Category Archive Opportunités

ByThèrese

BUKAVU : LA SYMUF ECHANGE AVEC DES COUCHES SOCIALES SUR LA DETERIORATION DES TISSUS SOCIAUX APRES LES ECHEANCES ELECTORALES

La synergie des médias pour l’union des forces a réuni trois couches de la société civile pour la construction de la paix et la cohésion sociale. Une rencontre qui intervient dans le cadre d’une journée porte ouverte tenue à Bukavu le 23 février 2024. Le coordonnateur de cette structure, Aubert MWIBAKECHA, révèle que cette rencontre entre la société civile et les autorités locales est un moment exceptionnel. Il permettra selon ce responsable d’évaluer le rôle dévolu à chaque partie dans la reconstruction de la paix et de la cohésion sociale.

« Après les élections, nous avons constaté une détérioration des tissus sociaux dans la communauté. » Cette situation résulterait des discours haineux propagés entre les communautés durant la campagne. Cela a entrainé un dysfonctionnement de ces structures citoyennes et un repli sur soi. Ainsi, au niveau de la SYMUF, nous allons établir un programme pour une documentation approfondie. Une démarche qui permettra d’identifier les actions à mener par ces structures afin de promouvoir la cohésion sociale. »

Cette journée porte ouverte entre dans le cadre du projet : « Amélioration de la gouvernance locale au sud Kivu à travers les radios communautaires de proximité » financé par la coopération suisse, DDC et vise à contribuer au rétablissement de la cohésion sociale après les élections.

Christian BUZANGU

ByThèrese

SUD KIVU : L’ASBL KIVU TECH PROMET SON IMPLICATION DANS L’APPROVISIONNEMENT DES PRODUITS MARAICHERS ET LA LUTTE CONTRE L’INSECURITE A BUKAVU A TRAVERS UN PROJET D’ECONOMIE CIRCULAIRE.

Appuyée par la fondation Roi Baudouin, l’association KIVU TECHNOLOGIE vient de lancer son projet d’économie circulaire le samedi 24 février 2024.

C’était au cours d’un atelier de lancement tenu sous le thème portant le nom dudit projet qui n’est rien d’autre que : « Entrepreneuriat social et inclusif, vecteur des solutions pour la gestion des déchets et le soutien des cultures maraichères au sud Kivu, RDC ».

Pour le coordonnateur de cette structure, Benjamin CINAMULA, ce projet vise à valoriser et à expérimenter les potentialités de la chaine de valeur des déchets et des produits maraîchers dans la ville de Bukavu, afin de faciliter la mise en œuvre d’un système efficace de gestion des déchets, de production, de conservation et de commercialisation des produits en vue de stimuler la croissance économique et la création d’emplois décents pour les femmes et les jeunes Kivutiens.

« La mise en œuvre de ce projet consiste à la collecte des déchets dans la ville de Bukavu, à les trier, à les transformer en engrain qui seront distribués aux agriculteurs maraîchers pour faciliter l’accroissement de leurs productions, qui ensuite ravitailleront la ville de Bukavu en légumes, tomates et autres vivres. » En cas de surproduction, ces produits seront conservés dans des chambres froides qui seront mises en place par ce projet, ajoute-t-il.

Pendant trois ans, le projet « Entrepreneuriat social et inclusif, vecteur de solutions pour la gestion des déchets et le soutien des cultures maraichères au sud Kivu, RDC » sera exécuté dans la ville de Bukavu et dans ses deux territoires périphériques dont Walungu et Kabare.

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

CROISSANCE ECONOMIQUE AU KIVU : UNE SOCIETE DE FACILITATION DES SERVICES ET DE GESTION DES PROJETS VOIT LE JOUR A BUKAVU

GREATNESS CONNECTED est le nom de la société de facilitation des services et de gestion des projets qui vient d’être présentée à la population de Bukavu le samedi 24 février 2024. C’était au cours d’une conférence tenue dans la salle de réunion de l’hôtel Elisabeth situé sur l’avenue Kalehe en commune d’Ibanda.

Au cours de ces assises, le directeur de ladite société PRINCE BALEKEMBAKA a invoqué la question liée à la lenteur observée dans l’émergence de l’économie en République démocratique du Congo comme une des motivations qui l’ont poussé à songer à faciliter les services entre son pays et ceux étrangers, plus particulièrement la ville de Dubaï hébergeant le siège de sa société en Asie.

L’idée est, selon lui, d’étendre sa société sur toute l’étendue du territoire national en vue de faciliter le trafic commercial et de renforcer les liens en termes de partenariat entre la RDC et cette ville arabe.

« Depuis mon vécu à Dubaï, je ne cesse de me demander la cause qui fait que certaines personnes vivent comme des rois pendant que d’autres manquent de quoi manger. » Au départ de mon expérience dans le domaine des affaires, j’ai pensé que la médiation des services éducatifs, commerciaux, sanitaires et événementiels entre mon pays, le Congo et l’étranger, serait nécessaire dans l’amélioration des conditions de la vie socioéconomique de mes compatriotes. A cet ainsi, notre société offre aux congolais et étrangers des services de facilitation d’affaires tels que la gestion des projets et évènements, l’octroi rapide des visas, billets de vol et bourses d’études avec plusieurs avantages, la réservation de l’espace a l’hôtel pour hébergement et tenue des évènements, facilitation des soins médicaux a l’étranger, achat marchandise et véhicule, entreposage à Dubaï, et l’accès dans différentes domaines du monde professionnel à travers notre département de sous-traitance. En bref, GREATNESS CONNECTED, qui veut dire grandeurs dans la langue française, vise l’accroissement économique de la RDC. Explique PRINCE BALEKE MBAKA

Cet investisseur originaire de la ville de Bukavu précise que la maitrise de l’anglais est impérative, surtout pour les jeunes intéressés par certains de leurs services, car selon lui, le monde anglais offre de multiples opportunités à ces catégories de personnes actuellement. Sachez que le lancement officiel des activités de la société GREATNESS CONNECTED est prévu dans un futur très proche dans la ville de Bukavu.

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

BUKAVU : des membres de la société civile s’engagent à lutter contre la circulation des messages et discours haineux lies aux enjeux électoraux grâce à l’AFEM.

Sous l’appui financier du PNUD, l’Association des femmes des médias (AFEM) vient d’outiller vingt membres de la société civile sur la lutte contre les discours de haine au sein de leurs communautés. Ceci dans le but de doter ces derniers des techniques et stratégies à utiliser pendant l’exécution de leur rôle capital qui n’est rien d’autre que la lutte contre des conflits multidimensionnels liés à la divergence culturelle dans leur communauté.

Lors de ces assises, la chargée de programme à AFEM madame Nelly ADIDJA a fait savoir que cette activité qui selon elle vise à renforcer la cohésion sociale intercommunautaire revient dans le cadre du projet intitulé « alerte précoce pour la collecte des données/rumeurs pour la prévention et la lutte contre les discours de haine, les fausses nouvelles, la désinformation à travers les médias et la sensibilisation des communautés au sud Kivu ». Ce dernier, ajoute-t-elle, trouve sa place pendant la période pré-électorale, électorale et post-électorale.

Notre source pense que ces assises permettront aux bénéficiaires de disséminer la bonne information pour mieux jouer leur rôle de prévenir et lutter contre la circulation des messages et discours haineux liés aux enjeux électoraux en adoptant un comportement responsable au sein de leurs communautés.

« Amener les membres de la société civile à mieux jouer leurs rôles de partisans de la paix, étant donné que notre pays la RDC fait face à des conflits multidimensionnels depuis des décennies, est l’une de nos plus grandes motivations d’organiser ces assises. » « Nous avons l’espoir que les bénéficiaires de cette formation vont capitaliser la matière apprise en faisant le monitoring des discours de haine, et bien les défendre sur le terrain pour le bien-êtrde la communauté », a-t-ajouté.

De leur part, les participants disent remercier les organisateurs de cette activité qui a ajouté une nouvelle connaissance sur leur savoir en donnant des éclaircissements qui permettent la dissémination de la bonne information et la lutte contre les rumeurs et désinformation au sein de leurs communautés.

« La matière dispensée au cours de cet atelier par la facilitatrice Madame Alice W’IRAGI que nous remercions beaucoup nous a été très bénéfique par le fait qu’elle nous a permis de découvrir, différencier et comprendre plusieurs questions liées aux discours de haine et rumeurs. » Nous promettons de faire sa restituer auprès de nos structures et la vulgariser au sein de nos communautés pour prôner la paix et le renforcement de la cohésion sociale au sud kivu. » Explique certains d’entre eux.

Signalons que ces assises qui ont rassemblé pendant deux jours quatre membres de noyaux clubs d’écoute, trois journalistes des médias communautaires, cinq leaders religieux, trois acteurs de la société civile et cinq membres des mouvements des jeunes s’est tenues à l’hôtel touriste qui se situe non loin de la place Mulamba en commune d’Ibanda.

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

Bukavu : Le centre de monitoring des médias invite les journalistes au professionnalisme dans leur production

Le centre de monitoring des médias du Sud-Kivu vient de présenter à la presse de la ville de Bukavu les résultats des données de monitoring prélevées auprès des différents medias de la place au cours de la période allant de juillet jusqu’en septembre 2023.

C’était au cours d’une séance de restitution tenue le vendredi 24 novembre de l’année en cours dans la salle de l’hôtel BELVEDERE en commune d’Ibanda.

Pour Darius KITOKA, président de l’union nationale de la presse du Congo/Section du Sud-Kivu, cette séance  est organisée dans le but d’améliorer les prestations journalistiques et contribuer à la consolidation de la paix dans la province du Sud-Kivu.

Au cours de ces assises, l’observateur et analyste de la centrale de monitoring des médias Dieudonné KYALONDAWA, précise que ces enquêtes ont concerné cinq medias de la place dont JAMBO FM, BUKAVU FM, VISION SHALA, VOX KIVU et LA RTNC. Il ajoute que durant ces trois mois, 130 journaux et 38 émissions ont étés répertoriés. Ces derniers ajoute-t-il ont présenté  quatre délits de presse commis par certains invités des différentes émissions.

« Nous avons monitoré 130 journaux et 38 émissions dont parmi eux cinq émissions sportives et 33 d’origine politique, économique et sociale. Dans ces émissions, nous avons prélevé 4 délits de presse commis par les invités. Nous avons quand même constaté une amélioration pour ce deuxième trimestre comparativement au premier qui avait enregistré 12 délits. Outre cela, des dérapages liés au manque de technicité, à la monotonie des invités des émissions et les informations incomplètes ont été remarqués par certains medias  ».

Darius KITOKA demande aux professionnels de la plume et du micro de prendre l’autorité de recadrer leurs invités lors de la présentation des émissions afin d’éviter des dérapages qui peuvent surgir.

Gisèle BASHWIRA

Le centre de monitoring des médias du Sud-Kivu vient de présenter à la presse de la ville de Bukavu les résultats des données de monitoring prélevées auprès des différents medias de la place au cours de la période allant de juillet jusqu’en septembre 2023.

C’était au cours d’une séance de restitution tenue le vendredi 24 novembre de l’année en cours dans la salle de l’hôtel BELVEDERE en commune d’Ibanda.

Pour Darius KITOKA, président de l’union nationale de la presse du Congo/Section du Sud-Kivu, cette séance  est organisée dans le but d’améliorer les prestations journalistiques et contribuer à la consolidation de la paix dans la province du Sud-Kivu.

Au cours de ces assises, l’observateur et analyste de la centrale de monitoring des médias Dieudonné KYALONDAWA, précise que ces enquêtes ont concerné cinq medias de la place dont JAMBO FM, BUKAVU FM, VISION SHALA, VOX KIVU et LA RTNC. Il ajoute que durant ces trois mois, 130 journaux et 38 émissions ont étés répertoriés. Ces derniers ajoute-t-il ont présenté  quatre délits de presse commis par certains invités des différentes émissions.

« Nous avons monitoré 130 journaux et 38 émissions dont parmi eux cinq émissions sportives et 33 d’origine politique, économique et sociale. Dans ces émissions, nous avons prélevé 4 délits de presse commis par les invités. Nous avons quand même constaté une amélioration pour ce deuxième trimestre comparativement au premier qui avait enregistré 12 délits. Outre cela, des dérapages liés au manque de technicité, à la monotonie des invités des émissions et les informations incomplètes ont été remarqués par certains médias  ».

Darius KITOKA demande aux professionnels de la plume et du micro de prendre l’autorité de recadrer leurs invités lors de la présentation des émissions afin d’éviter des dérapages qui peuvent surgir.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

SUD KIVU/ENVIRONEMENT : LE RESEAU SPACE CLIMAT ET SES PARTENAIRES INVITENT LES HABITANTS A S’APPROPRIER LA PROTECTION DE LA BIODIVERSITE POUR LUTTER CONTRE LE RECHAUFEMENT CLIMATIQUE

Dans le cadre de sensibiliser la population du sud Kivu sur les questions liées à la protection de l’environnement, Le réseau « ESPACE CLIMAT » en partenariat avec l’initiative « CONSTRUIRE ENSEMBLE »  et différentes structures œuvrant dans ce même domaine viennent de tenir la première Edition de dîner écologique ce jeudi 21 septembre 2023.

Une activité organisée sous le thème « la place de la biodiversité dans la conservation de la nature et la lutte contre le réchauffement climatique au sud Kivu ».

Selon la représentante de l’initiative construire ensemble, madame Thérèse BORA, les habitants doivent s’unir comme un seul homme en mettant la protection de la biodiversité à la première place pour une bonne conservation de la nature et lutter contre le réchauffement climatique au sud Kivu.

De sa part, le représentant provincial du réseau espace climat, monsieur Espoir BALAGALIZA pense que les responsables des différentes structures et institutions devront contribuer à la protection de la bio diversité en renforçant les sensibilisations liées à cette question à tous les niveaux.

« L’implication de toute personne est d’importance capitale pour réussir cette lutte. Il est nécessaire de sensibiliser les peuples autochtones sur l’importance de vivre dans un climat sain en les invitant à devenir pionniers de l’écologie, il est également impératif de dispenser les cours liés à l’environnement dès l’école primaire, éviter le déboisement, évacuer les déchets plastiques et adopter des stratégies nécessaires dans la protection de la biodiversité. » a-t-il martelé

Notons que cette activité qui a réuni plusieurs responsables des organisations et structures œuvrant dans différents domaines à l’institut français de Bukavu, a été sanctionnée par la cérémonie de remise des certificats de mérites à des personnes qui se donnent corps et âmes pour protéger de l’environnement, et ceci en guise de récompense et encouragement.

 

Gisèle BASHWIRA

 

ByRolande CINAMA

Bukavu : 50 couples de la ville de Bukavu outillés sur la planification familiale et le VIH/SIDA

Dans l’objectif d’améliorer les conditions socio-sanitaires des communautés de la ville de Bukavu, l’organisation Uwezo Afrika Initiative a organisé une formation à l’intention de 50 couples sur la planification familiale et le VIH SIDA du 23 au 24 Aout 2023.

Au cours de cette formation, les notions sur la planification familiale ainsi que les infections sexuellement transmissibles avec un focus sur le VIH/ SIDA ont été abordé en soulignant les avantages de la Planification familiale sur tous les plans. A la fin de cette formation les participants se sont exprimés :

Pour madame LIONGO FATUMA « Je suis une mère de 8 enfants et mon mari et là. Je ne sais pas comment remercier l’organisation Uwezo Afrika pour cette initiative. Mon mari me parlait sans cesse de la PF vue le nombre d’enfants que nous avons et mon âge, je lui disais que cette affaire c’est pour les satanistes  et que je ne peux pas adhérer dans cette histoire, au fond de moi j’avais aussi ce besoin de limiter les naissances mais j’ignorais comment. Aujourd’hui grâce à l’organisation Uwezo Afrika Initiative nous venons d’apprendre les avantages de cette planification pour moi la mère, pour les enfants et pour toute la famille, en tout cas j’étais dans une très grande ignorance. Ici et maintenant nous avons pris la décision avec mon mari d’aller sans tarder à l’hôpital pour les examens et voir quelle méthode nous allons choisir, merci sincèrement UAI ».

Quant à Monsieur KUBISA FILA Le mari de madame LIONGO FATUMA ; c’est un sentiment de satisfaction « je ne peux que dire merci beaucoup pour cette initiative, comme l’a dit ma femme nous avons 8 enfants, avec la situation économique actuelle du pays, répondre à tous les besoins de ces enfants n’est pas facile ;  tout le temps, je disais à ma femme de parler avec d’autres femmes pour comprendre comment elles font pour ne pas tomber enceinte rapidement et elle me répondait que ces autres femmes utilisent les méthodes de  PF mais qu’elle ne pouvait jamais le faire. Lorsque nous avons reçu l’invitation de cette formation, j’ai dit à ma femme de laisser tout et venir écouter parce que en lisant le thème de la formation j’avais foi que ma requête va enfin trouver une solution ; et voilà je suis satisfait par les enseignements reçus qui sont arrivé à convaincre ma femme et déjà en sortant d’ici nous allons nous rendre à l’hôpital pour plus de détails.

Comme ce couple, beaucoup d’autres vivent dans l’ignorance et d’autres personnes pensent que c’est une histoire d’une catégorie de personnes. C’est comme monsieur MAKWAYA BUTA « Personnellement, je pensais que la PF était l’histoire des femmes et c’est ce que je n’arrêtais de dire à ma femme ; quand elle tombait enceinte j’étais le premier à la réprimander  et pourtant quand elle me demande  d’utiliser le préservatif, je refuse, mais je faisais toujours tomber la faute sur elle, mais aujourd’hui je viens d’apprendre que la Planification familiale est une affaire de deux personnes, j’ai honte de moi-même. Je promets que la matière reçue ne va pas rester entre nous, je vais aussi sensibiliser mes collègues de service. Aussi une demande à UAI d’élargir ces genres des formations dans chaque territoire pour aider les couples qui sont comme moi ».

Notons que cette activité rentre dans le cadre du projet « Des communautés sensibles au genre et VIH SIDA au Sud-Kivu » sous l’appui financier de la Fondation de France.

Marie Thérèse Cito

ByRolande CINAMA

Bukavu : des femmes et filles lancées dans l’entrepreneuriat par Uwezo Afrika Initiative

Au total 58 femmes et filles de la ville de Bukavu ont été formées sur la confection des œuvres d’arts plastiques et l’autonomisation économique. Ces chiffres ont été présentés auprès des leurs points focaux lors d’un atelier de clôture officielle du projet ‘’Plus d’autonomie financière, plus de dignité pour les filles et femmes du Sud Kivu’’ ce mardi 15 août 2023, à Bukavu.

Ces dernières ont appris le traçage des bijoux, le plaquage des bracelets, des sacs, des souliers, des sous-plats, ainsi que la fabrication des pinces à cheveux. Elles ont également été capacité sur les notions, telles que la diversification de leurs productions pour faciliter l’écoulement, la suppression de leurs besoins non-prioritaires pour minimiser les coûts et adapter les charges à leurs avoirs mensuels, la création des activités génératrices de revenus leur ont été donnés pour leur autonomisation financière et économique.

Par ailleurs, cette organisation leur a octroyé également un kit composé des pagnes, ciseaux, triplex, bracelets, paquet de rondelles et de boucliers, etc. afin de les aider à confectionner plus d’œuvres pour leur autonomisation économique.

Madame Joëlle Bufole chargée de programme chez Uwezo Afrika Initiative, revient sur les stratégies mises en place pour permettre l’écoulement des produits.

« Uwezo ne va que collaborer avec ces femmes lors des grandes activités dans la ville, parce que comme nous faisons la fabrication des œuvres d’art depuis 4 ans déjà et que dans des grandes activités, nous louons un stand où nous vendons nos produits. Uwezo va communiquer avec ces dernières pour que celles qui seront prêtent, puissent également amener leurs œuvres produites pour exposer ensemble, «  explique-t-elle.

Madame Alice Banyesize, l’une des bénéficiaires de ce projet, remercie Uwezo Afrika Initiative et Carter Center de faire d’elle une fille autonome. Elle plaide également qu’on puisse trouver le moyen de financement pour que d’autres femmes et filles bénéficient de ce projet.

 » Je remercie beaucoup Uwezo Afrika  parce qu’elles m’a donné les matériels et les idées de bien fabriquer les bijoux, les sacs en main. Je couvre même les souliers avec les pagnes. Depuis que j’ai bénéficié ce projet, je ne manque plus le pain a donné à mes enfants, savon et autres pour répondre aux besoins de ma famille »a t-elle remerciée.

Notons que ce projet a duré six mois d’apprentissage et était financé par Carter Center.

Mitterrand Rukozo

freemediardc.info