Des artistes femmes de la ville de Bukavu participent à la promotion de la cohésion sociale dans leurs entités. Ceci dans le but de prôner le vivre ensemble au sein des communautés de l’Est de la République démocratique du Congo, victimes des instabilités sécuritaires.
Certaines d’entre elles, ont lors d’un entretien avec la chaine culturelle, rassuré que leurs talents jouent un rôle crucial dans la résilience et la détraumatisation de la population en cette période crise sécuritaire et humanitaire.
Jeanne Mitima par exemple évoluant dans la musique à Bukavu affirme que son travail constitue une thérapie en redonnant de l’espoir à la population meurtrie.
En manque d’espace d’exposition des leurs talents dans des zones touchées par la guerre, les femmes artistes ont opté pour les réseaux sociaux pour proclamer la paix et le vivre ensemble.
« Je travaille pour que mes contenus atteignent le maximum de public et qu’ils constituent un remède aux blessures qui se lisent sur le visage des habitants », déclare Jeanne Mitima.
L’art face à la crise
Malgré la crise, le secteur artistique n’est pas réduit au silence. Des aristés se focalisent sur la promotion de la cohésion sociale.
Joséphine Kakasi, une jeune fille évoluant dans le groupe « Compagnie des arts africains pour la culture » témoigne que malgré la situation inquiétante son groupe œuvre pour l’intérêt communautaire. Il rassemble des personnes des tributs différentes autour des thèmes d’espoir et de résilience et de la cohabitation pacifique.
« Ces rassemblements des différentes catégories des personnes renforcent le respect mutuel et combat en même temps des discriminations tribales au seins des communautés », soutient-elle.
Ces productions sont, pour ces artistes, une des meilleures stratégies de lutte contre des intolérances et discriminations, mais briser les liens qui tuent à petit feu la cohabitation pacifique dans la région des grands-lacs.
Ces femmes artistes lancent un appel à soutien aux organisations et opérateurs culturels pour qu’ensemble puissent guérir la population des traumatismes liés à la crise actuelle.
Gisèle BASHWIRA et Emmanuela MUGISHO.