Sud-Kivu/J.I. du diabète : Le Capsa revient sur les causes et moyens de prévention tout en invitant ses porteurs à la prise en charge

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Sud-Kivu/J.I. du diabète : Le Capsa revient sur les causes et moyens de prévention tout en invitant ses porteurs à la prise en charge

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale du diabète, l’organisation Centre d’appui à la promotion de la santé, CAPSA vient de tenir une conférence sous le thème : « L’accès aux soins du diabète ». Ceci dans le but de sensibiliser la population sur la prévention de cette maladie qui selon l’Organisation mondiale de la santé ravage environ quatre millions de personnes au monde.

Pour Marie MIGANI, directrice du CAPSA, ces assises visent également à interpeller les autorités sanitaires, politico-administratives, les organes de la société civile ainsi que des responsables des organisations sur les problèmes auxquels se heurtent les porteurs de cette maladie, dont parmi eux figure le non accès aux soins de qualité lié au prix élevé qu’impose ce service.

« À travers cette conférence, nous avons voulu mettre un accent sur les conséquences sociales de cette maladie qui avec le temps finira par causer des inégalités sociales. Nous pensons que l’interpellation et l’implication de chaque membre de la société est d’importance capitale afin d’essayer de mettre une barrière à cette hausse outrancière de cas diabétiques. Tout le monde doit être informé sur le danger et la progression de cette maladie, afin de prendre des mesures préventives et de prise en charge pour de combattre sa multiplicité. », explique Marie MIGANI.

Cette activité a connu les interventions des différents médecins pour une bonne compréhension du thème abordé.

Il s’agit entre autres du docteur Dieudonné BIHEHE, qui a montré quelques facteurs causaux du diabète dont parmi eux la sédentarité, l’hérédité, la mauvaise hygiène alimentaire, pour ne citer que celles-là.

« Le diabète est héréditaire, car si les deux parents sont diabétiques, l’enfant a 90 % de chance d’en attraper. Si un des parents est diabétique, l’enfant a 50 % de chance d’en avoir aussi ; la mauvaise hygiène alimentaire et la sédentarité accumulent cette maladie surtout si la personne ne veut pas marcher à pied ou même faire du sport. » Également, si à la naissance l’enfant dépasse 2,5 à 3,5 kg, la mère et les enfants courent le risque de faire le diabète. Chaque personne normale a 4 % de chance de faire le diabète, donc tout le monde est concerné et par conséquent appelé à appliquer les méthodes préventives du diabète. »

Le docteur MORISHO, pour sa part, ajoute que le non-respect du régime alimentaire chez les diabétiques conduit à la défaillance du système immunitaire qui à son tour occasionne de multiples infections chez le malade.

À son tour, le docteur Landy MUGISHO est revenu sur les signes que présente le porteur du diabète et sa prise en charge pour permettre au malade de prendre soin de lui en respectant les recommandations du médecin.

« Beaucoup de malades dans la société ne se connaissent pas, d’où la sensibilisation aux hôpitaux de dépister chaque patient même s’il ne présente pas des symptômes du diabète, dit-on, éduquer pour protéger l’avenir. »

La journée internationale du diabète est célébrée le 14 Novembre de chaque année. Le thème de cette journée pour la période 2021-2023  est « l’accès aux soins du diabète »,  ce qui signifie l’importance des efforts déployés en matière de la prévention.

Marie Thérèse CITO

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