Le groupe culturelle dénommé  « ART DANS NOS SANGS » sollicite l’accompagnement des organisations et structures culturelles du sud Kivu pour contribuer à l’épanouissement des talents des jeunes artistes de la ville de Bukavu.

C’est ce que vient de faire savoir le coordonnateur de ce groupe des jeunes  BIRINDWA BISIMWA LUCIEN contacté par la chaine culturelle ce mardi 03 octobre 2023.

Selon lui, le manque de soutien à tous les niveaux est l’une des causes qui freinent le développement de son groupe qui a un noble objectif d’encadrer les jeunes talents à travers la percussion afin de contribuer à leur autonomie financière.

« Nous avons déjà encadré plusieurs jeunes dans l’industrie culturelle. Lors de nos différentes prestations, Nous faisons de notre mieux pour attirer l’attention du public qui est une manière de tenter des nouveaux marchés. Pour nous faire connaitre, nous approchons trop souvent les chefs des différents quartiers de la ville de Bukavu et nous organisons des carnavals. Nous n’avons pas de moyens pour approcher les médias mais c’est un grand plaisir pour nous d’être visité par Uwezo Fm. Nous demandons le soutien des dirigeants provinciaux et de toute personne soucieux du développement de la culture pour la promotion de la jeunesse que nous sommes » explique BIRINDWA BISIMWA LUCIEN.

Pour certains membres du groupe « ART DANS NOS SANGS », les problèmes sociaux économiques auxquels se heurte leur structure est l’une des choses qui démotive l’avancement de leurs carrière et qui de fois peut être a la base de la délinquance juvénile.

«L’art est notre passion mais de fois nous avons du mal à participer à  des répétitions quand nous nous rendons compte que ce travail n’arrive même pas à couvrir la moitié de nos besoins quotidiens. Nous pensons que trouver un appui financier peut nous motiver de plus et contribuer à l’épanouissement de notre groupe « ART DANS NOS SANGS ». Ont-ils martelé

Le groupe culturel « ART DANS NOS SANGS » évolue au « camp jules MOKE » dans le quartier CIKONYI, en commune de BAGIRA depuis déjà trois ans.

 

Gisèle BASHWIRA