Author Archive Rolande CINAMA

ByRolande CINAMA

SUD KIVU : L’ACTEUR DE LA GOUVERNANCE DIDIER KATEMBERA PROMET L’ACCOMPAGNEMENT DE L’ART LOCAL GRACE A L’INITIATIVE DU CLUB DES JEUNES BADILIKA D’IBANDA

Le club des jeunes BADILIKA de la commune d’ibanda vient de réunir des artistes, acteurs politique et les responsables différentes organisations  autour de la thématique : « L’artivisme et gouvernance ». Ceci dans le but favoriser la collaboration entre les artistes et acteurs de la gouvernance pour le progrès de l’art local.

Pour la présidente de cette structure des jeunes KARDAROSE MUSHAGALUSA, ces assises permettent aux artistes de connaitre  leurs droits et devoirs afin de travailler en toute sécurité.

                                                                              « Nous avons trouvé la nécessite d’organiser ce face à face entre acteurs de la gouvernance, responsables des organisations et des artistes pour d’abord créer une collaboration entre eux et permettre aux artistes de comprendre leurs droits et devoirs afin d’en tenir compte lors de la conception de leurs œuvres. C’est également une occasion de comprendre leur rôle dans la construction d’une société inclusive et participative ».

L’un des agents de la gouvernance du Sud-Kivu ayant pris part à cette activité Didier KATEMBERA, a promis d’élaborer un édit portant protection et accompagnement des artistes pour la valorisation de l’art local.

« L’accompagnement des artiste par les acteurs politique est d’une importance très capital pour leur épanouissement. Aa  travers un édit qui sera bientôt élaboré, nous comptons relever les défis qui entravent le secteur culturel en province afin de permettre à l’artiste de vivre de son art. »

Des artistes présent à ces échanges disent remercier le club des jeunes BADILIKA de la commune d’ibanda pour cette initiative qui a ajouté un plus à leurs connaissances.

Ces derniers s’engagent à tenir compte de la matière acquise lors de leurs productions pour l’intérêt de la communauté.

Cette conférence s’est tenue dans la salle CLAC de l’athénée d’ibanda en date du 28 mars 2024.

ByRolande CINAMA

Bukavu : Embarras de femmes, un Film pour l’affranchissement total de l’Artiste femme

Le film documentaire « Embarras des femmes » vient d’être présenté au public de Bukavu.  C’était lors de la projection intervenue le jeudi 28 mars à la salle de l’institut Français de Bukavu.  Au travers ce titre, le réalisateur de ce film Revocatus NAMEGABE a noté que la société ne lâche pas totalement la femme qui se lance dans l’art. Une situation qui s’explique selon lui par des préjugés et regard dissuasif  dont elle est souvent victime.  Ces faits traduisent  le  flou dans sa tête quant au choix  à opérer entre l’art et la société.  Cette réflexion nourrie a poussé sa structure 3TMIS a organisée une matinée de partage avec ces femmes artistes. A l’issue de ce cadre d’échange, des femmes ont parlé de la situation  de leur métier sans vergogne. Ces idées ont ainsi donné naissance à la conception d’un film qui n’indexe  pas la femme dans l’art mais plutôt évoque ces atouts dans ce secteur.

« Nous nous sommes rendus compte que la société ne donne pas son quitus pour une femme passionnée de l’art, et pourtant leur présence sur scène émerveille  le public qui vient assistant à leurs prestations quotidienne.  Une personne disposant d’un talent chercher toujours à démontrer cela a la communauté, cependant toute interdiction n’est vue comme une frustration pour l’artiste révèle notre source. »

Une interpellation est donc adressée à toute la communauté à accompagner ces braves artistes. Il estime que l’exercice de la profession d’artiste ne doit pas coller des qualificatifs déshonorant à la femme, que ça soit dans l’humour, la musique, la danse, la percussion, le cinéma, le théâtre, le slam et autres domaines, la communauté ne doit pas murir des pensées subjectives sur la carrière artistique de la femme.

« En produisant et en diffusant ce film documentaire, c’est  une manière pour nous d’amenée la société  à accepter le travail qu’exerce la femme artiste. C’est aussi l’occasion d’appeler à une mobilisation sans relâche au domaine et discipline choisit par la femme. Des femmes artistes fondent en larmes face aux regards et jugements sociétal sur leur profession d’artiste. Il faut que nous donnions la liberté à la femme en écoutant et en appréhendant des messages véhiculés lors de leur production conclut Revocatus NAMEGABE  ».

Cette projection a réuni des artistes des domaines divers  et opérateurs culturels de la province du sud kivu, des organisations étatiques et non étatiques, des élus provinciaux  ainsi que des responsables des communes de Bukavu.

ByRolande CINAMA

BUKAVU : 15 PROFESSIONNELLES DES MEDIAS SENSIBILISE PAR LA RADIO OKAPI POUR FAIRE FACE A LA DESINFORMATION ET DISCOURS DE HAINE

La radio okapi de Bukavu vient d’outiller quinze journalistes de radios communautaires de la place  sur les stratégies adoptés pour lutter contre la propagation des fausses informations et discours de haines. C’était lors d’un atelier tenu au quartier général de la MONUSCO le mardi 19 mars 2O24.

Pour l’un des facilitateurs du jour, madame MIREILLE MOLEKA, cette activité est inscrite dans  la première étape des activités de sensibilisation prévu par la radio OKAPI par rapport à cette question.

Elle renseigne que ces assises organisés à l’intention des professionnels de médias vise à limiter la propagation des infos afin de combattre toutes violences pouvant en découler et prôner la cohabitation pacifique entre membres des différentes communautés.

« En tant que sensibilisateurs sur les questions de discours de haine de désinformation, nous avons trouvé la nécessité de réunir des journalistes de radios communautaires pour les faire comprendre les dangers auxquels sont exposés les membres des communautés suite à la propagation des messages d’incitation à la haine et désinformation. Nous les avons montré leur importance dans cette lutte à travers leurs plumes, micro et caméras, et cela dans le respect de certaines règles et stratégies afin contribuer à la paix social » a-t-elle dit

A leur tour, les participants disent être satisfaits de la matière apprise car cette dernière les a révélé leur rôle qui est d’une grande importance dans la cohabitation pacifique intercommunautaires. Ils s’engagent à fournir des informations claires et vérifiées pour semer un climat d’entente dans le chef de la population.

« Nous avons compris notre importance dans la société qui permet à la population d’avoir des éclaircissement sur certaines informations pouvant inciter à la haine. Nous tacherons les sensibiliser pour ne pas être emportés par tout rimeur sans savoir son origine et l’intention de son auteur » explique certains d’entre eux.

Pour les étapes suivantes, Cette formation réunira d’autres journalistes de radios communautaires de la ville de Bukavu et des différents territoires de la province du sud Kivu.

Gisèle BASHWIRA.

 

ByRolande CINAMA

Sud-Kivu : Plus de 80% des adolescentes ne sont pas favorables à l’avortement et contraception sécurisés

La division provinciale de la santé, DPS Sud-Kivu vient de présenter devant les responsables des organisations, structures sanitaires, et étatiques des résultats obtenus après des études menées sur les connaissances, attitudes, et pratiques des adolescentes et jeunes filles sur la contraception  et avortement dans les zones de santé de MITI-MURHESA et KADUTU.

C’était lors d’un atelier de dissémination tenu mardi 31 octobre 2023 dans la salle de réunion de l’hôtel Elizabeth de Bukavu.

Appuyée financièrement par le projet d’appui au renforcement du système de santé et accès à l’intervention de la santé sexuelle et reproductive (PARSS-SSR), ces études menées par le programme national santé de l’adolescent (PNSA) ont  couvert quatre zones santé de la division provinciale de la santé de Kinshasa et deux du Sud-Kivu dont Kadutu et Miti-Murhesa.

Pour Pierrette MUANDA, point focal de ce projet d’appui, les résultats de ces études  ont prouvé que la majorité des enquêtées ne sont pas favorable à l’avortement et contraception sécurisés, pourtant important dans le respect des dispositions prévues par le protocole de Maputo.

Ce comportement ajoute-elle,  favorise la multiplicité des lieux des fortunes et clandestins pour se faire avorter, la multiplication des personnes pratiquant les avortements et plusieurs autres facteurs mettant en danger la vie de l’adolescente et de la jeune fille.

« Nous avons utilisé deux approches pour mener cette étude. L’approche quantitative a concerné les enquêtes auprès des jeunes et adolescents rencontrés dans les ménages, et  celle qualitative nous a permis d’organiser  les focus groupes auprès des adolescents et jeunes. Mais également mener l’entretien semi dirigé auprès des prestataires des soins dont la majorité d’entre eux est contre la demande des soins d’avortement par les jeunes filles car selon eux, cela entrainerait une hausse de cas d’avortement dans la communauté pourtant la majorité d’entre ces adolescentes sont favorables à l’avortement dans les conditions du protocole de Maputo pour préserver la santé physique et mentale de la mère ».

Le protocole de Maputo adopté en 2003, constitue l’un des premiers cadres juridiques pour la protection des droits et des libertés des femmes et des jeunes filles en Afrique. Il reconnaît l’accès à un avortement médicalisé dans certaines conditions tel un droit humain dont les femmes doivent jouir sans restriction. Ces conditions sont telles qu’en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.

120 adolescents et jeunes dont l’âge varie entre 15 et 24ans en raison de 80 dans la zone de santé de Kinshasa et 40 du Sud-Kivu et 12 prestataires des soins parmi eux 8 de Kinshasa et 4 du Sud-Kivu ont étés concernés par ces enquêtes qui se sont déroulés du 02 au 10 avril 2023.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

BUKAVU : LE COLLECTIF KARHERA SLAM VIENT DE COMMUNIER AVEC LE PUBLIC A TRAVERS LE FESTIVAL « IDURHU ».

La ville de Bukavu vient de vibrer au rythme d’un festival slam dénommée IDURHU. Une activité organisée par le collectif « KARHERA SLAM » pour égailler le public à travers une nouvelle création artistique qui est le slam.

Lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, le coordonnateur de ce collectif FRANCOIS ROMEL a fait savoir qu’a cette deuxième édition, l’évènement IDURHU s’est  produit sous forme d’une tournée dans la ville de Bukavu pour donner la chance à la majeure partie des slameurs locaux d’exposer leurs talents devant le grand public.

Il ajoute que pendant trois jours, plusieurs activités dont le slam, l’humour, la musique et autres créations artistiques ont été au rendez-vous dans différents coins de la ville de Bukavu pour faire valoir le nom du slam qui semble être ignoré par la plupart de la population.

« Pour cette deuxième Edition, le festival IDURHU vient de réunir au tour du slam des artistes des disciplines confondues venus des différents coins de la sous-région des pays des grands lacs pour non seulement égailler le public mais aussi partager leur expérience avec des artistes locaux. Durant trois jours, nous avons communié avec le public de Bukavu à travers le slam, l’humour, la musique et autres création artistique pour donner un sens au slam. Ces activités se sont déroulées le 27 à l’institut français à partir de 17h00 sous une entrée libre, le 28 nous avons été au terrain de basket de l’Université Evangélique en Afrique au quartier PANZI, et le 29 novembre de l’année en cours, nous avons clôturé ces activité dans la salle Concordia de Bukavu ». explique ce jeune artiste.

Pour cette édition de 2023, festival IDURHU qui veut dire chaleur en français s’est produit sous deux volets dont le slam au féminin intervenu au mois de mars dernier et le festival du slam tenue en octobre.

ByRolande CINAMA

Bukavu : « Zéro Misère », Un festival de lutte contre la vulnérabilité à Bukavu.

La deuxième édition du festival zéro misère s’est tenue le 22 octobre à Bukavu. Cet évènement annuel de lutte et d’éveil  contre la misère veut donner une place de choix à toutes les catégories sociales.

Au travers la danse, la musique, le folklore, les jeux concours, les gestes acrobatiques et autres les organisateurs mènent une action de fin de la misère dans les familles.

Serge KIBUKILA  dit «  Franga MBELE » renseigne que  ce festival  est une réponse à la misère vécu dans certaines familles. Pour lui, l’idée est de mettre de côté les écarts sociaux des avoirs. D’où la réunion de toutes ces catégories afin de valoriser les atouts des personnes vulnérables dans la communauté.

« Ce festival pour nous est une manifestation d’expression culturelle au travers plusieurs arts. Pour nous, c’est un marché de  rencontre entre les moins nantis et les plus nantis.  Nous voulons que ce festival réponde de manière efficiente à cette misère. C’est pour cela chaque année nous effectuons une cotisation lors de cette production pour sortir une personne dans cet état. La perspective est que les fonds récoltés servent de début d’entamer une activité génératrice des revenus pour le bien-être familial. Nous pensons  qu’au travers ce geste nous aurons de témoignage de resocialisation financière des démunis »

Serge KUBUKILA conclut en disant que l’unité dans tout ce qu’on pose comme action est nécessaire. Outre cela il appelle l’acceptation mutuelle sociale sans évocation des écarts.

Ce festival zéro misère a permis l’exposition artistique des produits, ainsi que ceux des divers entrepreneurs locaux de la ville de Bukavu.