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BUKAVU : L’ALBUM « UBUNTU » DE L’ARTISTE ACHILLE ARGUS, UN VEHICULE DES VALEURS AFRICAINES

« Je suis ce que je suis à cause des autres », telle est la traduction de « Ubuntu », l’album de l’artiste musicien Achille Argus qui sera officiellement lancé ce 29 février. Il l’a dit lors d’une interview accordée à la chaine culturelle Uwezo Médias.

Selon Achille Argus, le vécu quotidien est l’inspiration composant les quatorze titres de l’album Ubuntu. Soucieux de vivre ensemble, Achille apporte une nouvelle touche à la musique grâce aux thèmes évoqués tels que l’argent, la fraternité, l’éducation sexuelle, pour ne citer que ceux-là.

Ubuntu est un appel à la solidarité et au renforcement des valeurs africaines. Dans le slam, on est habitué à avoir une scène, un Mike et juste des mots. Aujourd’hui, nous voulons ajouter une authenticité musicale hors norme et apporter des innovations dans le slam poetry, a précisé Achille avant de poursuivre :

La conception a toujours été, je suis ce que je suis, miroir des autres. Je suis la moyenne des gens qui m’entourent et ceux qui m’aident à me réaliser, c’est alors que je parle d’humanité et de fraternité africaine dans Ubuntu.

Auteur de nombreuses compositions, notamment Bugali et travaillez, Achille Argus affirme être prêt pour son premier one man show qui sera l’exposition d’un résultat de l’album préparé deux ans durant. Fruit d’une certaine concentration, l’Unité de Mesure de l’Artiste associe sept autres figurant dans l’album Ubuntu.

L’idée est de présenter aux gens en live ce que nous faisons tout en sollicitant leur accompagnement. Tout commence là, avec une entrée libre au spectacle. Venez quand même avec quelque chose en poche. Ne venez pas main vide, car l’artiste doit vivre de son métier, a laissé entendre Achille Argus.

À préciser que la présentation du cahier des vers harmonieux « Ubuntu » s’inscrit dans le cadre de la rencontre chorégraphique de grands lacs qui se soldera par une tournée culturelle, a ajouté Achille Argus. Il a signalé que les disques en précommande sont obtenus moyennant une somme de dix dollars minimums. Il invite les mélomanes de la musique à un moment d’échanges de vers sous une mélodie ressassant la solidarité africaine.

L’institut français de Bukavu est l’endroit qui accueillera le lancement officiel de l’album « Ubuntu » le 29 février 2024 dès 17 heures précises.

Kathia AMINA

 

ByThèrese

SUD KIVU : 30 ARTISTES DE LA COMPAGNIE DES ARTS AFRICAINS POUR LA CULTURE CAPACITÉS SUR LE JEU DE TAMBOURS ET LA DANSE TRADITIONNELLE.

La Compagnie des arts africains pour la culture (CAAC) en sigle forme des artistes danseurs et tambourinaires de la musique traditionnelle à travers un atelier de capacitation dénommé « pas de culture, pas d’identité ». Ceci dans le but d’immortaliser des cultures africaines, tout en contribuant à l’amélioration des performances de jeunes talents œuvrant dans ce secteur artistique.

Cette confirmation est du responsable de cette compagnie, Roger BYAKITILE, qui, lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, a précisé que cette activité vise également la promotion de cette catégorie d’artistes qui semble être ignorée par certains membres de la communauté.

« Nous apprenons aux artistes la manière de jouer au tambour dans le style MBUNDA qui est le symbole de notre culture africaine ». Nous leur montrons comment associer ces jeux aux danses traditionnelles et aux théâtres pour les rendre compétitifs sur le marché de l’art traditionnel. Après la formation, nous allons organiser une tournée d’exposition des talents des bénéficiaires à différentes places publiques de la ville de Bukavu pour compatir avec la population de l’est de la RDC qui demeure victime des multiples atrocités. » Ajoute Roger BYAITILE.

Rencontrés à leur lieu de formation, certains participants disent que cet atelier est une grande opportunité en vue d’améliorer la qualité de leur noble métier qui vise à véhiculer le message de paix à travers l’art.

« Nous remercions la compagnie CAAC d’avoir songé à renforcer nos capacités pour nous rendre compétitifs dans l’industrie culturelle ». La matière que nous bénéficions nous permettra de nous distinguer partout où nous irons représenter la ville de Bukavu, la province du Sud-Kivu et/ou la République démocratique du Congo. Elle nous aidera également à mieux jouer notre rôle d’immortaliser les cultures africaines et de promouvoir la cohabitation pacifique intercommunautaire à travers l’art. » Affirmant-ils

L’un des facilitateurs de cet atelier, Ernest KIBUNDILA, insiste sur un accompagnement sans relâche des jeunes talents pour la progression de la musique traditionnelle.

La formation « Pas de culture, pas d’identité » se tient à l’espace culturel Kwetu Art en commune de Bagira du 12 au 24 février 2024. À la fin de cette dernière, chaque participant recevra un brevet de participation, précise notre source.

Gisèle BASHWIRA

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Bukavu : Le CERDHO présente l’objet de son étude sur le cadre juridique de la culture en RDC.

Le Centre de recherche régional en droits de l’homme et en droit international CERDHO de l’université catholique de Bukavu (UCB en sigle) vient de présenter le projet de recherche sur la culture. C’était au cours d’un atelier qui a réuni les responsables des différentes structures culturelles à Bukavu en date du 10 février 2024. Le professeur Trésor MASHESHE, responsable de ce projet, note que ces acises ont permis de passer en revue les textes juridiques congolais légiférés sur la culture. Il s’agit, selon lui, de comprendre comment la culture peut être considérée comme un pilier de développement.

« Il se dégage de notre constat qu’en RDC, il existe une multiplicité des textes régissant le secteur culturel. » Ces textes de lois mal ordonnés dans l’arsenal juridique congolais constituent parfois un blocage pour le développement de ce secteur. Dans notre étude, nous allons répertorier et analyser ces différentes lois qui menacent sérieusement l’environnement des artistes locaux. Outre ces différentes lois, il y a la présence de plusieurs institutions qui interviennent dans le secteur culturel poussant des artistes et des acteurs culturels à abandonner leurs différentes initiatives, affirme-t-il.

En termes de perspectives à l’avenir, le professeur de trésor MAHESHE pense qu’une réforme législative est envisageable. Il affirme son appui au projet de réforme législatif entamé il y a de cela deux ans au sein du ministère de la culture pour assainir le secteur culturel en RDC.

Partenaire au projet d’étude mené par CERDHO, Douce NAMWEZI, coordonnatrice de Uwezo Afrika Initiative, souligne que le secteur culturel est à ce jour moins reluisant.

« Le manque d’une structuration, l’envahissement de ce domaine par les néophytes et le flou juridique entretenu par les lois rendent ce dernier peu productif ». L’idée est qu’à la fin, ce projet apporte des clarifications et que des recommandations soient formulées sur la composition du secteur culturel.

À noter que cette activité avait pour thème : « Cadre juridique de la culture : frein ou développement en RDC ? », un projet de recherche exécuté par le Centre régional en droits de l’homme et en droit international humanitaire CERDHO de l’université catholique de Bukavu (UCB) en partenariat avec Uwezo Afrika initiative dans le cadre d’appui au secteur culturel (PAC) financé par la coopération suisse.

Christian BUZANGU

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Bukavu : le concours Mon premier Montreux by Castel Beer recherche la prochaine pépite de l’humour africain.

Une vingtaine d’humoristes de Bukavu viennent de participer à la quatrième édition du casting d’humour d’Afrique francophone, Mon premier Montreux by Castel. Cet évènement de détection des talents a eu lieu en date du 10 février 2024 à l’espace culturel Kwetu Art, en commune de Bagira. Devant le public de Bukavu, ces humoristes venus des trois communes ont chacun présenté son spectacle.

Grégoire FURRER production, organisateur de Montreux Comedy, indique que l’objectif est d’unir et de promouvoir les jeunes talents du continent africain et précise qu’au total, neuf pays accueillent cet évènement, dont le Togo, Benin, Burkina-Faso, Cameroun, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, la République du Congo et le Gabon.

« Ma plus grande envie avec ce casting, c’est de découvrir les talents panafricains de demain et de les faire connaitre à l’international ». N’ayez pas peur de rêver, car la réussite n’est pas loin ! A-t-il renchérit. En tant que sponsor officiel de Mon premier Montreux Afrique Castel Beer, réaffirmons notre engagement en faveur de la culture et de l’art africain. Aujourd’hui, la marque célèbre les valeurs positives de l’Afrique telles que l’ambition, l’effort, le talent et la réussite. »

Joyeux BIN KABODJO, directeur de l’espace culturel Kwetu Art qui accueillit ce concours à Bukavu, souligne qu’au vu des talents découverts sur scène, il y a de quoi espérer à l’avenir. Il estime qu’il est temps que l’humour de Bukavu agonisant fasse un sursaut et que le Kivu donne une autre image en dehors du pays.

« On peut espérer à la représentation de la RDC au niveau international à travers les talents des humoristes que nous venons de découvrir ». Il est temps que le Kivu soit découvert au travers de l’image du rire et non comme des provinces meurtries par la guerre. Cette année, je souhaite que ça soit un Bukavien qui aille porter le drapeau de l’humour congolais à l’international. »

Précisons que les vingt candidats sélectionnés vont devoir présenter en demi-finales à Abidjan en live lors de deux soirées, puis interviendra l’étape de la grande finale où ces derniers bénéficieront d’un master class à Kribi au Cameroun et de coachings avec trois intervenants internationaux d’humour francophone. Restez connectés sur les pages de mon premier Montreux by Castel Beer pour ne rien rater de cette quatrième édition.

Christian BUZANGU

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Bukavu : le casting du concours international Mon Premier Montreux se tient à Bukavu le 10 février 2024.

La date du casting du concours international Mon Premier Montreux est désormais connue. Il s’agit du 10 février 2024 à l’espace culturel Kwetu Art qui se situe à côté de l’institut de Bagira dans la commune portant son nom. Cet événement annuel permet de promouvoir les talents de l’humour locaux selon son organisateur Espoir BULANGALIRE.

Ce recteur de l’école régionale de l’humour précise que ce casting est un cadre d’expression et de visibilité des humoristes.

« Cette rencontre est une grande opportunité pour les humoristes de la province du Sud-Kivu, car elle offre une vitrine pour ceux qui seront sélectionnés non seulement pour lutter avec d’autres humoristes africains, mais aussi pour tenter de composter son ticket pour jouer la finale sur la prestigieuse scène du premier Montreux. » Les humoristes intéressés sont conviés à postuler en envoyant leur dossier sur WhatsApp au +243 97 059 33 51. À l’issue de ce concours, chaque candidat présente son sketch devant le public. Par la suite, les séquences vidéo vont être envoyées en scène et les images sont renvoyées par la suite à un jury en dehors du pays qui déterminera le nom du candidat sélectionné au casting. » Précise espoir BULANGALIRE.

À lui d’ajouter que les opportunités présentes dans le domaine de l’humour sont nombreuses. Seul le courage de chaque humoriste peut décider de sa carrière professionnelle au pays comme à l’étranger.

Classé deuxième à l’issue de la troisième édition de la finale du concours « Mon premier Montreux » tenu à l’institut français de Kinshasa, représentant la province du sud Kivu et la RDC en général, Jospin de MARS a réussi à se classer en ordre utile sur un total de huit candidats en lice pour la scène de Montreux Comédie, festival organisé en Suisse chaque année.

Christian BUZANGU

ByThèrese

BUKAVU : APRES 27 ANS D’EXISTENCE, LA TROUPE MUTU NI MUTU DEMEURE UNE DES ECOLES DE SKETCH RADIOPHONIQUE.

La troupe théâtrale MUTU NI MUTU vient de totaliser vingt-sept ans d’existence depuis sa création. Constitué pour la plupart des jeunes et des femmes passionnées du théâtre et de la comédie, ce groupe a perfectionné les talents de plusieurs pour une carrière artistique éblouissante.

A travers un spectacle de comédie et de divertissement, MUTU NI MUTU vient de célébrer son vingt-septième anniversaire le dimanche 29 janvier 2024 à Bukavu.

Répondant aux questions de la chaine culturelle, SERAPHIN BAGALWA, l’un des membres de cette troupe et organisateur du dit événement, précise que cette célébration est aussi le moment d’immortaliser les œuvres du feu comédien et membre de leur troupe HERI BARTELEMY allias CUBAKA, auteur d’une histoire artistique sans précédent décédé depuis déjà dix ans.

Pour lui, cette activité qui a mis sur une même scène des artistes comédiens et ceux des disciplines confondues était une bonne opportunité de partage d’expérience entre eux.

À cette même occasion ajoute-t-il, cette troupe évoluant dans la ville de Bukavu a procédé à l’exposition et à la vente de leurs nouvelles productions.

« En commémorant les 27 ans d’existence de notre troupe MUTU NI MUTU, nous avons profité de rendre hommage à l’icône de la comédie bukavienne CUBAKA qui nous a précédés auprès du père en date du 01 janvier 2024. » À travers cette activité, nous avons voulu prôner la cohésion entre artistes des disciplines confondues et montrer au grand public nos nouvelles productions tout en demandant leurs soutiens pour la promotion de cet art thérapeutique. explique SERAPHIN BAGALWA.

Il sied de signaler que la troupe MUTU NI MUTU produit des sketchs et des pièces de théâtre éducatives à l’instar des brigands, affaire Muyomba, voisin Mabé, pour ne citer que ceux-là.

 

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

BUKAVU : L’ARTISTE MUSICIEN COR AKIM N’EST PLUS A RECHERCHER DANS LA MUSIQUE POPULAIRE.

L’artiste Cor Akim confirme sa migration dans la musique gospel. Cette réaction intervient après de multiples interrogations de ces fans sur son identité musicale actuelle. Dans une interview avec la chaine culturelle Uwezo FM, Cor Akim montre que son choix opéré d’œuvrer dans la musique gospel est mûrement réfléchi. Après une florissante carrière dans la musique populaire au Kivu, Cor Akim produit désormais des chansons d’exaltation pour vénérer son Dieu.

« C’est pour moi une fierté de dire au monde que j’ai choisi Jésus-Christ ; ma musique est désormais cent pour cent dédiée à Dieu » a-t-il dit.

Cor Akim a abandonné la musique mondaine pour un engagement à servir Dieu et à user de son talent de chantre pour élever celui qui ne cesse de le combler d’innombrables bénédictions. Lors des échanges, notre source a annoncé la sortie de sa nouvelle chanson « Shukrani », le troisième titre gospel après les chansons « Abba » et « Mkuu ».

cette chanson qui sera disponible ce week-end est une expression de reconnaissance pour les bienfaits que Dieu ne cesse de déverser dans la vie de l’artiste : « Shukrani veut dire remerciement ; c’est une expression de gratitude à Dieu pour toutes les choses qu’il continue à faire dans ma vie et celle de mes proches; Dieu fait beaucoup de choses dans les coulisses et cette chanson est une manière de le remercier».

Cor Akim invite ses fans à se servir de ce canal d’adoration en vue d’exalter le Seigneur dans toute sa gloire. Il pense qu’accueillir la chanson Shukrani disponible sur ses plates-formes de téléchargement à dater du dimanche 22 janvier 2024 est une manière de soutenir sa carrière dans cette nouvelle orientation.

 

 

Kathia AMINA

ByThèrese

BUKAVU : deux artistes danseurs primés par le club de paix héritier du père Georges DEFOUR à travers un concours dénommé « IMPACT DANSE BATTLE 2023 ».

Dans le but de promouvoir l’art local, le club de paix héritier du père Georges DEFOUR vient de primer deux artistes danseurs de la ville de Bukavu. C’était lors d’une compétition de danse dénommée « IMPACT DANSE BATTLE 2023 » tenue ce weekend dans la grande salle du centre des pères xavériens BANDARI située non loin de l’ISDR Bukavu en commune de Kadutu.

Pour Justin BYAMUNGU, coordonnateur de ce club des jeunes qui travaille pour le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la culture et de l’art au sud Kivu, ce concours visait à accompagner les talents des danseurs locaux en les dotant des nouvelles stratégies et techniques pouvant les amener à vivre de leur travail artistique dans les jours à venir.

Il ajoute qu’après plusieurs étapes dont la récolte des candidatures, la pré-sélection et sélection des participants, ce concours qui accueillit quarante artistes de différents styles de danse sur un même podium s’est clôturé par la remise des trophées aux deux Pamiers gagnants dans le but de les encourager. Il s’agit notamment de la somme d’argent équivalant à cent mille francs congolais remis au premier lauréat et quarante mille francs pour le second.

« À travers l’évènement IMPACT DANSE BATTLE 2023, nous avons voulu montrer à l’artiste comment faire de la danse une profession rentable et être autonome financièrement à travers son talent. » Nous invitons les parents et tous les membres de la communauté à encourager et accompagner les artistes comme c’est le cas pour les personnes œuvrant dans d’autres secteurs. Nous profitons de cette occasion pour lancer un appel de soutiens aux personnes de bonne volonté pour promouvoir ces jeunes, car notre objectif est de mettre à leur disposition un programme de soutien afin de contribuer à la réduction du taux de la délinquance juvénile. » Ajoute Justin BYAMUNGU.

 

De leurs parts, les deux lauréats du dit concours disent être émis et satisfaits du résultat de cette compétition qui est le fruit de leurs efforts et sacrifices depuis longtemps. Ils remercient les organisateurs de cette activité et promettent de véhiculer le message de paix à travers l’art pour répondre à leurs attentes et valoriser leurs talents. 

Gisèle BASHWIRA