Category Archive Requiem pour la Paix

ByThèrese

Sud-Kivu : devoir de mémoire des victimes des tueries en province, Uwezo Afrika met autour du feu plusieurs couches de la population

Réunir des personnes issues de différentes couches de la population de la ville de Bukavu en particulier et de la province du Sud-Kivu en général, en vue de partager les souvenirs des survivant(e)s de différentes guerres à répétition et tueries vécues en province, tel est l’objectif principal du devoir de mémoire organisé par Uwezo Afrika ce mercredi 8 Septembre.

Pour Douce Namwezi, organisatrice de cette activité et directrice de Uwezo Afrika, ce requiem de la paix a été envisagé dans le seul but d’échanger sur différentes expériences vécues par certains intervenants durant plusieurs conflits qui ont coûté la vie à des milliers des personnes. Ce qui pourra servir d’acte symbolique de l’histoire, de recueillement et de deuil pour les congolais(e)s qui ont vécu et vivent encore tant des morts.

<< Nous avons vraiment l’obligation en tant que citoyenne et citoyen de connaître notre histoire et de la raconter nous-même et pas forcement par les autres. Et c’est difficile de raconter notre histoire si notre mémoire est amnésique ou même on ne la maîtrise pas. Et l’histoire dont il est question malheureusement c’est une histoire triste. Une histoire de tueries, des massacres et des guerres. Et la perspective est vraiment une perspective de paix, de cohabitation pacifique et de réconciliation entre les pays. Depuis un temps, on parle de justice, même de justice transitionnelle, de réparation. C’est difficile si la personne concernée ne comprend pas ou ne se rappelle plus ce qui lui est arrivé. On est une jeune génération actuellement et on est un pont entre les générations futures et les générations passées. Qui ont été au front, qui ont été actrices de ces atrocités, et nous voulons au fait que nous puissions connaître ce qui s’est passé réellement>>, a-t-elle déclaré.

Elle poursuit en faisant remarquer la consternation liée à l’ignorance d’un peuple de sa propre histoire lorsqu’il y a absence de la quintessence au niveau oral; par écrit également à travers des livres, des articles ainsi que la révision même du curriculum scolaire appris à l’école. D’où les faits doivent être exposés pour essayer de vivre en paix, parce qu’à ce point on aura guérit de l’intérieur en revenant dans le passé.

<< En tout cas nous venons de faire une première expérience à Kanyola, dans le territoire de Walungu. C’est un groupement qui a connu beaucoup d’atrocités entre 2007 et 2008. Pour la première fois tu trouve des victimes qui disent que c’est pour la première fois que j’en parle et je me sens bien. Et peut-être le psychologue en parlerait mieux comme une approche thérapeutique. On ne sait pas, nous nous avons juste voulu lui donner cet espace d’échange et d’ouverture pour que chaque personne en parle. En parler également c’est accepter que les faits se sont passés. Et que la victime et même les bourreaux, même les auteurs eux-mêmes reconnaissent ce qui s’est passés.On a vu récemment, ce n’est qu’après autant d’années une vingtaine que, la France reconnait son implication dans le génocide rwandais. Ce n’est pas à dire qu’un autre génocide va encore se produire ou que les rwandais vont encore s’entretuer. C’est juste une exigence d’histoire, et c’est ça la démarche dans laquelle nous sommes>>, ajoute Douce Namwezi.

Cette défenseure des droits humains précise que cette initiative prêche l’exigence de mémoire. De laquelle, il y a beaucoup de paramètre qui entrent en cause afin que la victime soit en paix avec elle-même. Ce qui implique effectivement le fait d’en parler pour se libérer, se detraumatiser et voir plus en terme de réparation. Que l’on reconnaisse qu’il y a eu des tueries , qu’il y ait des mausolées. Juste en terme de reconnaissance pour que l’on admette qu’il s’agissait bien des personnes qui ont été tuées et non pas des animaux qu’on a juste égorgé et c’est fini.

Elle conclut en disant que, loin de tout aperçu prétentieux, ce genre d’activités ne sont pas envisagées pour changer toute la situation. Cependant, dans l’optique de déboucher à la prise de conscience de l’histoire. Avec une attitude beaucoup plus préventive pour que les atrocités ne se reprennent plus jamais. Puisque les gens auront une attitude beaucoup plus positive vers la paix, la réconciliation et vers la paix.

Signalons que cette activité s’est tenu au Cercle sportive de Labotte en commune d’Ibanda, ce mercredi 8 Septembre 2021, ayant réuni plus de 70 personnes issues de différentes couches de la population entre autres les leaders locaux, religieux, des enseignants, des étudiants, des organisations des jeunes et des femmes, des organisations de droits de l’homme ainsi que des victimes directes des massacres et tueries.

Avec jambordc.info

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Bukavu/Requiem pour la paix: Uwezo Afrika insiste sur le devoir de mémoire «nous devons connaître notre histoire pour savoir réclamer la réparation»

L’organisation Uwezo Afrika Initiative a organisé ce mercredi 8 septembre un « Requiem pour la Paix » pour commémorer et honorer les morts et les victimes des différentes guerres et conflits qu’a connu l’Est de la République démocratique du Congo depuis 1996.

Il s’agit également d’un devoir de mémoire par rapport à toutes les tueries et massacres qu’a connus le pays, et faire ainsi à ce que les personnes mortes ne soient pas oubliées, et «que les circonstances de leur mort tragique» soient connues de générations en générations.

Pour la directrice de Uwezo Afrika Initiative, Douce Namwezi il est difficile de parler justice en faveur des victimes des atrocités qu’a connues la RDC en général et la région de l’Est en particulier, sans que ses propres enfants ne connaissent ce qui s’est réellement passé. D’où sa détermination à travailler sur le devoir de mémoire afin de permettre à la jeune génération de comprendre l’histoire du passé pour espérer vivre la paix dans le futur.

«La motivation c’est de travailler sur ce devoir de mémoire. On a l’obligation en tant que citoyennes et citoyens de ce pays de connaître notre histoire, la raconter nous-même et ne pas attendre que cela soit fait par une autre personne. Il est alors difficile de raconter notre histoire si nos mémoires sont amnésiques, si nous même nous ne la maîtrisons pas. Ici l’histoire dont il est question c’est une histoire des guerres, des tueries et des massacres. La perspective que nous avons, c’est une perspective de paix, de cohabitation et réconciliation entre pays. Depuis un temps, on parle de justice transitionnelle et de répartition, mais c’est difficile si la personne elle-même concernée ne comprend pas ce qui lui est arrivé. On est une jeune génération actuellement, qui constitue un pont entre les générations passées et la future génération. Donc nous voulons comprendre ce qui s’est passé réellement,» fait savoir la directrice de Uwezo Afrika Initiave.

Elle a par contre indiqué que le devoir de mémoire ne vise pas à remuer le couteau dans la plaie, mais plutôt permettre aux jeunes générations à comprendre ce qui s’est passé et savoir réclamer réparation.

Douce Namwezi a par la suite salué les efforts des toutes les personnes qui portent la lutte de la justice transitionnelle, et qui militent pour qu’un jour les victimes des toutes les atrocités qu’a connu la région trouvent réparation.

«Cette initiative est portée par beaucoup d’acteurs. On n’est pas seul, car il y a les intervenants qui font des monitorings des fausses communes qui sont dans la ville de Bukavu. On le répertorie, car aujourd’hui il y a une génération qui ne sait pas qu’à l’ISP on a une fausse commune, à Nguba, à ELAKAT et dans d’autres lieux. Pour nous cette histoire de mémoire va faire en sorte que les gens comprennent ce qui s’est passé. Il y a aussi d’autres acteurs comme le docteur Denis Mukwege, qui est ténor de cette justice traditionnelle et qui pour lui continue à soutenir l’instauration d’un tribunal pénal international pour le Congo. Car notre justice est incapable face à certains auteurs qui soit sont des groupes armés étrangers qui ont opérés sur le sol congolais et notre pays à une économie faible d’agir en terme de réparation. Pour nous, une justice transitionnelle serait la plus importante de cette lutte. Où ces personnes au-delà de cette histoire vivent en paix,» a-t-elle insisté.

Notons qu’au cours de ce « Requiem pour la Paix » organisé par Uwezo Afrika Initiative, des témoignages des personnes qui ont survécu à certaines guerres à l’Est de la RDC ont été présentés, à l’intention de plusieurs dizaines de personnes venues pour la circonstance.

Avec laprunellerdc.info

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Bukavu : La deuxième Edition de requiem pour la paix annoncée via autour du feu

L’histoire de la guerre à l’Est de la RDC est le thème qui caractérisera la deuxième Edition de requiem pour la paix organisé par Uwezo Afrika Intiative qui sera lancée au mois d’octobre 2021 prochain.

Le début de cette activité basée sur les témoignages et musiques en faveur des mémoires des martyrs, a été annoncé officiellement lors de l’hebdomadaire autour du feu du mercredi 8 septembre 2021 dans les enceintes du cercle sportif de labotte dans la commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.

‘’Nous sommes ici pour le devoir de mémoire qui consiste à raconter l’histoire des atrocités qu’a connu la République Démocratique du Congo surtout à sa partie l’Est, pour qu’elle soit dite et connue par tous. Ce n’est pas pour réouvrir la plaie, mais pour que tous les Congolais sachent ce qui s’est réellement passer afin de prendre conscience pour que ça n’arrive plus. Et deuxièmement c’est celui des chants pour la Paix et les repos des âmes des personnes disparues. Les activités vont débuter en octobre 2021. » a dit madame Douce Namwezi directrice d’Uwezo Afrika Initiative justifiant l’objectif du projet.

Des témoignages tiquant des certains notables de la ville autour de massacre et évènement chronologique des guerres d’occupations ont été narré à quelques habitants de Bukavu qui ont rehaussé de leur présence à la rencontre.

SHAKULWE Konda conservateur culturel de la tradition de Bashi est revenu sur les assassinats dispersés dans la ville  par les rebelles de l’AFDL  et d’autres complétant ainsi  d’autres orateurs en rappelant la mort du feu archevêque de Bukavu  et martyrs de l’église Christoph MUNZIHIRWA MWENE NGABO pour ses bravoures et la suite des morts dont leurs os raisonnent encore dans les fosses communes localisées  ci et là dans la ville.

M’Bachou Bahati Nyenyezi Marie Jeanne, psychologue à la fondation Panzi et acteur de la société civile du Sud-Kivu a signifié qu’elle est témoin vivant de témoignage presque toute les guerres depuis l’époque Mobutu avant de conclure que la plus atroce est celle dite de libération qui a emporté des têtes importante pour le pays.

Egide KITUMAINI journaliste professionnel, Bâtonnier LWANGO professuer d’université, Elie HABIBU politologue…ont également enrichit les idées sur les 2 décennies de guerre qu’a connu la république démocratique du Congo grâce à ses richesses de son sous – sol.

La première édition de requiem pour la paix a été tenue en 2019 et avait connu la participation du prix Nobel, Docteur Dénis Mukwege et du Mgr François Xavier MAROY et qui continuent de soutenir cette action pour cette année 2021.

cette activité du jour a été organisé avec le concours du centre culturel ECKA .

Avec bkinfos.net

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2ème édition du Requiem pour la Paix : Uwezo Afrika réuni des habitants au tour du feu pour honorer les victimes des guerres à Bukavu

L’organisation Uwezo Afrika Initiative poursuit avec des journées de réflexion couplées des soirées de témoignage en rapport avec le requiem pour la paix en République Démocratique du Congo.

Ce 08 Septembre 2021, c’est au tour du feu au cercle sportif de labotte en Commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu que différentes couches de la population se sont réunies pour témoigner de leur histoire de guerre depuis 1996.

Selon la directrice de Uwezo Afrika, Mme Douce Namwezi, cette soirée au tour du feu a pour objectif d’améliorer la compréhension du devoir de mémoire et du devoir de justice, honorer la mémoire des victimes en termes des lois et autres instruments juridiques nationaux et internationaux ainsi que d’autres initiatives locales.

Elle espère que des échanges au tour de l’histoire, qui malheureusement est de guerre et tueries, permettront à la population de prendre conscience des conséquences de la guerre et s’engager dans un processus de paix et réconciliation pour que cette situation ne se répète plus.

A l’occasion, des témoignages ont été faits. A l’instar du bâtonnier Thomas Lwango qui, dans son histoire de guerre tout en rappelant que la guerre, les tueries et massacres sont la conséquence de la richesse du sol et sous-sol de la République Démocratique du Congo.

De son côté, M. Shakolwe Konde a rappelé que les massacres de 1996 ont commencé par l’assassinat de l’archevêque de Bukavu, Christophe Muzihirwa Mwenengabo.

« Des gens ont été tuées en masse. Des femmes, hommes, jeunes et des malades ont été tués sur leurs lits d’hôpital. Ces personnes ont été enterrées dans des fausses communes à travers la ville de Bukavu. La même situation s’est produite dans les grandes agglomérations notamment à Nyangezi, Kavumu, Mugongo,… », témoignage-t-il.

Douche Namwezi fait savoir que cette approche revêt un caractère thérapeutique. Selon elle, le fait d’en parler permet aux victimes de se sentir soulager. Exemple de Kaniola en territoire de Walungu où des victimes ont, après témoignages, affirmé bien se sentir.

Au cours de cette deuxième édition du Requiem pour la Paix, des idées sur les approches et stratégies pour commémorer et honorer les morts, victimes des différentes guerres et conflits qu’a connu l’Est de la RDC depuis 1996 seront définies et à la fin de l’édition, un recueil collectif pourrait être produit sous forme d’anthologie. Ces soirées seront agrémentées par des chansons traditionnelles accompagnées d’instruments traditionnels.

Uwezo Afrika Initiative attend obtenir l’engagement des parties prenantes à militer et ou accompagner les initiatives de devoir de mémoire et de justice pour les victimes de différentes guerres de l’est de le République Démocratique du Congo.

La deuxième édition qui a débuté au mois de Février 2021, s’inscrit dans la logique de continuité de la première édition qui est de servir de devoir de mémoire et devoir de justice en mettant ensemble jeunes, vieux, femmes et hommes, qui partagent une même douleur et un même souvenir de deuil lié à des pertes d’êtres chers, vise la représentation d’un symbole d’union et de cohésion sociale nationale en offrant aux congolaises et congolais, une occasion de se recueillir autour d’une question qui les unit incontestablement et qu’ils ont en commun : la perte de plusieurs de leurs et le refus de la violence armée.

Rappel du Contexte

Afin de servir d’acte symbolique de mémoire, de recueillement et de deuil pour les congolaises et congolais qui ont vécu et vivent encore tant des morts, Uwezo Afrika Initiative met en œuvre, en partenariat avec la Coopération Suisse et acteurs et actrices locaux, nationaux et internationaux, l’initiative dénommée « Requiem pour la paix ». Cela, pour ne jamais oublier les milliers des victimes (vivantes et mortes) des conséquences directes et indirectes des guerres et des conflits armés sur toute l’étendue de la RD Congo depuis 25 ans, et agir pour que la paix véritable soit construite sur la réconciliation et la cohésion sociale.

Cette initiative a débuté au cours du mois de février 2020 lors de la première édition du requiem pour la paix et dont différentes activités ont lieu à Bukavu et à Goma, à savoir la prestation du requiem proprement dit ; des conférences de presse sur le pourquoi du requiem pour la paix et acquis à capitaliser les années à venir ; des contenus médiatiques (articles, témoignages, vidéos,…) et des journées de réflexion sur les actions concrètes à mener pour les prochaines étapes.

Avec libregrandlac.com

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Uwezo Afrika organise la 2ème édition du  »Requiem pour la Paix

L’organisation Uwezo Afrika en mémoire des victimes des crimes en République démocratique du Congo, vient d’organiser la deuxième édition du « Requiem pour la Paix ». C’était lors d’une soirée de témoignages et d’échange  « Autour du Feu » du centre culturel ECKA avec comme sujet : « le devoir de mémoire », le 08 Septembre.

Cette soirée a été organisée par Uwezo Afrika Initiative et s’inscrit dans le cadre des activités de la deuxième édition du « Requiem pour la Paix ».

C’est une façon d’appeler le peuple Congolais à se rappeler des victimes des massacres et tueries qui ont été rapportés au sud Kivu à cause des guerres à répétions signalés à L’Est de la RDC.

Au cours de cette soirée, les témoins et victimes de différentes guerres et tueries sont revenus sur les grands souvenirs qu’ils gardent de ces moments douloureux au Sud Kivu.

C’est le cas de Marie-Jeanne NYENYEZI M’BACHU, l’une des intervenants qui témoigne avoir vécu trois guerres et regrette que les femmes soient plus touchées soit directement ou indirectement.

Les autres témoins dont Thomas Lwanga et Gervais Cirhalwirhwa qui révèlent avoir vécu l’assassinat de l’archevêque Christophe MUNZIHIRWA, un triste mémoire soulignent-ils.

Pour sa part, Douce NAMWEZI, directrice de Uwezo Afrika Initiative, fait savoir qu’il est important que l’histoire de la RDC et du Sud Kivu en particulier soit écrite et racontée par les vrais témoins et vraies victimes avant qu’elle ne soit tard .

Douce Namwezi revient sur le contexte de l’activité

Douce Namwezi souligne que le mois d’octobre prochain sera consacré au volet culturel du Requiem pour la Paix qui mettra l’accent sur les chants pour pleurer les milliers des morts à cause des massacres perpétrés au Sud Kivu.

Cette rencontre s’est tenue autour du feu au cercle sportif de Labotte en commune d’Ibanda avec l’appui de la Coopération Suisse.

Avec mamaradio.info

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Bukavu : des hommes et femmes partagent les deuils et les atrocités de la guerre de l’Afdl.

Il y a de cela plus de 30 ans mais les plaies restent ouvertes. Uwezo Africa vient de réunir environ 70 personnes  autour du feu,  pour échanger sur les victimes de guerres et de tueries au Sud-Kivu. 

C’est hier dans l’enclos du Cercle sportif  à Labotte dans le quartier Ndendere. Cette partie de la municipalité d’Ibanda recèlerait quelques fosses communes.

La coordinatrice de cette organisation, Douce Namwezi, affirme l’activité de devoir de mémoire et de réclamation de la justice.

Des jeunes, Des  femmes et des hommes se mettent ensemble pour partager la même douleur et le même souvenir des deuils. Ils ont perdu des êtres chers.

L’exercice est un symbole d’union et de cohésion sociale nationale.

Il offre, aux Congolais et Congolaises, l’occasion de se recueillir autour d’une question qui les unit et qu’ils ont en commun.

Les participants ont témoigné longuement sur les atrocités et bavures, subies et vécues pendant et après la guerre de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, Afdl, C’était en 1996, il y a 25 ans.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet «  Requiem pour la paix ». La Coopération Suisse, DDC, accorde son appui financier  au projet.

Avec lesouverainlibre.info

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Bukavu : Uwezo Afrika Initiative réuni autour du feu pour le requiem de la paix

Autour du feu, plusieurs personnes de la ville de Bukavu, viennent d’échanger et de témoigner sur l’histoire de la guerre à l’Est de la RDC. C’était dans une soirée d’échange et de témoignage organisée par Uwezo Afrika Initiative dans le cadre des activités du Requiem pour la Paix ce mercredi 8 septembre 2021 au Cercle Sportif de Labotte en Commune d’Ibanda.

À en croire l’organisatrice, Madame Douce Namwezi, directrice de cette organisation de droit congolais, cette activité, a deux volets dont celui du devoir des mémoires et celui culturel.

« Cette activité a deux volets ; le devoir de mémoire qui consiste à raconter l’histoire des atrocités qu’à connu la République Démocratique du Congo et précisément à l’Est, pour qu’elle soit dite et connue par tous les Congolais. Ce n’est pas pour réouvrir la plaie, mais pour que tous les Congolais sache ce qui s’est réellement passer afin de prendre conscience pour que ça n’arrive plus. » Douce Namwezi.

Le second volet culturel, c’est celui des chants pour la Paix et les repos des âmes des personnes disparues. Les activités vont débuter en octobre 2021.

M’Bachou Bahati Nyenyezi Marie Jeanne, une activiste de la société civile du Sud-Kivu à l’époque, témoignage qu’elle a connu plusieurs guerres et celle de 1996 était une surprise.

 » J’ai témoigné ce que j’ai vécu lors de la guerre de l’AFDL en 1996. C’était une surprise. Personne ne pouvait croire qu’un petit pays comme nos voisins, pourrait nous envahir la RDC jusqu’à prendre Kinshasa. Nous étions dans une réunion à la cathédrale Notre-Dame de la paix de Bukavu avec l’archevêque, Christophe Munzihirwa quand la ville était déjà prise. En sortant nous sommes descendus vers la place Nyawera à pied et nous avions vu l’archevêque arrêté, son chauffeur a était assassiné ainsi que tout celui qui voulait intervenir. Nous avions pris la fuite. » A-t-elle témoignagé.

Elle demande aux Congolais d’être éveillé en faisant attention et en analysant toutes les informations qu’ils ont par rapport aux pays qui convoitissent leurs richesses afin de ne plus être surpris comme c’est fût le cas.

Signalons que la première édition avait connu la participation du prix Nobel, Docteur Dénis Mukwege et du Mgr François Xavier MAROY et qui continuent de soutenir cette action pour cette année 2021.

Avec freemediaRDC.info

ByThèrese

Sud-Kivu:Uwezo Afrika organise la deuxième édition du «Requiem pour la Paix»en mémoire des victimes des crimes

En marge de la deuxième édition du « Requiem pour la Paix » visant à immortaliser les victimes des différentes guerres qu’a connue la RDC depuis son indépendance, l’organisation non gouvernementale Uwezo Afrika Initiative vient de réaffirmer son attachement au devoir de mémoire et à la préservation du patrimoine mémoriel ce mercredi 8 septembre 2021.C’etait lors de la rencontre «Autour du Feu » du centre culturel ECKA pour une prise de conscience collective.

A cette occasion,les différents participants ont échangés sur le devoir de mémoire de victimes des différentes guerres et tueries en République Démocratique du Congo afin d’améliorer leur compréhension sur ce concept et d’identifier les instruments pouvant matérialiser ce devoir de mémoire.

A en croire madame Douce Namwezi directrice de l’organisation Uwezo Afrika Initiative qui s’est fait un devoir de raconter l’histoire du peuple congolais et militante pour la paix a fait savoir que la transmission des informations des crimes commis en RDC est un acte citoyen,une obligation morale afin de développer la connaissance historique et le devoir de mémoire car il faut agir pour que des évènements tragiques, sanglants ou douloureux ne se reproduisent pas

« Requiem pour la paix est une initiative qui a deux volet ,au fait un volet de plaidoyer par rapport au devoir de mémoire suite aux atrocités que le pays a connu pour que l’histoire soit écrite et soit dite aussi par le congolais et les congolaises eux-mêmes, c’est également une initiative artistique par rapport à son volet de chants car le Requiem c’est vraiment un deuil pour chanter pour le repos des âmes disparus et en Octobre bientôt il aura ce volet culturel. Aujhourd’hui on est dans ce devoir de mémoire pour parler, raconter et apprendre notre histoire »a-t-elle martelée.

Vue des participants au requiem pour la paix lors de la rencontre autour du feu en ville de Bukavu @ Crédit Photo Divin Cirimwani

De son coté madame M’Bachou Nyenyezi Marie-Jeanne, témoin oculaire des crimes commis en RDC affirme que ce travail de mémoire participe à la cohésion sociale pour les jeunes en fin qu’ils connaissent l’histoire de la nation par les commémorations et la transmission orale car les atrocités commises étaient d’une grande envergure

« Ce que vous devez retenir,la guerre de 1996 nous a surpris tous et toutes les générations car un petit pays comme le Rwanda ne pouvait pas nous envahir jusqu’à Kinshasa.J’ai vécue les guerres de l’independance,j’ai vécue la guerre de Mulele,j’ai vécue la guerre de 80 jours, j’ai vécue la guerre de l’AFDL jusqu’à nos jours mais je dois vous dire sincèrement avec les récentes guerres la femme a été soit victime directe ou victime collatérale car elles étaient violées et les différents belligérants tiraient sur tout le monde et tout ce qui bougeaient » a-t-elle renchérit

Même son de cloche pour Egide Kitumaini, journaliste professionnel et témoin des crimes durant la guerre de l’agression du Rwanda car jeune adolescent à l’époque renseigne que le devoir de mémoire est de garder vivace le souvenir d’événements vécu pour tirer les leçons du passé car estime-il, un peuple qui ne connait pas son passé se condamne à le revivre

Pour rappel, la première édition du Requiem pour la Paix a connue la participation du prix Nobel de la paix docteur Dénis Mukwege,Mgr François Xavier Maroy qui du reste sont attachés à cette édition de 2021 qui s’est focalisée aux témoignages des victimes directes et indirectes pour que la postérité connaisse l’histoire dramatique de la République Démocratique du Congo.

Avec kivu5.NET