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ByThèrese

Bukavu : Le centre de monitoring des médias invite les journalistes au professionnalisme dans leur production

Le centre de monitoring des médias du Sud-Kivu vient de présenter à la presse de la ville de Bukavu les résultats des données de monitoring prélevées auprès des différents medias de la place au cours de la période allant de juillet jusqu’en septembre 2023.

C’était au cours d’une séance de restitution tenue le vendredi 24 novembre de l’année en cours dans la salle de l’hôtel BELVEDERE en commune d’Ibanda.

Pour Darius KITOKA, président de l’union nationale de la presse du Congo/Section du Sud-Kivu, cette séance  est organisée dans le but d’améliorer les prestations journalistiques et contribuer à la consolidation de la paix dans la province du Sud-Kivu.

Au cours de ces assises, l’observateur et analyste de la centrale de monitoring des médias Dieudonné KYALONDAWA, précise que ces enquêtes ont concerné cinq medias de la place dont JAMBO FM, BUKAVU FM, VISION SHALA, VOX KIVU et LA RTNC. Il ajoute que durant ces trois mois, 130 journaux et 38 émissions ont étés répertoriés. Ces derniers ajoute-t-il ont présenté  quatre délits de presse commis par certains invités des différentes émissions.

« Nous avons monitoré 130 journaux et 38 émissions dont parmi eux cinq émissions sportives et 33 d’origine politique, économique et sociale. Dans ces émissions, nous avons prélevé 4 délits de presse commis par les invités. Nous avons quand même constaté une amélioration pour ce deuxième trimestre comparativement au premier qui avait enregistré 12 délits. Outre cela, des dérapages liés au manque de technicité, à la monotonie des invités des émissions et les informations incomplètes ont été remarqués par certains medias  ».

Darius KITOKA demande aux professionnels de la plume et du micro de prendre l’autorité de recadrer leurs invités lors de la présentation des émissions afin d’éviter des dérapages qui peuvent surgir.

Gisèle BASHWIRA

Le centre de monitoring des médias du Sud-Kivu vient de présenter à la presse de la ville de Bukavu les résultats des données de monitoring prélevées auprès des différents medias de la place au cours de la période allant de juillet jusqu’en septembre 2023.

C’était au cours d’une séance de restitution tenue le vendredi 24 novembre de l’année en cours dans la salle de l’hôtel BELVEDERE en commune d’Ibanda.

Pour Darius KITOKA, président de l’union nationale de la presse du Congo/Section du Sud-Kivu, cette séance  est organisée dans le but d’améliorer les prestations journalistiques et contribuer à la consolidation de la paix dans la province du Sud-Kivu.

Au cours de ces assises, l’observateur et analyste de la centrale de monitoring des médias Dieudonné KYALONDAWA, précise que ces enquêtes ont concerné cinq medias de la place dont JAMBO FM, BUKAVU FM, VISION SHALA, VOX KIVU et LA RTNC. Il ajoute que durant ces trois mois, 130 journaux et 38 émissions ont étés répertoriés. Ces derniers ajoute-t-il ont présenté  quatre délits de presse commis par certains invités des différentes émissions.

« Nous avons monitoré 130 journaux et 38 émissions dont parmi eux cinq émissions sportives et 33 d’origine politique, économique et sociale. Dans ces émissions, nous avons prélevé 4 délits de presse commis par les invités. Nous avons quand même constaté une amélioration pour ce deuxième trimestre comparativement au premier qui avait enregistré 12 délits. Outre cela, des dérapages liés au manque de technicité, à la monotonie des invités des émissions et les informations incomplètes ont été remarqués par certains médias  ».

Darius KITOKA demande aux professionnels de la plume et du micro de prendre l’autorité de recadrer leurs invités lors de la présentation des émissions afin d’éviter des dérapages qui peuvent surgir.

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

Sud-Kivu/J.I. du diabète : Le Capsa revient sur les causes et moyens de prévention tout en invitant ses porteurs à la prise en charge

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale du diabète, l’organisation Centre d’appui à la promotion de la santé, CAPSA vient de tenir une conférence sous le thème : « L’accès aux soins du diabète ». Ceci dans le but de sensibiliser la population sur la prévention de cette maladie qui selon l’Organisation mondiale de la santé ravage environ quatre millions de personnes au monde.

Pour Marie MIGANI, directrice du CAPSA, ces assises visent également à interpeller les autorités sanitaires, politico-administratives, les organes de la société civile ainsi que des responsables des organisations sur les problèmes auxquels se heurtent les porteurs de cette maladie, dont parmi eux figure le non accès aux soins de qualité lié au prix élevé qu’impose ce service.

« À travers cette conférence, nous avons voulu mettre un accent sur les conséquences sociales de cette maladie qui avec le temps finira par causer des inégalités sociales. Nous pensons que l’interpellation et l’implication de chaque membre de la société est d’importance capitale afin d’essayer de mettre une barrière à cette hausse outrancière de cas diabétiques. Tout le monde doit être informé sur le danger et la progression de cette maladie, afin de prendre des mesures préventives et de prise en charge pour de combattre sa multiplicité. », explique Marie MIGANI.

Cette activité a connu les interventions des différents médecins pour une bonne compréhension du thème abordé.

Il s’agit entre autres du docteur Dieudonné BIHEHE, qui a montré quelques facteurs causaux du diabète dont parmi eux la sédentarité, l’hérédité, la mauvaise hygiène alimentaire, pour ne citer que celles-là.

« Le diabète est héréditaire, car si les deux parents sont diabétiques, l’enfant a 90 % de chance d’en attraper. Si un des parents est diabétique, l’enfant a 50 % de chance d’en avoir aussi ; la mauvaise hygiène alimentaire et la sédentarité accumulent cette maladie surtout si la personne ne veut pas marcher à pied ou même faire du sport. » Également, si à la naissance l’enfant dépasse 2,5 à 3,5 kg, la mère et les enfants courent le risque de faire le diabète. Chaque personne normale a 4 % de chance de faire le diabète, donc tout le monde est concerné et par conséquent appelé à appliquer les méthodes préventives du diabète. »

Le docteur MORISHO, pour sa part, ajoute que le non-respect du régime alimentaire chez les diabétiques conduit à la défaillance du système immunitaire qui à son tour occasionne de multiples infections chez le malade.

À son tour, le docteur Landy MUGISHO est revenu sur les signes que présente le porteur du diabète et sa prise en charge pour permettre au malade de prendre soin de lui en respectant les recommandations du médecin.

« Beaucoup de malades dans la société ne se connaissent pas, d’où la sensibilisation aux hôpitaux de dépister chaque patient même s’il ne présente pas des symptômes du diabète, dit-on, éduquer pour protéger l’avenir. »

La journée internationale du diabète est célébrée le 14 Novembre de chaque année. Le thème de cette journée pour la période 2021-2023  est « l’accès aux soins du diabète »,  ce qui signifie l’importance des efforts déployés en matière de la prévention.

Marie Thérèse CITO

ByThèrese

Bukavu : joyeux BIN KABODJO revient sur scène avec le spectacle « MON PAIRE »

« MON PAIRE » Un rendez-vous du rire à Bukavu avec l’humoriste Joyeux Bin KABODJO. Ce spectacle met en lumière la prouesse de tous les géniteurs du monde au regard de leur sacrifice. Ce moment de divertissement avec le public de Bukavu intervient après une tournée en Europe et en Afrique de l’Ouest. Son souci est de marquer les esprits des natifs de Bukavu de par l’humour.

Inspiré par le ridicule de la réalité, joyeux BIN KABODJO a toujours en lui cette énergie rigolade.  Il veut qu’à travers cette rencontre d’humour que les publics se lâchent sans résigner.

« Comme artiste, quand j’écris le texte, je ne sais pas ce que le public attend de moi ; Sa réaction peut être différente alors qu’un artiste avéré improvise et change la donne étant sur scène face au public. « MON PAIRE » c’est un spectacle inédit de tous les Sud Kivutiens ; où qu’il se trouve de venir passer un moment de rire jamais vécu. Venez nombreux accompagner de tous les membres de vos familles pour écrire une page inoubliable de votre vie à travers l’humour ».

Connu à Bukavu à travers plusieurs manifestations culturelles qui enchantent, déstressent et laissent les publics à rire à gorge déployée. « MON PAIRE » est le premier one-man show de joyeux BIN KABODJO cette année 2023.

Directeur du centre culturel ECKA, promoteur du grand festival international annuel Zéro Polemik et de la caravane du rire, Joyeux compte à son actif plusieurs scènes dont « Paradis mordus, la scène déclencheur de sa carrière d’humoriste ; le nègre n’est pas noir ; les enfants sucrés ; la lettre ouverte à M. Avenir ; que dit les rois ; les excellences ; Pourquoi moi…

Par Christian BUZANGU

ByThèrese

GOMA : UNE TRENTAINE DE PROFESSIONNELS DES MEDIAS DU NORD ET DU SUD KIVU OUTILLES SUR LA LUTTE CONTRE LES RUMEURS ET INTOX.

Dans l’objectif de combattre la diffusion des rumeurs et intox, le réseau des journalistes pour la paix et le développement (REJOPAD) vient d’outiller une trentaine de journalistes venus des différents coins du nord et sud Kivu sous une thématique dénommée « FORMATION DES JOURNALISTES EN PREMIERE LIGNE CONTRE LES RUMEURS, LA DESINFORMATION ET LA MESINFORMATION PAR LA MAITRISE DE L’INFORMATION ET VERIFICATION DES FAITS DANS LES 26 PROVINCES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ».

Pour KITSA, un des facilitateurs de cet atelier, la manipulation du public par les personnes mal intentionnées, les réseaux sociaux et l’accélération du rythme de production figurent parmi les facteurs favorisant la diffusion des rumeurs et intox. Il pense que la mise en place d’un service de vérification de l’information, le développement du journalisme d’investigation et apporter un esprit critique à toute information des réseaux sociaux peuvent réduire la propagation des fausses informations.

Pour sa part, Serge BAHATI, coordonnateur du REJOPAD qui organise cet atelier, ces assises inscrites dans le cadre du projet « MASOMO YA HABARI, sont une porte d’entrée pour les journalistes soucieux de lutter contre les rumeurs, la mésinformation et la désinformation de l’information. Il ajoute que son réseau reste disposé pour répondre à toutes préoccupations des journalistes ayant bénéficié de ladite formation, et ce, dans le cadre de mettre en pratique la matière apprise afin de fournir à la population une information exacte et vérifiée.

« Cette formation est le début de votre lutte contre les rumeurs et désinformation de l’information. » Nous ne nous limiterons pas à vous donner les brevets, mais à vous accompagner dans cette lutte pour sauver le peuple qui périt par manque de connaissance. À travers une plateforme créée par REJOPAD, vos préoccupations auront des réponses et l’accompagnement nécessaires pour une bonne exécution de cette mission qui vous est confiée. « Nous remercions les participants qui ont répondu présents à notre invitation ainsi que les intervenants qui ont facilité la transmission de cette matière si édifiante. » Explique SERGE BAHATI

Pour un des bénéficiaires de cette formation, John Tsongo, le choix des facilitateurs et modules abordés ont permis aux journalistes de découvrir des nouveaux outils nécessaires à utiliser pour une bonne exécution de leur métier.

« Nous qualifions cette formation d’une grande réussite au départ de la matière si noble qui nous a été transmise par différents intervenants soucieux de notre épanouissement. » Ces assises nous ont été également bénéfiques, car elles nous ont mis en contact avec nos confrères et consœurs venus des différentes villes et territoires du nord et sud Kivu pouvant nous être utiles dans la vérification d’une information survenue dans une de leurs entités et autres tâches nécessitant leur intervention. Nous promettons de la mettre en pratique pendant la réalisation de nos productions en cas de nécessité. Nous remercions infiniment l’organisateur de cette formation et nous demandons de songer toujours à l’organisation des ateliers de formations portant sur les sujets sensibles permettant aux journalistes de découvrir des outils nécessaires à adopter pour l’amélioration de leur travail quotidien. » Renchéri John

Durant deux jours, soit du lundi 13 au mardi 14 novembre 2023, cet atelier de formation qui s’est clôturé par la remise des brevets de participations à ses bénéficiaires, a réuni des journalistes venus de GOMA, BUKAVU, MINOVA, RUTSCHURU et MASISI.

Cette dernière s’est tenue à l’hôtel JERRYSON situé sur l’avenue des orchidées au quartier des volcans dans la commune et ville de GOMA au nord Kivu. 

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

BUKAVU : L’INITIATIVE CONSTRUIRE ENSEMBLE SENSIBILISE LES ELEVES SUR LA BONNE GESTION DE L’EAU A TRAVERS L’ART.

L’initiative Construire ensemble produit des artistes des disciplines confondues dans une tournée scolaire dénommée « La jeunesse s’informe et s’exprime ». Un événement lancé le vendredi 11 novembre 2023 sous une exposition interactive et scientifique dénommée « L’eau au cœur de la science », dans le but d’amener les élèves à un comportement responsable dans la gestion de l’eau afin de combattre les maladies d’origine hydrique.

Pour le point focal de cette initiative des jeunes congolais, madame Thérèse BORA contactée par la chaîne culturelle, ce rendez-vous pluridisciplinaire s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Donner la voix à la jeunesse de la RDC » qui intervient dans les 4 villes du pays hébergeant les Instituts français dont Kinshasa, Lubumbashi, Bukavu et Goma.

Elle ajoute qu’au cours de cette tournée, plusieurs activités sont au rendez-vous telles que des discussions portant sur différents thèmes focalisés sur l’environnement, l’eau, l’écologie, mais également des spectacles présentés par des artistes des domaines différents dans le but d’égailler le public tout en transmettant un message conforme au thème abordé.

« Nous avons voulu travailler avec les artistes, car ils véhiculent mieux le message dans le sens de divertissement. » Nous pouvons écrire des textes et les faire lire, organiser les ateliers et autres, mais si nous intégrons l’art comme outil de transmission du message, nous sommes mieux compris car les artistes travaillent par des actes, des gestes et mots simples qui permettent aux participants de retenir la matière apprise tout en étant détendu. » explique Thérèse BORA

Certains élèves du complexe scolaire LA FONTAINE ayant participé à cet évènement disent que l’art est d’une importance capitale dans leur apprentissage, car il permet la concentration et la compréhension du message apporté à leur intérêt dans le sens d’amusement.

« Le spectacle d’humour intervenu aujourd’hui nous a permis de nous concentrer sur le thème abordé avec un sourire aux lèvres. » « C’était un moment de rire et d’apprentissage qui a suscité en nous l’amour et le souci de la mise en application de la matière apprise dans notre vie quotidienne », explique-t-il.

Lancé le vendredi 10 novembre au complexe scolaire la Fontaine sous le thème « l’eau, un besoin vital et un facteur de développement durable », ce rendez-vous pluridisciplinaire s’est tenu au lycée WIMA du 15 au 16 novembre et va se clôturer au complexe scolaire le Progrès sous le thème « les attitudes écologiques, les jeunes à la ressource » du 20 au 25 du mois et de l’année en cours.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

Sud-Kivu : Plus de 80% des adolescentes ne sont pas favorables à l’avortement et contraception sécurisés

La division provinciale de la santé, DPS Sud-Kivu vient de présenter devant les responsables des organisations, structures sanitaires, et étatiques des résultats obtenus après des études menées sur les connaissances, attitudes, et pratiques des adolescentes et jeunes filles sur la contraception  et avortement dans les zones de santé de MITI-MURHESA et KADUTU.

C’était lors d’un atelier de dissémination tenu mardi 31 octobre 2023 dans la salle de réunion de l’hôtel Elizabeth de Bukavu.

Appuyée financièrement par le projet d’appui au renforcement du système de santé et accès à l’intervention de la santé sexuelle et reproductive (PARSS-SSR), ces études menées par le programme national santé de l’adolescent (PNSA) ont  couvert quatre zones santé de la division provinciale de la santé de Kinshasa et deux du Sud-Kivu dont Kadutu et Miti-Murhesa.

Pour Pierrette MUANDA, point focal de ce projet d’appui, les résultats de ces études  ont prouvé que la majorité des enquêtées ne sont pas favorable à l’avortement et contraception sécurisés, pourtant important dans le respect des dispositions prévues par le protocole de Maputo.

Ce comportement ajoute-elle,  favorise la multiplicité des lieux des fortunes et clandestins pour se faire avorter, la multiplication des personnes pratiquant les avortements et plusieurs autres facteurs mettant en danger la vie de l’adolescente et de la jeune fille.

« Nous avons utilisé deux approches pour mener cette étude. L’approche quantitative a concerné les enquêtes auprès des jeunes et adolescents rencontrés dans les ménages, et  celle qualitative nous a permis d’organiser  les focus groupes auprès des adolescents et jeunes. Mais également mener l’entretien semi dirigé auprès des prestataires des soins dont la majorité d’entre eux est contre la demande des soins d’avortement par les jeunes filles car selon eux, cela entrainerait une hausse de cas d’avortement dans la communauté pourtant la majorité d’entre ces adolescentes sont favorables à l’avortement dans les conditions du protocole de Maputo pour préserver la santé physique et mentale de la mère ».

Le protocole de Maputo adopté en 2003, constitue l’un des premiers cadres juridiques pour la protection des droits et des libertés des femmes et des jeunes filles en Afrique. Il reconnaît l’accès à un avortement médicalisé dans certaines conditions tel un droit humain dont les femmes doivent jouir sans restriction. Ces conditions sont telles qu’en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.

120 adolescents et jeunes dont l’âge varie entre 15 et 24ans en raison de 80 dans la zone de santé de Kinshasa et 40 du Sud-Kivu et 12 prestataires des soins parmi eux 8 de Kinshasa et 4 du Sud-Kivu ont étés concernés par ces enquêtes qui se sont déroulés du 02 au 10 avril 2023.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

BUKAVU : LE COLLECTIF KARHERA SLAM VIENT DE COMMUNIER AVEC LE PUBLIC A TRAVERS LE FESTIVAL « IDURHU ».

La ville de Bukavu vient de vibrer au rythme d’un festival slam dénommée IDURHU. Une activité organisée par le collectif « KARHERA SLAM » pour égailler le public à travers une nouvelle création artistique qui est le slam.

Lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, le coordonnateur de ce collectif FRANCOIS ROMEL a fait savoir qu’a cette deuxième édition, l’évènement IDURHU s’est  produit sous forme d’une tournée dans la ville de Bukavu pour donner la chance à la majeure partie des slameurs locaux d’exposer leurs talents devant le grand public.

Il ajoute que pendant trois jours, plusieurs activités dont le slam, l’humour, la musique et autres créations artistiques ont été au rendez-vous dans différents coins de la ville de Bukavu pour faire valoir le nom du slam qui semble être ignoré par la plupart de la population.

« Pour cette deuxième Edition, le festival IDURHU vient de réunir au tour du slam des artistes des disciplines confondues venus des différents coins de la sous-région des pays des grands lacs pour non seulement égailler le public mais aussi partager leur expérience avec des artistes locaux. Durant trois jours, nous avons communié avec le public de Bukavu à travers le slam, l’humour, la musique et autres création artistique pour donner un sens au slam. Ces activités se sont déroulées le 27 à l’institut français à partir de 17h00 sous une entrée libre, le 28 nous avons été au terrain de basket de l’Université Evangélique en Afrique au quartier PANZI, et le 29 novembre de l’année en cours, nous avons clôturé ces activité dans la salle Concordia de Bukavu ». explique ce jeune artiste.

Pour cette édition de 2023, festival IDURHU qui veut dire chaleur en français s’est produit sous deux volets dont le slam au féminin intervenu au mois de mars dernier et le festival du slam tenue en octobre.

ByRolande CINAMA

Bukavu : « Zéro Misère », Un festival de lutte contre la vulnérabilité à Bukavu.

La deuxième édition du festival zéro misère s’est tenue le 22 octobre à Bukavu. Cet évènement annuel de lutte et d’éveil  contre la misère veut donner une place de choix à toutes les catégories sociales.

Au travers la danse, la musique, le folklore, les jeux concours, les gestes acrobatiques et autres les organisateurs mènent une action de fin de la misère dans les familles.

Serge KIBUKILA  dit «  Franga MBELE » renseigne que  ce festival  est une réponse à la misère vécu dans certaines familles. Pour lui, l’idée est de mettre de côté les écarts sociaux des avoirs. D’où la réunion de toutes ces catégories afin de valoriser les atouts des personnes vulnérables dans la communauté.

« Ce festival pour nous est une manifestation d’expression culturelle au travers plusieurs arts. Pour nous, c’est un marché de  rencontre entre les moins nantis et les plus nantis.  Nous voulons que ce festival réponde de manière efficiente à cette misère. C’est pour cela chaque année nous effectuons une cotisation lors de cette production pour sortir une personne dans cet état. La perspective est que les fonds récoltés servent de début d’entamer une activité génératrice des revenus pour le bien-être familial. Nous pensons  qu’au travers ce geste nous aurons de témoignage de resocialisation financière des démunis »

Serge KUBUKILA conclut en disant que l’unité dans tout ce qu’on pose comme action est nécessaire. Outre cela il appelle l’acceptation mutuelle sociale sans évocation des écarts.

Ce festival zéro misère a permis l’exposition artistique des produits, ainsi que ceux des divers entrepreneurs locaux de la ville de Bukavu.