’être connus par un public plus large et espérer des mécènes au-delà des frontières. »

Pour Yvette Mushigo, directrice de ce évènement  culturel, cette deuxième édition du FESTIRAS a comme tête d’affiche : le célèbre  Laouni Mouhid dit La Fouine, le groupe MPR, Yakima de Bel Air , Bolivar M’Vulu, et bien d’autres grandes icônes du slam et du Rap qui se retrouveront sur une même scène au terrain du collège Alfajiri.

Lors de cette rencontre avec la presse, il s’est également noté que certains artistes locaux, nationaux  et internationaux, un jury des professionnels a été mis sur pied   afin de sélectionner  les artistes pour aiguiller le public  pendant cette  fête culturelle.  C’est notamment  les artistes comme Eln Black, Adriano Acouda, Black Firi, Afande Ready, Capita Amon, Rachelle Zaina,ouga chac, , Yang John, Ibag Negro,Miss Nadia, , Elikya, Henry Mubimbi , 12 boules, Jeffrey.

A part l’aspect musical sur le podium, des visites touristiques pour la promotion de l’environnement, des ateliers de création, échanges et partages entre artistes, conférences et autres, sont également au programme dans le cadre de cette deuxième édition.

Didier BAHINDWA

ByRolande CINAMA

BUKAVU: L’ELEVE NABINTU SADIKI DU CS ELITE VIENT DE REMPORTER LE PREMIER PRIX DU CONCOURS INTERNATIONAL D’ELOQUENCE.

L’élève NABINTU SADIKI SHEKINAT inscrite en quatrième année primaire au complexe scolaire Elite de Bukavu vient d’être proclamée gagnante du premier concours international d’éloquence. Un évènement organisé à paris par les mairies du 19 et 20ème arrondissement dans le cadre de célébration de la semaine de la francophonie pour l’Edition 2023.

Cette précision est faite  lors des cérémonies de remise du prix à cette championne internationale d’éloquence en date  du mardi 13 juin 2023, dans les enceintes du complexe scolaire Elite.

Pour le responsable du complexe scolaire ELITE, monsieur séraphin  CIGONDO, cette victoire prouve la richesse cachée dans l’enfant congolais à travers ses incroyables talents.

Il ajoute que Cette dernière est  un grand honneur pour toute la République démocratique du Congo en général mais plus particulièrement  la province du sud Kivu, qui vient de prouver son épanouissement sur le plan culturel en remportant le premier et le deuxième prix de cette course internationale.

« Nous sommes émus d’avoir remporté le premier prix du concours d’éloquence organisé au niveau international à travers notre enfant NABINTU SADIKI SHEKINAT de la 4ème année primaire qui est une preuve de d’un travail de qualité de notre équipe qui lutte pour la promotion de l’enfant congolais à travers l’éducation. Je profite de cette occasion pour louer la bravoure des parents ainsi que toute personne qui contribue de près comme de loin à l’éducation de nos élèves  qui nous conduisent  toujours au succès» a ajouté Mr séraphin  CIGONDO.

Pour la lauréate, cette victoire est un grand succès qui ouvre pour elle une grande porte des opportunités. Elle en profite pour remercier les organisateurs de cet évènement, les responsables de son école, ses parents ainsi que tout celui qui aurait apporté un soutien quelconque  pour la réussite de cet évènement.

Sachez que le concours international d’éloquence a réunis 37 pays du monde et  a connu la participation de 8 candidats venant des 3 provinces de la RDC dont le nord le Sud-Kivu ainsi que le Maniema.

Deux élèves du Sud-Kivu ont été couronnés gagnants dans cette course d’éloquence, dont celle du CS-ELITE de Bukavu et l’autre inscrit à une des écoles de la ville d’Uvira, ajoute notre source.

 

Gisèle Bashwira

ByRolande CINAMA

BUKAVU: LA CAAC SOLLICITE L’ACCOMPAGNEMENT DES AUTORITES PROVINCIALES POUR CONTRIBUER A LA COHABITATION PACIFIQUE A TRAVERS L’ART.

Dans l’objectif de véhiculer un message de paix et de cohabitation pacifique à travers l’art, la compagnie des arts africains pour la culture CAAC en cigle vient de tenir un spectacle de sensibilisation pour combattre les antis valeurs et contribuer à l’épanouissement de la jeunesse congolaise

Selon le responsable de cette structure ASANI BYAKITILE ROGER, cet évènement est une restitution de l’atelier portant sur le changement des mentalités et comportements  des  congolais organisé à l’ intention des artistes des domaines confondues du 14 au 20 juin 2023.

Notre source ajoute que le moment de galère dû à la situation sécuritaire instable vécu quotidiennement au Congo est l’une des choses qui a motivé l’organisation de cette activité.

« Nous avons organisé ce spectacle pour clôturer la formation des artistes qui a porté sur le changement des mentalités. Ce dernier visait à sensibiliser  la communauté sur la cohabitation pacifique à  travers l’art.

Au cours de cette dernière, nous avons encadré les artistes dans l’objectif de les rendre des citoyens modèle en prouvant la pertinence de la matière apprise  et contribuer au changement des mentalités des personnes des différentes communautés afin d’espérer a un Congo unis dans un proche avenir.

Nous demandons l’accompagnement des autorités provinciales avant, pendant et après la réalisations de notre travail artistique pour contribuer à notre épanouissement » a-t-il martelé

Sachez que plusieurs activités culturelles telles que les pièces théâtrales, la dance moderne et traditionnelle ainsi que les animations, ont emballées une multitude des personnes lors de cet évènement qui s’est tenu dans le terrain de basket-ball de Bagira, située en face de la maison communal qui porte le même nom.

 

Gisèle Bashwira

 

ByRolande CINAMA

BUKAVU/ JI DES DROITS DE L’ENFANT AFRICAIN : LE CPHPGD IVITE LA COMMUNAUTE ACCOMPAGNER LES TALENTS DES ENFANTS DE LA RUE POUR LEUR EPANOUISSEMENT

 

« L’enfant de la rue, une banque des talents cachés qui nécessite un accompagnement pour la promotion de l’art local ». Propos du coordonnateur provincial du « club de paix héritier du père GEORGES DEFOUR» CPHPGD en sigle, Justin BYAMUNGU lors d’une conférence tenue le samedi 17 juin de l’année en cours, à l’ occasion de la journée mondiale des droits de l’enfant africain célébré sous le thème « je réclame mes droits ».

Selon lui, après une période d’encadrement de quelques enfants  de la rue, son club à découvert que la plupart d’entre eux ont du talent dans différents domaines artistiques qui nécessitent un accompagnement pour contribuer à leur épanouissement.

Notre source pense que la promotion de  ces dernies aurait un impact positif sur le taux de la délinquance juvénile et le développement du secteur artistique en province.

Etant dans l’impossibilité d’aider ces enfants sur certains aspects, le club de paix, héritier du père GEORGES DEFOUR demande aux autorités provinciales, aux opérateurs culturels ainsi qu’aux personnes de bonne volonté de soutenir ces talents afin d’épargner ces jeunes congolais de la vie de misère à laquelle ils sont exposés, a renchérit JUSTIN BYAMUNGU.

« Nous avons profité de cette occasion de la journée international des droits de l’enfant africain pour hausser nos voix en faveurs des enfants qui passent leurs vie dans des rues et les avions sensibilisé également sur la façon de revendiquer leurs droits et répondre à leurs devoirs à travers l’art.

Nous avons pensé tout d’abord approcher certains enfants de la rue pour découvrir les talents qu’incarnent certains d’entre eux pour en suite les apprendre des métiers surtout dans le domaine artistique avant de les réintégrer dans leurs familles respectives. Nous savons tous qu’un enfant qui a appris la coiffure, la coupe et couture mixte, le bricolage et autres travaux manuels peut être utile à la communauté.

Sur ce, nous demandons aux communautés de les accompagner pour contribuer à leurs promotion et celle de l’art local » a-t-il dit

Cette conférence qui s’est suivi par une manifestation culturelle visant à véhiculer le message de paix  à travers l’art, a réunis les enfants venants des différents orphelinats de la place, les éducateurs, des défenseurs des droits des enfants, des artistes et plusieurs autres personnes.

Cette dernière s’est tenu dans les enceintes du centre BANDARI non loin de l’institut supérieur de développement rural ISDR/BUKAVU en commune de .

 

GISELE BASHWIRA