Vingt-neuf activistes communautaires venant des trois communes de la ville de Bukavu dont Ibanda, Bagira et kadutu, et du territoire de kabare ainsi que le staff de Uwezo Afrika Initiative ont été formés sur l’approche SASA du 14 au 15 Janvier 2022.
Pour Douce Namwezi, la directrice de Uwezo Afrika Initiative, le but de cette formation est d’outiller les activistes communautaires ainsi que le staff de Uwezo Afrika Initiative sur l’approche SASA, les différentes phases et les outils de cette approche pour commencer à réfléchir sur l’adaptation au niveau de la communauté.
Elle ajoute qu’il est donc important que les activistes et le staff de Uwezo maitrisent l’approche SASA pour mieux la mettre en œuvre, la comprendre et la tester sur soi avant de l’appliquer dans la communauté.
En effet, l’approche SASA est une exploration du pouvoir, une approche de prévention des violences basées sur le genre qui vise la transformation individuelle avant de passer à la communauté. Elle a été élaborée et utilisée par Raising voices en Uganda pour la première fois, en vue de palier aux problèmes des violences sexuelles à l’égard des femmes et la propagation du VIH Sida.
Selon EMMANUEL MIKALABA, l’un des activistes de l’axe Bagira « cette approche nous permet de comprendre le pouvoir que nous avons dans la communauté en tant qu’activistes et l’obligation qu’on a de le mettre en pratique. Nous devons approcher les membres de la communauté et partager avec eux des messages en rapport avec des violences basées sur le genre pour arriver à un changement. Il s’agit surtout de rencontrer les membres de la communauté dans leurs milieux habituels sans forcément interrompre leurs occupations ».
« Les acquis et connaissances de la formation nous aident en tant que personne, nous avons fait la découverte de nos pouvoirs et devons changer avant d’amener le changement chez les autres » renchérit, Nathalie kajabika, une de staff de Uwezo Afrika Initiative.
Signalons que cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Des communautés favorables à l’équité du genre », appuyé financièrement par la coopération Suisse.
Rolande CINAMA