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2ème édition du Requiem pour la Paix : Uwezo Afrika réuni des habitants au tour du feu pour honorer les victimes des guerres à Bukavu

L’organisation Uwezo Afrika Initiative poursuit avec des journées de réflexion couplées des soirées de témoignage en rapport avec le requiem pour la paix en République Démocratique du Congo.

Ce 08 Septembre 2021, c’est au tour du feu au cercle sportif de labotte en Commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu que différentes couches de la population se sont réunies pour témoigner de leur histoire de guerre depuis 1996.

Selon la directrice de Uwezo Afrika, Mme Douce Namwezi, cette soirée au tour du feu a pour objectif d’améliorer la compréhension du devoir de mémoire et du devoir de justice, honorer la mémoire des victimes en termes des lois et autres instruments juridiques nationaux et internationaux ainsi que d’autres initiatives locales.

Elle espère que des échanges au tour de l’histoire, qui malheureusement est de guerre et tueries, permettront à la population de prendre conscience des conséquences de la guerre et s’engager dans un processus de paix et réconciliation pour que cette situation ne se répète plus.

A l’occasion, des témoignages ont été faits. A l’instar du bâtonnier Thomas Lwango qui, dans son histoire de guerre tout en rappelant que la guerre, les tueries et massacres sont la conséquence de la richesse du sol et sous-sol de la République Démocratique du Congo.

De son côté, M. Shakolwe Konde a rappelé que les massacres de 1996 ont commencé par l’assassinat de l’archevêque de Bukavu, Christophe Muzihirwa Mwenengabo.

« Des gens ont été tuées en masse. Des femmes, hommes, jeunes et des malades ont été tués sur leurs lits d’hôpital. Ces personnes ont été enterrées dans des fausses communes à travers la ville de Bukavu. La même situation s’est produite dans les grandes agglomérations notamment à Nyangezi, Kavumu, Mugongo,… », témoignage-t-il.

Douche Namwezi fait savoir que cette approche revêt un caractère thérapeutique. Selon elle, le fait d’en parler permet aux victimes de se sentir soulager. Exemple de Kaniola en territoire de Walungu où des victimes ont, après témoignages, affirmé bien se sentir.

Au cours de cette deuxième édition du Requiem pour la Paix, des idées sur les approches et stratégies pour commémorer et honorer les morts, victimes des différentes guerres et conflits qu’a connu l’Est de la RDC depuis 1996 seront définies et à la fin de l’édition, un recueil collectif pourrait être produit sous forme d’anthologie. Ces soirées seront agrémentées par des chansons traditionnelles accompagnées d’instruments traditionnels.

Uwezo Afrika Initiative attend obtenir l’engagement des parties prenantes à militer et ou accompagner les initiatives de devoir de mémoire et de justice pour les victimes de différentes guerres de l’est de le République Démocratique du Congo.

La deuxième édition qui a débuté au mois de Février 2021, s’inscrit dans la logique de continuité de la première édition qui est de servir de devoir de mémoire et devoir de justice en mettant ensemble jeunes, vieux, femmes et hommes, qui partagent une même douleur et un même souvenir de deuil lié à des pertes d’êtres chers, vise la représentation d’un symbole d’union et de cohésion sociale nationale en offrant aux congolaises et congolais, une occasion de se recueillir autour d’une question qui les unit incontestablement et qu’ils ont en commun : la perte de plusieurs de leurs et le refus de la violence armée.

Rappel du Contexte

Afin de servir d’acte symbolique de mémoire, de recueillement et de deuil pour les congolaises et congolais qui ont vécu et vivent encore tant des morts, Uwezo Afrika Initiative met en œuvre, en partenariat avec la Coopération Suisse et acteurs et actrices locaux, nationaux et internationaux, l’initiative dénommée « Requiem pour la paix ». Cela, pour ne jamais oublier les milliers des victimes (vivantes et mortes) des conséquences directes et indirectes des guerres et des conflits armés sur toute l’étendue de la RD Congo depuis 25 ans, et agir pour que la paix véritable soit construite sur la réconciliation et la cohésion sociale.

Cette initiative a débuté au cours du mois de février 2020 lors de la première édition du requiem pour la paix et dont différentes activités ont lieu à Bukavu et à Goma, à savoir la prestation du requiem proprement dit ; des conférences de presse sur le pourquoi du requiem pour la paix et acquis à capitaliser les années à venir ; des contenus médiatiques (articles, témoignages, vidéos,…) et des journées de réflexion sur les actions concrètes à mener pour les prochaines étapes.

Avec libregrandlac.com

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Uwezo Afrika organise la 2ème édition du  »Requiem pour la Paix

L’organisation Uwezo Afrika en mémoire des victimes des crimes en République démocratique du Congo, vient d’organiser la deuxième édition du « Requiem pour la Paix ». C’était lors d’une soirée de témoignages et d’échange  « Autour du Feu » du centre culturel ECKA avec comme sujet : « le devoir de mémoire », le 08 Septembre.

Cette soirée a été organisée par Uwezo Afrika Initiative et s’inscrit dans le cadre des activités de la deuxième édition du « Requiem pour la Paix ».

C’est une façon d’appeler le peuple Congolais à se rappeler des victimes des massacres et tueries qui ont été rapportés au sud Kivu à cause des guerres à répétions signalés à L’Est de la RDC.

Au cours de cette soirée, les témoins et victimes de différentes guerres et tueries sont revenus sur les grands souvenirs qu’ils gardent de ces moments douloureux au Sud Kivu.

C’est le cas de Marie-Jeanne NYENYEZI M’BACHU, l’une des intervenants qui témoigne avoir vécu trois guerres et regrette que les femmes soient plus touchées soit directement ou indirectement.

Les autres témoins dont Thomas Lwanga et Gervais Cirhalwirhwa qui révèlent avoir vécu l’assassinat de l’archevêque Christophe MUNZIHIRWA, un triste mémoire soulignent-ils.

Pour sa part, Douce NAMWEZI, directrice de Uwezo Afrika Initiative, fait savoir qu’il est important que l’histoire de la RDC et du Sud Kivu en particulier soit écrite et racontée par les vrais témoins et vraies victimes avant qu’elle ne soit tard .

Douce Namwezi revient sur le contexte de l’activité

Douce Namwezi souligne que le mois d’octobre prochain sera consacré au volet culturel du Requiem pour la Paix qui mettra l’accent sur les chants pour pleurer les milliers des morts à cause des massacres perpétrés au Sud Kivu.

Cette rencontre s’est tenue autour du feu au cercle sportif de Labotte en commune d’Ibanda avec l’appui de la Coopération Suisse.

Avec mamaradio.info

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Bukavu : des hommes et femmes partagent les deuils et les atrocités de la guerre de l’Afdl.

Il y a de cela plus de 30 ans mais les plaies restent ouvertes. Uwezo Africa vient de réunir environ 70 personnes  autour du feu,  pour échanger sur les victimes de guerres et de tueries au Sud-Kivu. 

C’est hier dans l’enclos du Cercle sportif  à Labotte dans le quartier Ndendere. Cette partie de la municipalité d’Ibanda recèlerait quelques fosses communes.

La coordinatrice de cette organisation, Douce Namwezi, affirme l’activité de devoir de mémoire et de réclamation de la justice.

Des jeunes, Des  femmes et des hommes se mettent ensemble pour partager la même douleur et le même souvenir des deuils. Ils ont perdu des êtres chers.

L’exercice est un symbole d’union et de cohésion sociale nationale.

Il offre, aux Congolais et Congolaises, l’occasion de se recueillir autour d’une question qui les unit et qu’ils ont en commun.

Les participants ont témoigné longuement sur les atrocités et bavures, subies et vécues pendant et après la guerre de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, Afdl, C’était en 1996, il y a 25 ans.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet «  Requiem pour la paix ». La Coopération Suisse, DDC, accorde son appui financier  au projet.

Avec lesouverainlibre.info

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Bukavu : Uwezo Afrika Initiative réuni autour du feu pour le requiem de la paix

Autour du feu, plusieurs personnes de la ville de Bukavu, viennent d’échanger et de témoigner sur l’histoire de la guerre à l’Est de la RDC. C’était dans une soirée d’échange et de témoignage organisée par Uwezo Afrika Initiative dans le cadre des activités du Requiem pour la Paix ce mercredi 8 septembre 2021 au Cercle Sportif de Labotte en Commune d’Ibanda.

À en croire l’organisatrice, Madame Douce Namwezi, directrice de cette organisation de droit congolais, cette activité, a deux volets dont celui du devoir des mémoires et celui culturel.

« Cette activité a deux volets ; le devoir de mémoire qui consiste à raconter l’histoire des atrocités qu’à connu la République Démocratique du Congo et précisément à l’Est, pour qu’elle soit dite et connue par tous les Congolais. Ce n’est pas pour réouvrir la plaie, mais pour que tous les Congolais sache ce qui s’est réellement passer afin de prendre conscience pour que ça n’arrive plus. » Douce Namwezi.

Le second volet culturel, c’est celui des chants pour la Paix et les repos des âmes des personnes disparues. Les activités vont débuter en octobre 2021.

M’Bachou Bahati Nyenyezi Marie Jeanne, une activiste de la société civile du Sud-Kivu à l’époque, témoignage qu’elle a connu plusieurs guerres et celle de 1996 était une surprise.

 » J’ai témoigné ce que j’ai vécu lors de la guerre de l’AFDL en 1996. C’était une surprise. Personne ne pouvait croire qu’un petit pays comme nos voisins, pourrait nous envahir la RDC jusqu’à prendre Kinshasa. Nous étions dans une réunion à la cathédrale Notre-Dame de la paix de Bukavu avec l’archevêque, Christophe Munzihirwa quand la ville était déjà prise. En sortant nous sommes descendus vers la place Nyawera à pied et nous avions vu l’archevêque arrêté, son chauffeur a était assassiné ainsi que tout celui qui voulait intervenir. Nous avions pris la fuite. » A-t-elle témoignagé.

Elle demande aux Congolais d’être éveillé en faisant attention et en analysant toutes les informations qu’ils ont par rapport aux pays qui convoitissent leurs richesses afin de ne plus être surpris comme c’est fût le cas.

Signalons que la première édition avait connu la participation du prix Nobel, Docteur Dénis Mukwege et du Mgr François Xavier MAROY et qui continuent de soutenir cette action pour cette année 2021.

Avec freemediaRDC.info

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Sud-Kivu:Uwezo Afrika organise la deuxième édition du «Requiem pour la Paix»en mémoire des victimes des crimes

En marge de la deuxième édition du « Requiem pour la Paix » visant à immortaliser les victimes des différentes guerres qu’a connue la RDC depuis son indépendance, l’organisation non gouvernementale Uwezo Afrika Initiative vient de réaffirmer son attachement au devoir de mémoire et à la préservation du patrimoine mémoriel ce mercredi 8 septembre 2021.C’etait lors de la rencontre «Autour du Feu » du centre culturel ECKA pour une prise de conscience collective.

A cette occasion,les différents participants ont échangés sur le devoir de mémoire de victimes des différentes guerres et tueries en République Démocratique du Congo afin d’améliorer leur compréhension sur ce concept et d’identifier les instruments pouvant matérialiser ce devoir de mémoire.

A en croire madame Douce Namwezi directrice de l’organisation Uwezo Afrika Initiative qui s’est fait un devoir de raconter l’histoire du peuple congolais et militante pour la paix a fait savoir que la transmission des informations des crimes commis en RDC est un acte citoyen,une obligation morale afin de développer la connaissance historique et le devoir de mémoire car il faut agir pour que des évènements tragiques, sanglants ou douloureux ne se reproduisent pas

« Requiem pour la paix est une initiative qui a deux volet ,au fait un volet de plaidoyer par rapport au devoir de mémoire suite aux atrocités que le pays a connu pour que l’histoire soit écrite et soit dite aussi par le congolais et les congolaises eux-mêmes, c’est également une initiative artistique par rapport à son volet de chants car le Requiem c’est vraiment un deuil pour chanter pour le repos des âmes disparus et en Octobre bientôt il aura ce volet culturel. Aujhourd’hui on est dans ce devoir de mémoire pour parler, raconter et apprendre notre histoire »a-t-elle martelée.

Vue des participants au requiem pour la paix lors de la rencontre autour du feu en ville de Bukavu @ Crédit Photo Divin Cirimwani

De son coté madame M’Bachou Nyenyezi Marie-Jeanne, témoin oculaire des crimes commis en RDC affirme que ce travail de mémoire participe à la cohésion sociale pour les jeunes en fin qu’ils connaissent l’histoire de la nation par les commémorations et la transmission orale car les atrocités commises étaient d’une grande envergure

« Ce que vous devez retenir,la guerre de 1996 nous a surpris tous et toutes les générations car un petit pays comme le Rwanda ne pouvait pas nous envahir jusqu’à Kinshasa.J’ai vécue les guerres de l’independance,j’ai vécue la guerre de Mulele,j’ai vécue la guerre de 80 jours, j’ai vécue la guerre de l’AFDL jusqu’à nos jours mais je dois vous dire sincèrement avec les récentes guerres la femme a été soit victime directe ou victime collatérale car elles étaient violées et les différents belligérants tiraient sur tout le monde et tout ce qui bougeaient » a-t-elle renchérit

Même son de cloche pour Egide Kitumaini, journaliste professionnel et témoin des crimes durant la guerre de l’agression du Rwanda car jeune adolescent à l’époque renseigne que le devoir de mémoire est de garder vivace le souvenir d’événements vécu pour tirer les leçons du passé car estime-il, un peuple qui ne connait pas son passé se condamne à le revivre

Pour rappel, la première édition du Requiem pour la Paix a connue la participation du prix Nobel de la paix docteur Dénis Mukwege,Mgr François Xavier Maroy qui du reste sont attachés à cette édition de 2021 qui s’est focalisée aux témoignages des victimes directes et indirectes pour que la postérité connaisse l’histoire dramatique de la République Démocratique du Congo.

Avec kivu5.NET

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Devoir de mémoire: les troisièmes témoignages vivants de massacre

Le devoir de mémoire:  le troisième numéro vous présente quatre textes  qui reconstituent l’histoire des atrocités et font la promotion du Requiem pour la Paix.  Pour plus des  détails, cliquez sur ce lien Chronique 3 et lire  l’intégralité des textes suivant:

  1. LES RESCAPÉS DE LA GUERRE
  2. UNE ADOLESCENCE MARQUÉE PAR DES DOULOUREUX SOUVENIRS DE GUERRE
  3. LA VILLE DE BUKAVU ENTRE LES MAINS DES REBELLES, DU TRAUMATISME SUBI AU RETOUR DE LA PAIX
  4.  SUR LE CHEMIN DU NON-RETOUR

Vous pouvez également contribuer à la reconstitution de notre histoire collective en partageant votre expérience à l’adresse requiemdlp@gmail.com

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2eme édition du Requiem pour la paix : Uwezo Afrika Initiative organise des journées de réflexion couplées des soirées de témoignage à Kaniola

Uwezo Afrika Initiative organise au cours de ce mois d’Aout-Septembre 2021, des journées de réflexion couplées des soirées de témoignage à Kaniola, Bukavu ,Goma et Kinshasa. 
Ce 26 août 2021, les activités se tiennent à Kaniola dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu et réunissent différentes couches de la population, dont les leaders locaux, les leaders religieux, les organisations des femmes, les organisations des jeunes, les enseignants, les étudiants, les victimes directes,…
Selon la directrice de Uwezo Afrika, Mme Douce Namwezi, ces journées visent à informer le public du bien-fondé de l’évènement du requiem pour la paix, améliorer la compréhension du devoir de mémoire et du devoir de justice, échanger sur le devoir de mémoire pour honorer la mémoire des victimes en termes des lois et autres instruments juridiques nationaux et internationaux ainsi que d’autres initiatives locales.
Il sera également question de réfléchir sur les approches et les stratégies pour une célébration régulière du requiem pour la paix et recueillir des témoignages des victimes directes et indirectes des massacres et tueries.
« Des idées sur les approches et stratégies pour commémorer et honorer les morts, victimes des différentes guerres et conflits qu’a connu l’Est de la RDC depuis 1996 seront définies et à la fin de l’édition, un recueil collectif pourrait être produit sous forme d’anthologie. Ces soirées seront agrémentées par des chansons traditionnelles accompagnées d’instruments traditionnels », dit Mme Douce Namwezi.
Uwezo Afrika Initiative attend obtenir l’engagement des parties prenantes à militer et ou accompagner les initiatives de devoir de mémoire et de justice pour les victimes de différentes guerres de l’est de le République Démocratique du Congo.
La deuxième édition qui a débuté au mois de Février 2021, s’inscrive dans la logique de continuité de la première édition qui est de servir de devoir de mémoire et devoir de justice en mettant ensemble jeunes, vieux, femmes et hommes, qui partagent une même douleur et un même souvenir de deuil lié à des pertes d’êtres chers, vise la représentation d’un symbole d’union et de cohésion sociale nationale en offrant aux congolaises et congolais, une occasion de se recueillir autour d’une question qui les unit incontestablement et qu’ils ont en commun : la perte de plusieurs de leurs et le refus de la violence armée.
Contexte
Afin de servir d’acte symbolique de mémoire, de recueillement et de deuil pour les congolaises et congolais qui ont vécu et vivent encore tant des morts, Uwezo Afrika Initiative met en œuvre, en partenariat avec la Coopération Suisse et acteurs et actrices locaux, nationaux et internationaux, l’initiative dénommée « Requiem pour la paix ». Cela, pour ne jamais oublier les milliers des victimes (vivantes et mortes) des conséquences directes et indirectes des guerres et des conflits armés sur toute l’étendue de la RD Congo depuis 25 ans, et agir pour que la paix véritable soit construite sur la réconciliation et la cohésion sociale. 
Cette initiative a débuté au cours du mois de février 2020 lors de la première édition du requiem pour la paix et dont différentes activités ont lieu à Bukavu et à Goma, à savoir la prestation du requiem proprement dit ; des conférences de presse sur le pourquoi du requiem pour la paix et acquis à capitaliser les années à venir ; des contenus médiatiques (articles, témoignages, vidéos,…) et des journées de réflexion sur les actions concrètes à mener pour les prochaines étapes.
Avec libregrandlac.com
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RDC: Présentation des chanteurs retenus pour le Requiem pour la Paix, Edition 2021

Le Requiem Pour la paix  est une oeuvre magistrale jouée en République Démocratique du Congo afin de servir d’acte symbolique de mémoire, de recueillement et de deuil pour les congolais et les congolaises qui ont vecu et qui vivent encore tant des morts.

Pour cette deuxieme édition, 16 chanteurs solistes ont été selectionnés dont 7 filles et 9 garcons.

Voici leurs  biographies:

RADJABU EUGENIE Picco, Née à Bukavu le 16 janvier 2002. Elle a étudié au collège Alfajiri de Bukavu depuis l’école maternelle jusqu’à l’obtention de son diplôme d’Etat en 2020. Actuellement à Kinshasa dans la commune de Ngaliema pour ses études universitaires, cette étudiante en communication sociale a voulu participer au projet requiem parce qu’elle aime monter sur scène et chanter avec grande détermination. Pour une fois sa passion va contribuer en un espoir de paix durable à l’Est en particulier et en RDC en général.

Ignace LUKUNGULIKA ANYUNVA, Né à Murhesa le 31 juillet 1994, est un chanteur et musicien congolais Passionné de la musique dès le bas âge, il fut admis dans le chœur des enfants du Congo. En 2019, il participe à la résidence de chant à l’Institut Français Halle des grands lacs de Bukavu et est sélectionné en 2020 soliste ténor dans la première édition du Requiem pour la paix. Encore nourrisson, sa famille et lui ont dû fuir les atrocités de la guerre. Le requiem pour la paix, est une occasion pour lui de ne dire « Plus jamais ça » grâce à sa voix.

René BYAMUNGU, est un chanteur compositeur et interprète né le 28 Janvier 1993 à Goma. C’est à l’âge de 9ans qu’il commence sa carrière dans une église où il apprend à chanter, formé à la guitare et au solfège. Avec sa belle voix, René est un artiste orienté vers le folk, le reggae et l’opéra.  Pour lui, participer à ce projet est une grande opportunité de travailler beaucoup plus sur sa voix, Tout en contribuant à une cause noble qu’est le Requiem pour la paix.

KASIVIKA KATHEKE Précieuse est une chanteuse congolaise née à Béni le 26 Mars 2000. Dès son enfance elle intègre le groupe des petits chanteurs de la paroisse Bienheureuse Anuarite chœur Redemptoris Mater à Goma. Très passionnée, elle essaie toujours d’exprimer ce qu’elle ressent à travers la musique. Pour elle, participer au requiem en chantant c’est la meilleure façon de contribuer au combat de la promotion de la paix et de l’éducation de la société.

IMMACULÉE NAMUHISA, Née à Goma, le 11 mai 1997. Elle finit ses études primaires en 2009 au Complexe Scolaire AMANI, avant d’obtenir en 2015 son diplôme d’Etat et aller à l’université libre des pays des grands lacs où elle a étudié l’économie monétaire en 2020. Immaculée a commencé à chanter dans un chœur des petits chanteurs à la paroisse Bienheureuse Annuarite/Goma où elle  fait sa première prise d’Aube en 2010.

Pour elle, participer à la première édition du Requiem pour la paix est une occasion d’améliorer sa voix. Chanter, pour elle est une passion.

OKITO REIKA FALONE, Née à Kampala le 01 Avril 2002, et réside actuellement à Kinshasa. Pour elle participer à ce projet, permet de se sentir au centre de la promotion de la musique opéra dans sa ville et dans le pays tout entier. En tant que fille d’un militaire, la guerre ne l’aura pas laissé intacte. De près comme de loin, elle l’a vécu sous toute ses formes. Le Requiem pour la paix est ainsi une occasion pour elle de se servir de sa voix pour chanter la paix et le repos des êtres chers tués.

David AZANGA chante depuis tout petit. C’est à six ans qu’il intègre le chœur d’enfant MWANGA en 2000. Au fils du temps et après plusieurs concerts chantés avec sa chorale, il passe de la Soprano à l’alto où il ne fait que deux ans à peine, et en 2008 il devient ténor. En 2012 sa tessiture passe de ténor à baryton/basse. Fruit de plusieurs coaching et inspiré de plusieurs artistes, son passage au Requiem en 2020 comme soliste basse lui apporte un plus. Il porte ce projet à cœur pour sa passion de la musique et le développement de son style de chant (classique) en travaillant avec les autres chanteurs du projet venus d’autres horizons, mais aussi et surtout, car ce projet s’inscrit dans la logique d’honorer la mémoire des martyres de guerres de son Pays malgré qu’aucun de ses familiers n’a péri lors de ces conflits.

Clément BISIMWA Né le 20 juin 1993 à Bukavu est détenteur d’une Licence en Santé Publique. C’est à l’âge de 7ans qu’il commence à chanter dans une chorale de la CEV (Communauté Ecclésiastique Vivante). A l’âge de 9ans, il intègre le mouvement des petits chanteurs de la Résurrection. En 2019, il intègre la Voce de l’Aurora de Bukavu, un groupe Pop Opera.  Cette année il porte à cœur le projet car étant pour lui une opportunité de commémorer à travers sa passion pour le chant, les massacres de ses cousins et ses oncles survenus dans la collectivité de Burhinyi, groupement de Budaha et Karendezi en date du mercredi 17 avril 1999 par les rebelles, mais aussi une façon de pleurer, par le chant, ses familiers qu’il a perdu lors des massacres de KASIKA en l’occurrence le Mwami MUBEZA et son Epouse en date du 24 aout 1998 par les rebelles.

Destin NTERERWA Né le 09 Aout 1994 à Bukavu, est issu d’une famille de 7 enfants. Il est détenteur d’une licence en Droit Public et Administratif. Il commence à chanter à l’âge de 7ans dans la chorale des petits chanteurs du chœur Mwanga, et intègre ensuite le chœur des petits chanteurs de la Résurrection. Huit ans plus tard, il devient soliste et développe sa passion pour la musique classique particulièrement l’opéra. A l’âge de 15ans, il intègre la Chorale Stella Duce du Collège Alfajiri. A 16ans, il interprète le rôle principal dans le ballet chanté  Roi soleil. A 17ans, il reçoit le Prix du meilleur artiste interprète du Collège Alfajiri. La même année, il intègre la chorale Joyeux de l’horizon où il évolue à nos jours. Sa motivation à participer au projet :  utiliser la musique comme outil d’expression et de célébration non seulement des membres proches qu’il a perdus, entre autre son oncle maternel, dans la guerre dite de libération, mais aussi de communier avec tous ceux qui ont perdu des êtres chers dans les conflits armés à l’Est de la RDC.

Jures MUSAFIRI, Née le 30 mai 1994 à Bukavu. A l’âge de 10 ans, il intègre la fédération des petits chanteurs pour apprendre à bien chanter et il y apprend la musique et la direction de chœur. A l’âge de 16 ans il devient chef de chœur du collège Saint Paul.  A 18 ans il devient vice-directeur puis directeur et chef de chœur des petits chanteurs Saint Gilles de Bukavu. En 2014 Jures va continuer ses études au Rwanda où il intègre trois des meilleurs chœurs du Rwanda, et devient ainsi soliste et décide de faire de la musique une carrière professionnelle. A son retour à Bukavu, il intègre le projet du requiem comme chef de Chœur et accompagnateur des chanteurs solistes.

Pour lui, son existence dans ce projet est d’abord motivée par sa passion à la musique, mais aussi la situation du pays qui ne cesse de s’aggraver tous les jours. A travers ce projet il estime faire sa part pour répondre au devoir de mémoire et contribuer à la construction d’une paix durable.

SIFA MAHESHE Benedicte est née à  KANIOLA. Chanteuse, elle est intéressée à participer à ce projet car ayant vécu la guerre qui s’est déclenché dans son village de 1996 à 2008. « Nos mamans, nos sœurs ont été violées ; nos papas et nos  frères ont été tués, nos vaches et nos chèvres ont été volées et tout cela  a conduit la communauté au trauma. Si par ma voix je peux non seulement pleurer ces morts mais aussi consoler les miens pourquoi ne pas participer à ce projet consolateur ? » Écrit-elle dans sa motivation.

AKONKWA ROGA Romain né le 17 Juillet 1998 à Kavumu. Il est Chanteur BARYTON de la chorale de Petit Chanteur « Marie Reine des Anges » de la paroisse de Kadutu. Il commence à chanter depuis l’âge de 8 ans dans le groupe de Petit Chanteur jusqu’à nos jour. Chanteur de la musique classique et lyric.

Rose MACHUMU, Native de Bukavu dans le Sud-Kivu. Elle a fait ses premiers pas en Musique dans la chorale Joyeux de l’horizon « jol’hori » depuis 2009 en tant que choriste. En 2010 elle intègre le groupe de soliste de sa chorale, et avec ses travaux elle parvient à interpréter quelques artistes de son choix. En 2019, elle est Sélectionnée comme soliste dans une Pièce opéra « les Indes galantes » à l’Institut français de Bukavu, et comme choriste dans la première édition du Requiem pour la paix.

SALAMA LAURENCE Baby, Native de Goma, elle a fait ses premiers pas en musique à l’âge de huit ans dans la chorale Armée du ciel. Quelques années plus tard, elle intègre le groupe de solistes de ladite chorale.

En 2018, elle est sélectionnée pour participer comme soliste à l’opéra « Fairy Queen » à l’Institut Français de Goma et comme soliste dans la première édition du « Requiem pour la paix ». Faire partie du projet requiem est pour elle une opportunité de découvrir, et d’améliorer le style de la musique classique (l’opéra).

BISIMWA  MUNGANGA Cyprien est un artiste Chanteur polyvalent, compositeur et interprète. Natif de Bukavu, Cyprien commence à chanter à l’âge de 6ans, dans le chœur Jean-Paul II en 2010 avant d’intégrer en 2014 le chœur Redemptoris Mater à la paroisse Bienheureuse Anuarite de Goma. En 2017 il intégre le chœur de petits chanteurs de la paroisse saint pierre claver de Nguba/ Bukavu et y développe alors sa passion pour la musique classique. Il participera à la première édition du Requiem pour la Paix. Pour lui, la musique est un don, une vie, une passion, un rêve et un moyen d’expression. Quand il chante, il transmet ce qu’il a au fond de lui. Voilà pourquoi il compte mettre tout cela au service d’un devoir de mémoire tel que prôné par le Requiem pour la paix 2021.