Journaliste au média « Le souverain libre » depuis bientôt deux ans,  Joelle Bufole plaide pour la promotion des droits des femmes dans la province du Sud-Kivu et en RDC en général, grâce à sa plume et sa voix. Ce qui vient de lui falloir le 3ième prix “Jeune femme journaliste” décerné par l’Union Congolaise des Femmes des Médias, UCOFEM en sigle, le 3 Mai 2020, à l’occasion de la journée international de la liberté de la presse.

 

Des femmes battues qui meurent en silence, tel est le titre de l’article soumis par Joëlle Bufole au concours lancé par UCOFEM. “J’hésitais entre un article qui parle des femmes porte-faits qui se battent pour la survie de leurs familles et celui-là. Mais lorsque mes recherches m’ont révélé que 4 femmes sur 10 subissent des violences conjugales et en meurent et plusieurs d’entre elles n’en parlent pas, j’ai trouvé juste de briser ce silence et de dénoncer pour que les femmes trouvent aussi le courage d’aller en justice et plaider leurs causes”, explique cette jeune femme, d’un air serein.

Choquée par les violations des droits des femmes dans les foyers, Joëlle Bufule dénonce les problèmes que subissent cette catégorie des femmes qui sont battues par leurs conjoints et qui se meurent en silence car les traditions et coutumes rétrogrades ne les encouragent pas à parler des problèmes de leurs foyers et prônent la supériorité des hommes sur les femmes .

 

A l’instar de plusieurs femmes journalistes de sa province natale, le Sud Kivu, Joëlle Bufole ambitionne un jour être à la tête d’un média spécialisé pour la promotion des droits de la femme et de l’environnement. Pour elle ce prix l’encourage à rencontrer les femmes en situation difficile, tel que celles dont l’histoire est relatée dans l’article, afin de leur donner espoir et ne plus garder le silence face aux atrocités qu’elles subissent.

 

Il sied de signaler que Joëlle Bufule est détentrice d’un Diplôme en Informatique de Gestion de l’Université Catholique de Bukavu, elle fait ses débuts dans la presse dans le média Jambo Rdc, après sa formation à l’école technique du journalisme ETJ. Elle invite ses consœurs jeunes femmes journaliste de travailler dur afin de réussir tout en étant sensible aux problèmes qui affectent d’autres femmes.