Dans le but de réduire l’analphabétisme des adultes et ses méfaits dans les milieux ruraux, cent nonante et une femmes et sept hommes participent aux séances d’alphabétisation organisées par Uwezo Afrika initiative avec le soutien technique et financier de la GIZ à Lubarika, Luvungi et Katogota dans le territoire d’Uvira.
Ce projet allant de novembre 2023 à Juin 2024, ambitionne contribuer à amélioration des capacités des apprenants à pouvoir participer aux différentes structures locales ; et augmenter leur chance d’avoir l’accès aux ressources et de les contrôler, tout en élargissant leur compréhension et implication dans la prise de décisions au sein des ménages et de la communauté de Luvungi.
Ayant acquis des notions de lecture, écriture et comptage, la plupart des femmes se disent capables de détecter des messages sur différents documents. C’est le cas de Furaha Ndakwinja résidente de Katogota qui laisse entendre : « je n’avais jamais été au banc de l’école mais grâce à Uwezo Afrika, je sais déjà écrire mon nom et plusieurs autres mots » a-t-elle-dit.
Pour d’autres, les notions de comptage leur permettront de ne plus encaisser des pertes lors de marchandage. Cekanabo Muzingwa Cécile et Adolphine kibasi n’ont pas caché leur gratitude : « je suis très contente du fait que je sais déjà compter et même lire les mots. Ces notions me serviront quand je serai en pleine vente pour assimiler encore plus les techniques de comptage ».
« Je remercie beaucoup ce projet. Avant je ne savais pas compter mais je sais déjà me débrouiller. Je comprends déjà les notions sur le comptage, comment faire l’épargne pour doubler mes biens, la gestion des bénéfices, savoir quoi manger et quoi garder pour gagner ma vie ».
Leur souhait, par ailleurs, est de pouvoir maitriser davantage d’autres notions et arriver même à écrire des correspondances. Selon elles, l’ouverture d’une deuxième classe leur facilitera une acquisition complète des notions capitales : « je ne maitrise pas encore toutes les consonnes. Si la classe continue, j’en profiterai pour en apprendre plus » propos de Furaha Ndakwinja.
Kathia Amina