Le collectif Bukavu slam session a mis en place la plateforme « Slam action ». Un projet qui rassemble les communautés à travers le slam poésie. Le projet est soutenu par l’ambassade de France en République Démocratique du Congo et le réseau initiative construire.
La motivation résulte de la mise en place d’un noyau de réflexion sur des questions des relations des pays des grands-lacs africains, mais également des relations France-Afrique.
Mérou Mushagalusa, membre du collectif Bukavu slam session, soutient que le projet vient répondre au besoin de manque des structures culturelles rassemblant la population autours des thèmes consistant à dire, agir et changer le monde pour son émancipation.
« Aujourd’hui le pays traverse un moment particulier de son histoire faisant étant d’une crise sécuritaire, comme c’est le cas d’ailleurs pendant 30 ans. Il est nécessaire que les gens discutent sur ces questions », dit-il.
Le deuxième objectif pour lui, est de toucher des questions liées à la gouvernance et l’environnement.
« Nous sommes dans un coin du monde où le respect de l’environnement n’est pas observé. Nous avons besoin de ramener cette question sur la table pour comprendre ce qui se passe et comprendre encore que la nature et l’écosystème ont besoin de nous », ajoute Mérou Mushagalusa.
Dans la mise en œuvre de ce projet, des résidences et spectacles sont prévus. Déjà une résidence d’une semaine a réuni des jeunes artistes. Ils ont discuté autours des questions liées aux relations internationales, l’environnement, et la bonne gouvernance, découlant sur un spectacle « Franc sans Fric », le 10 Mai 2025 à Mashujaa Art Center.
« Ces jeunes ont eu 5 jours de résidence d’écriture et création sur les thématiques de la paix, la bonne gouvernance, les relations France-Afrique, et l’environnement »
Le collectif Bukavu Slam Session attend toucher plus des communautés et qu’ensemble ils puissent changer le monde. L’idée est d’étendre le projet dans la région des grands lacs africains où des défis sécuritaires, environnementaux et de gouvernance sont documentés.
David BYADUNIA