RDC : A Bukavu, les acteurs de la société civile et les scientifiques réfléchissent sur les actions à mener après le Requiem pour la Paix Ed.1

ByIsaac Musharamina

RDC : A Bukavu, les acteurs de la société civile et les scientifiques réfléchissent sur les actions à mener après le Requiem pour la Paix Ed.1

Après la première édition du Requiem pour la paix organisée à Bukavu le 12 Février 2020 et à Goma le 14 février 2020, une cinquantaine des acteurs de la société civils et les scientifiques viennent de prendre part à une journée de réflexion organisée par Uwezo Afrika Initiative ce mercredi 11 Mars 2020 au Centre d’excellence de l’Université Catholique de Bukavu sur les actions concrètes à mener et les acquis à capitaliser lors de la prochaine édition de cet évènement.

Pour rappel, cette journée de réflexion découle des recommandations suggérées par les participants lors de la première édition du Requiem pour la paix qui avaient ému le vœu de la nécessité de ne pas s’arrêter à une seule édition mais de continuer à mener des actions qui rendent hommage aux différentes victimes des massacres et guerres perpétrées en RD Congo et que plus jamais pareilles situations ne se répètent.

Pour certains d’entre eux, il y a une nécessité d’établir soit un Tribunal International pour le Congo ou des chambres spécialisées mixte afin que la justice soit faite et que les victimes puissent avoir une réparation par l’instauration de la justice transitionnelle.

Par ailleurs, un autre panel constitué des professionnels des medias ont suggéré de concevoir des contenus médiatiques pour rappeler l’histoire et qui portent des messages qui donne de l’espoir aux victimes, des créer une radio à thématique spécialisée ainsi qu’un mémorial virtuel.

le panel des medias

D’autres part, selon une approche psycho-sociale, un autre panel recommande de reconstitue les récits historiques des massacres par la documentation, d’élaborer des journées historiques de célébration au niveau national, provincial et dans les territoires, créer des musées et ériger des monuments dans chaque site ou il y a eu des massacre.

Il sied de noter que les participants à cette journée de réflexion ont été unanime que la plus grande forme de justice à accorder aux victimes des massacres et des guerres en RDC est de faire en sorte qu’ils ne soient jamais oubliés en évitant tout acte de répétition de ces crimes.

Isaac Musharhamina

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