Sous l’appui financier du PNUD, l’Association des femmes des médias (AFEM) vient d’outiller vingt membres de la société civile sur la lutte contre les discours de haine au sein de leurs communautés. Ceci dans le but de doter ces derniers des techniques et stratégies à utiliser pendant l’exécution de leur rôle capital qui n’est rien d’autre que la lutte contre des conflits multidimensionnels liés à la divergence culturelle dans leur communauté.
Lors de ces assises, la chargée de programme à AFEM madame Nelly ADIDJA a fait savoir que cette activité qui selon elle vise à renforcer la cohésion sociale intercommunautaire revient dans le cadre du projet intitulé « alerte précoce pour la collecte des données/rumeurs pour la prévention et la lutte contre les discours de haine, les fausses nouvelles, la désinformation à travers les médias et la sensibilisation des communautés au sud Kivu ». Ce dernier, ajoute-t-elle, trouve sa place pendant la période pré-électorale, électorale et post-électorale.
Notre source pense que ces assises permettront aux bénéficiaires de disséminer la bonne information pour mieux jouer leur rôle de prévenir et lutter contre la circulation des messages et discours haineux liés aux enjeux électoraux en adoptant un comportement responsable au sein de leurs communautés.
« Amener les membres de la société civile à mieux jouer leurs rôles de partisans de la paix, étant donné que notre pays la RDC fait face à des conflits multidimensionnels depuis des décennies, est l’une de nos plus grandes motivations d’organiser ces assises. » « Nous avons l’espoir que les bénéficiaires de cette formation vont capitaliser la matière apprise en faisant le monitoring des discours de haine, et bien les défendre sur le terrain pour le bien-êtrde la communauté », a-t-ajouté.
De leur part, les participants disent remercier les organisateurs de cette activité qui a ajouté une nouvelle connaissance sur leur savoir en donnant des éclaircissements qui permettent la dissémination de la bonne information et la lutte contre les rumeurs et désinformation au sein de leurs communautés.
« La matière dispensée au cours de cet atelier par la facilitatrice Madame Alice W’IRAGI que nous remercions beaucoup nous a été très bénéfique par le fait qu’elle nous a permis de découvrir, différencier et comprendre plusieurs questions liées aux discours de haine et rumeurs. » Nous promettons de faire sa restituer auprès de nos structures et la vulgariser au sein de nos communautés pour prôner la paix et le renforcement de la cohésion sociale au sud kivu. » Explique certains d’entre eux.
Signalons que ces assises qui ont rassemblé pendant deux jours quatre membres de noyaux clubs d’écoute, trois journalistes des médias communautaires, cinq leaders religieux, trois acteurs de la société civile et cinq membres des mouvements des jeunes s’est tenues à l’hôtel touriste qui se situe non loin de la place Mulamba en commune d’Ibanda.
Gisèle BASHWIRA