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ByIsaac Musharamina

Bukavu: Uwezo Afrika présente les résultats d’une étude sur l’impace de covid-19 sur les droits des femmes et l’équité du Genre à Bukavu et Kabare(http://www.kinshasatimes.net)

Uwezo Afrika vient de rendre public les résultats d’une étude menée sous l’appui de la coopération suisse sur l’impact de la pandémie liée à la maladie du Covid-19 sur les droits des femmes et l’équité du Genre, dans les communautés de la ville de Bukavu, ainsi que du territoire de Kabare. C’était au cours d’un atelier organisé à l’intention des plusieurs intervenants dans la protection des droits des femmes et les cadres de base venus de Bukavu et Kabare.

L’objectif selon Douce Namwezi, Coordinatrice de Uwezo Afrika était d’identifier, analyser et d’interpréter les relations de genre ou les éléments du contexte impactant les droits des femmes et des filles dans les ménages et communautés pendant la crise humanitaire, associée à celle de la pandémie à Covid-19, dans les deux entités voisines de la province du Sud-Kivu.

Cette étude a également permis d’évaluer le niveau de connaissance de la pandémie et ses modes de prévention et de contamination au sein de ces communautés, decrire les attitudes et pratiques observées par ces communautés dans le cadre de la prévention, mais aussi à évaluer les différentes sensibilités aux conflits liés à cette pandémie dans la ville de Bukavu et dans le territoire de Kabare.

Au cours de cette étude qui est allée du 17 juin au 10 juillet 2020, 5 équipes composées de 2 enquêteurs chacune ont été constituées. Chaque équipe devrait donc conduire des entretiens individuels et organiser des focus groupes.

Un total de 489 personnes enquetées, parmi les 240 femmes et 249 hommes, a été choisi pour cette étude, dont les responsables des organisations féminines et des jeunes, des leaders religieux, des infirmiers, des préfets d’écoles et autres.

Les données reccueillies démontrent que les femmes et les filles sont les principales victimes des normes sociales qui accentuent les inégalités du genre à Bukavu et à Kabare. Sur 100% des opinions des personnes enquetées, 62% estiment que les femmes et les filles sont touchées par ce selon l’étude, les femmes et les filles sont exposées aux harcèlement, violences sexuelles et autres méfaits.

Dans cette étude, il ressort que sur le plan social, il est observé une explosion des cas de violences domestiques sur les femmes et filles pendant le confinement. Car ces dernières sont obligées de rester enfermées chez elles toute la journée avec leurs « agresseurs ».
Au terme de cette étude, un certain nombre des constances se dégage et mérite une attention particulière des décideurs tant au niveau local que national.
Entre autres, la disponibilisation des matériels de protection contre Covid-19 aux vulnérables surtout les femmes, l’implication des chefs locaux du milieu dans chaque activité de prévention et protection ou de riposte, mais appuyer et encourager les activités d’autonomisation et d’encadrement des femmes et des jeunes filles.

Au nom du minitre provincial de la santé, genre, famille et enfants, le Docteur Israël Kyembwa, conseiller en charge de la santé, a félicité Uwezo Afrika Intiative pour cette action visant à réveiller les esprits et l’attention des uns et des autres sur les abus que subissent les femmes pendant cette période de Covid-19.

Il réaffirmé le souci de son ministère de s’approprier les recommandations et les conclusions de de cette étude, pour contribuer à la lutte contre les violences sexuelles et celles liées au genre dont sont victimes les femmes de la province du Sud-Kivu.

ByThèrese

L’hygiène menstruelle : un tabou à Bukavu ?

Les résultats d’une enquête menée par Uwezo Afrika Initiative démontrent de quelle manière l’échange en famille autour de la question de l’hygiène menstruelle reste un fait social lié au tabou.

La recherche a été organisée dans 1000 ménages de Bukavu en 2019. Les conclusions démontrent que 3% des parents ont le temps d’échanger avec leurs enfants sur les questions de santé sexuelle, la plupart n’ayant pas le temps pour cela ou ne se sentant pas confortables à aborder cette thématique.

89% des filles ont été ‘’informées’’ sur la gestion de l’hygiène menstruelle par des amies ou des condisciples de classe. Pendant ce temps, 97% des personnes enquêtées n’ont pas le mot approprié en Swahili (langue locale) pour exprimer les menstruations.
Pour la plupart, il s’agit de « soldats », « bérets rouges », « tantes paternels arrivent », « Bishenzi ou absence de civilisation », etc. D’autre part, 60% des filles/femmes ont avoué avoir raté les cours au moins une fois dans leur vie car surpris par les menstrues à l’école et cette dernière ne possédant aucune solution que lui demander de rentrer à la maison.
De sa part, la coordonnatrice de l’association Solidarité des femmes pour le développement intégré, Sofedi, et leader de la Coalition 14, Viviane Sebahire, explique que les jeunes filles connaissent beaucoup de difficultés dans les milieux scolaires, lorsqu’elles ont des règles.
Cette situation rappelle donc la pertinence d’agir, agir dans la dignité pour mettre fin à tous ces tabous autour de la menstruation. A en croire Douce Namwezi, coordinatrice d’Uwezo Afrika Initiative, « une gestion de l’hygiène menstruelle comprend également l’utilisation de l’eau et du savon pour laver le corps aussi souvent que nécessaire et l’accès à des installations pour utiliser et gérer les dispositifs de flux mensuel ».

Au Sud Kivu, en particulier et en RDC en général, des milliers des femmes et filles font face au manque des produits appropriés et recourent encore (en 2020) à des pratiques pas hygiéniques telles que le port des morceaux de tissus. Egalement, l’eau propre demeure une denrée rare dans la ville comme dans les territoires, d’où un taux élevé d’infections vaginales.
Cette journée constitue une occasion de s’engager dans le dialogue politique et plaider activement pour l’intégration de la gestion de l’hygiène menstruelle dans les politiques mondiale, nationales et locales de développement des programmes et des projets. Il est donc temps d’agir.

Avec lesouverainlibre.info

ByThèrese

Sud-Kivu: Journée Mondiale de l’Hygiène Menstruelle : Brisons le silence et le tabou.

La directrice de Uwezo Afrika Initiative, une organisation de défense des droits des femmes lance un message à tous les hommes et toutes les femmes, à briser le silence “Tabou” sur la question de l’hygiène menstruelle.

La menstruation est un processus biologique normal vécu par la moitié de la population pendant une période importante de leur vie, dont ; les femmes et les filles. Elle est donc au coeur de la santé et des droits sexuels et reproductifs de tous et de toutes.

Douce Namwezi, a fait savoir cela à l’occasion, de la Journée Mondiale de l’hygiène Menstruelle célébrée, le 28mai de chaque année. Laquelle journée vise, à briser le tabou et à sensibiliser sur l’importance d’une bonne hygiène menstruelle chez les femmes et en particulier les adolescentes à travers le monde.

“Il est temps d’agir”, tel est le thème choisi cette année pour célébrer cette journée qui rappelle une réalité souvent stigmatisée: les menstruations chez les femmes.

Pour se faire, des activités ont été organisées dans quelques coins du monde à l’occasion de cette journée. Ainsi, des autorités et des célébrités ont choisi la symbolique du bracelet de la menstruation, composé de 28 perles dont 5 rouges, pouvant être utilisé spécifiquement pour briser le silence et le tabou autour des menstruations, pour aider à mettre fin à la stigmatisation de règles.

Notre source précise que les hommes doivent s’impliquer dans cette lutte pour normaliser cette question de menstruation dans leurs familles, écoles et d’autres milieux éducatifs.

Cette situation rappelle donc, la pertinence d’agir dans la dignité pour mettre fin au tabou, autour de la menstruation dans notre famille, ville et pays.

Signalons que grâce à cette journée, des personnes aux quatre coins du monde communiquent et échangent sur un sujet universel: celui de l’hygiène menstruelle. La célébration de cette journée est donc destinée à servir de plate forme pour réunir des personnes, des organisations, des entreprises, des médias,…. afin de faire entendre une voix unie et forte à travers le monde et briser ainsi le silence sur la gestion de l’hygiène menstruelle.

Justine NTAMWENGE/ Radio STAR

 

ByThèrese

Douce Namwezi (Uwezo Afrika Initiative ) :«Il est temps de briser le silence et le tabou sur l’hygiène menstruelle »

La moitié de la population mondiale vit depuis la nuit des temps un processus biologique normal pendant une partie importante de leur vie : les menstruations. Mais malheureusement, les filles et femmes sont victimes de stigmatisation suite à certaines coutumes. Dans le souci de briser le silence et le tabou sur l’hygiène menstruel . L’organisation Uwezo Afrika Initiative vient de lancer au Sud-Kivu ce jeudi 28 Mai 2020, la compagne « il est temps d’agir»

Dans un communiqué de presse en marge de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle . Cette organisation présente les résultats d’une enquête menée à Bukavu sur la conception de la menstruation dans les ménages et les mesures à prendre pour faciliter aux femmes et filles l’accès aux bonne conditions hygiéniques lors des règles menstruels.

A en croire ce rapport, la question de la menstruation demeure tabou à Bukavu et plusieurs filles n’ont pas appris l’ hygiène menstruel en famille et aussi un faible taux de dialogue familial sur la santé sexuelle.

« 3% des parents ont le temps d’échanger avec leurs enfants sur les questions de santé sexuelle, la plupart n’ayant pas le temps pour cela ou ne se sentant pas confortables à aborder cette thématique(…) 89% des filles ont été «informées» sur la gestion de l’hygiène menstruelle par des amies ou des condisciples de classe(…); 97% des personnes enquêtées n’ont pas le mot approprié en Swahili (langue locale) pour exprimer les menstruations. Pour la plupart, il s’agit de « soldats », « berets rouges », « tantes paternels arrivent », « Bishenzi ou absence de civilisation », etc.(…) 60% des filles/femmes ont avoué avoir raté les cours au moins une fois dans leur vie car surpris par les menstrues à l’école et cette dernière ne possédant aucune solution que lui demander de rentrer à la maison » indique cette enquête

Occasion pour madame Douce Namwezi, directrice de l’organisation Uwezo Afrika initiative d’inviter la communauté à agir pour lutter contre le tabou qui entoure l’hygiène menstruelle et mettre fin à la stigmatisation des règles menstruels.

« Au Sud Kivu, en particulier et en RDC en général, des milliers des femmes et filles font face au manque des produits appropriés et recourent encore à des pratiques pas hygiéniques tel que le port des morceaux de tissus. Egalement, l’eau propre demeure une denrée rare dans la ville comme dans les territoires, d’où un taux élevé d’infections vaginales» indique-t-elle

A notre source de rappeler que la pandémie de la COVID-19 ne devrait pas faire oublier un autre besoin essentiel trop souvent ignoré et dans le pire des cas, stigmatisé :les menstruations.

Notons que l’organisation Uwezo Afrika initiative oeuvre dans la promotion des droits de la femme, l’initiation à la nouveau technologique et la santé sexuelle au Sud-Kivu

Par Loni Irenge Joël/ Kivu5.net

ByThèrese

COMMUNIQUE DE PRESSE : JOURNEE MONDIALE DE L’HYGIENE MENSTRUELLE 2020

JOURNEE MONDIALE DE L’HYGIENE MENSTRUELLE 2020 CELEBREE SOUS LE THEME ‘’IL EST TEMPS D’AGIR’’ PAR UWEZO AFRIKA INITIATIVE.

« Il est temps d’agir », tel est le thème choisi cette année pour célébrer cette journée qui rappelle une réalité souvent stigmatisée: les menstruations. Pour ce faire, à travers le monde entier, les autorités et les célébrités ont choisi la symbolique du bracelet de la menstruation, composé de 28 perles dont 5 rouges (28 = durée moyenne du cycle; 5 = jours moyens de saignement). Le bracelet peut également être utilisé pour lutter spécifiquement contre le silence et les tabous entourant les menstruations et pour aider à mettre fin à la stigmatisation des règles.

 

BUKAVU, 28 Mai 2020- UWEZO AFRIKA INITIATIVE rappelle que la pandémie de la COVID-19 ne devrait pas faire oublier un autre besoin essentiel trop souvent ignoré et, dans le pire des cas, stigmatisé : les menstruations.D’aucuns pensent probablement : « Nous sommes au milieu d’une pandémie. Nous avons des préoccupations plus urgentes. » Tout comme nous « mangeons », « dormons » et « allons au toilette », des personnes continueront d’avoir leurs règles pendant cette épidémie et bien après, comme ce fut le cas avant.

La menstruation est un processus biologique normal vécu par la moitié de la population mondiale pendant une partie importante de leur vie, y compris les femmes et les filles. Ce n’est pas seulement ‘’quelque chose’’ dont nos mères, nos sœurs et nos partenaires traitent une fois par mois -Il est au cœur même de la santé et des droits sexuels et reproductifs des personnes qui ont leurs menstrues. De la même manière que les pandémies nous affectent tous, les menstruations font partie de la réalité de tous et toutes.

Une enquête menée par UWEZO AFRIKA INITIATIVE dans 1000 ménages de Bukavu en 2019, a montré que :

  • 3% des parents ont le temps d’échanger avec leurs enfants sur les questions de santé sexuelle, la plupart n’ayant pas le temps pour cela ou ne se sentant pas confortables à aborder cette thématique
  • 89% des filles ont été ‘’informées’’ sur la gestion de l’hygiène menstruelle par des amies ou des condisciples de classe
  • 97% des personnes enquêtées n’ont pas le mot approprié en Swahili (langue locale) pour exprimer les menstruations. Pour la plupart, il s’agit de « soldats », « berets rouges », « tantes paternels arrivent », « Bishenzi ou absence de civilisation », etc.
  • 60% des filles/femmes ont avoué avoir raté les cours au moins une fois dans leur vie car surpris par les menstrues à l’école et cette dernière ne possédant aucune solution que lui demander de rentrer à la maison.

 

Cette situation rappelle donc la pertinence d’agir, agir dans la dignité pour mettre fin à tous ces tabous autour de la menstruation. Une gestion de l’hygiène menstruelle appropriée est définie comme suit : « les femmes et les adolescentes ont accès à des produits propres pour absorber ou recueillir le sang menstruel et ces dispositifs peuvent être changés en toute intimité aussi souvent que nécessaire pour toute la durée de la menstruation. Une gestion de l’hygiène menstruelle comprend également l’utilisation de l’eau et du savon pour laver le corps aussi souvent que nécessaire et l’accès à des installations pour utiliser et gérer les dispositifs de flux mensuel »

Au Sud Kivu, en particulier et en RDC en général, des milliers des femmes et filles font face au manque des produits appropriés et recourent encore (en 2020) à des pratiques pas hygiéniques tel que le port des morceaux de tissus. Egalement, l’eau propre demeure une denrée rare dans la ville comme dans les territoires, d’où un taux élevé d’infections vaginales.

 

Grace à cette journée, des personnes aux quatre coins du monde communiquent et échangent sur un sujet universel : celui de l’hygiène menstruelle. La célébration de cette journée est destinée à servir de plateforme pour réunir les personnes, les organisations, les entreprises sociales, les médias,… afin de faire entendre une voix unie et forte à travers le monde et briser ainsi le silence sur la gestion de l’hygiène menstruelle. IL EST DONC TEMPS D’AGIR.

 

La direction

ByIsaac Musharamina

Lauréate du prix « jeune femme journaliste » Joëlle Bufole compte poursuivre sa lutte pour la promotion des droits des femmes

Journaliste au média « Le souverain libre » depuis bientôt deux ans,  Joelle Bufole plaide pour la promotion des droits des femmes dans la province du Sud-Kivu et en RDC en général, grâce à sa plume et sa voix. Ce qui vient de lui falloir le 3ième prix “Jeune femme journaliste” décerné par l’Union Congolaise des Femmes des Médias, UCOFEM en sigle, le 3 Mai 2020, à l’occasion de la journée international de la liberté de la presse.

 

Des femmes battues qui meurent en silence, tel est le titre de l’article soumis par Joëlle Bufole au concours lancé par UCOFEM. “J’hésitais entre un article qui parle des femmes porte-faits qui se battent pour la survie de leurs familles et celui-là. Mais lorsque mes recherches m’ont révélé que 4 femmes sur 10 subissent des violences conjugales et en meurent et plusieurs d’entre elles n’en parlent pas, j’ai trouvé juste de briser ce silence et de dénoncer pour que les femmes trouvent aussi le courage d’aller en justice et plaider leurs causes”, explique cette jeune femme, d’un air serein.

Choquée par les violations des droits des femmes dans les foyers, Joëlle Bufule dénonce les problèmes que subissent cette catégorie des femmes qui sont battues par leurs conjoints et qui se meurent en silence car les traditions et coutumes rétrogrades ne les encouragent pas à parler des problèmes de leurs foyers et prônent la supériorité des hommes sur les femmes .

 

A l’instar de plusieurs femmes journalistes de sa province natale, le Sud Kivu, Joëlle Bufole ambitionne un jour être à la tête d’un média spécialisé pour la promotion des droits de la femme et de l’environnement. Pour elle ce prix l’encourage à rencontrer les femmes en situation difficile, tel que celles dont l’histoire est relatée dans l’article, afin de leur donner espoir et ne plus garder le silence face aux atrocités qu’elles subissent.

 

Il sied de signaler que Joëlle Bufule est détentrice d’un Diplôme en Informatique de Gestion de l’Université Catholique de Bukavu, elle fait ses débuts dans la presse dans le média Jambo Rdc, après sa formation à l’école technique du journalisme ETJ. Elle invite ses consœurs jeunes femmes journaliste de travailler dur afin de réussir tout en étant sensible aux problèmes qui affectent d’autres femmes.

ByIsaac Musharamina

Nord-Kivu : Requiem pour la paix s’invite au Festival Amani

L’organisation Uwezo Afrika initiative à travers sa première édition du requiem pour la paix ouvrira les rideaux du festival Amani ce vendredi 14 février 2020 avec des chansons de Mosars traduites en français, un moment de recueillement, d’introspection et de deuil qui servira d’acte symbolique de mémoire afin que nos morts ne soient oubliés. A cette occasion, un chœur composé des filles et fils de Bukavu et Goma, venus de plusieurs chorales sans considération de religion, va prester des mélodies qui illustrent les moments de recueillement.

Dans un point de presse organisé ce jeudi 13 février au centre de presse de l’UNPC /Nord-Kivu, l’historien Innocent MUZIZI a passé en revue les massacres et tueries que la province du Nord-Kivu a traversé de 1960 à nos jours avec leurs causes lointaines et immédiates.

« Les guerres et tueries que nous avons connues ont eu comme sources, les richesses naturelles de la province convoitées par les pays voisins, la crise d’acceptation des peuples apportés par les colons comme mains d’œuvres face aux autochtones et crises entre éleveurs et cultivateurs », révèle cet historien de Goma.

Nous devons tout faire pour immortaliser nos morts et c’est le moment même de faire un plaidoyer auprès du gouvernement pour que l’histoire ne soit pas enterrée, préconise le sociologue Jean-Pierre King Kwembwa.

« Nous ne devons pas oublier nos morts, chez nous en Afrique l’arbre généalogique est très capitale, voilà pourquoi nous vous disons que les morts ne sont pas morts mais vivent toujours parmi nous d’où l’importance de faire un lobbying auprès des autorités pour que les différents massacres et tueries soient bien immortalisées à travers des monuments et dans l’enseignement du programme scolaire doit en tenir compte », poursuit-il.

Pour madame Douce Namwezi, coordinatrice de Uwezo Africa Initiative, l’idée n’a pas été facile pour être réalisée car c’est une thématique très sensible en RDC où certains politiciens sont acteurs directs ou indirects dans les massacres. Toutefois, elle lance un appel au respect des morts.

Valéry Mukosasenge

https://larepublique.net/nord-kivu-requiem-pour-la-paix-sinvite-au-festival-amani/
ByIsaac Musharamina

Journée internationale de la fille : « Les filles : une force libre et inarrêtable »

Chaque le 11 Octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la jeune fille. C’est depuis 2012 que l’ONU a décrété cette journée du 11 octobre comme première journée internationale des filles… Bien evidemment, cela n’est qu’un début et cette journée doit permettre une véritable prise de conscience au niveau de l’opinion publique internationale.

La situation des filles, bien qu’elle évolue, demeure préoccupante dans certains coins de la République Démocratique du Congo. Les filles sont encore discriminées en matière de scolarité. Quand la famille n’a pas suffisamment des moyens, on scolarise le garçon au détriment de la fille. Beaucoup de filles sont mariées avant l’âge de leur majorité, et au plus offrant. Les grossesses précoces et hors mariage poussent les jeunes filles à abandonner les études. Les travaux ménagers empêchent également les petites filles à avoir les mêmes performances que les garçons, ceci parce qu’elles n’ont pas le même temps de repos, d’étude personnelle, elles arrivent en classe fatiguées. Le Sud-Kivu à l’est de la RD Congo a besoin qu’on fasse plusieurs sensibilisations pour changer cet état des choses, à l’occasion de cette journée du 11 octobre qui n’est pas encore suffisamment connue.

 

Cela dit, de nombreux engagements pris en faveur des filles n’ont toujours pas été honorés. Chaque année, 12 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées, 130 millions de filles dans le monde ne sont toujours pas scolarisées et environ 15 millions d’adolescentes de 15 à 19 ans ont été soumises à des rapports sexuels forcés.

 

Il sied de signaler qu’à l’occasion de la Journée internationale de la fille (11 octobre), Uwezo Afrika Initiative rend hommage aux filles du monde entier qui inspirent, qui font tombées des barrières et prennent en main leur propre avenir.

ByIsaac Musharamina

Sud-kivu : Les avortements clandestins parmi les causes de la mortalité des femmes ( Douce Namwezi)

En ce jour où l’humanité célèbre la journée mondiale du droit à l’avortement,la directrice de l’association Uwezo Afrika invite les femmes à abandonner les avortements clandestins et recourrir aux avortements médicalisés pour préserver leur vie.Madame Douce Namwezi l’a exprimée lors d’une interview accordée à la RTNK ce samedi 28 septembre 2019.

A en croire,Douce Namwezi les femmes peuvent recourrir à l’avortement dans certaines situations dont le cas viol,d’inceste ou quand la grossesse met en danger la vie de la mère.

A cet effet,Douce Namwezi interpelle les autorités à mettre à la disposition des femmes des dispositifs pour assurer l’avortement sécurisé et réduire ainsi le taux de mortalité suite aux avortements clandestins.

La directrice de l’association Uwezo Afrika plaide ensuite pour la dépénalisation de l’avortement pour permettre aux femmes de jouir de leur droits dans le respect des conditions pour effectuer l’avortement.

En rappel,la journée du droit à l’avortement est célébrée le 28 septembre depuis 2017 pour sensibiliser les états sur la dépénalisation de l’avortement et la réduction des décès du aux avortements clandestins.

Avec la RTNK

ByIsaac Musharamina

Sud-Kivu: « Kijana inuka », une solution d’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs

La question d’emploi reste un défi majeur à relever dans la société congolaise. Des jeunes tentent actuellement de créer des entreprises mais se heurtent au manque de moyens financiers. C’est ainsi qu’une société de micro finance et un incubateur ont pris l’initiative de réfléchir avec des jeunes et essayer de trouver des solutions à ce problème de financement.

Présent dans cette activité, Pacifique Ndagano, Directeur Général de la Société de Micro-Credi Congolais souligne que le faible niveau d’organisation et la faible qualification de plusieurs jeunes les conduisent à un manque d’accès aux financement.

Par ailleurs, il leurs rassure que cette société est prête à leurs tendre la main s’ils s’avèrent être sérieux. Cela nécessite un passage chez un incubateur d’entreprise afin de recevoir un accompagnement.

Interrogé, Blaise Sangila de l’incubateur Orheol explique aux jeunes les avantages d’être accompagné.

« passer par un incubateur permet de savoir élaborer un business plan, accorde une formation de leadership, une éducation financière, l’éthique, la notion des fiscalité et oriente les jeunes vers des institutions bancaires pour un financement ». Explique-t-il.

Il sied de rappeler que lors de cette conférence débat tenue ce 17 Septembre, Smico vient de lancer l’offre « Kijana Inuka » ( jeune, leves-toi) afin de leur permettre de créer et de progresser dans leurs affaires.

Isaac Musharhamina