Category Archive Culture

ByThèrese

Bukavu : Des jeunes capacités par l’organisation Kijiji cha Amani sur la bonne utilisation des réseaux sociaux en cette période électorale

Une vingtaine des jeunes viennent d’être capacités sur la gestion des réseaux sociaux en vue de réduire la désinformation et ses méfaits en période électorale. C’est au cours d’un atelier organisé par Kijiji cha Amani  le 29 novembre 2023 à l’hôtel Bulungu.

Selon James Kataliko, coordonnateur de Kijiji cha Amani en RDC, l’objectif est d’orienter les jeunes dans le choix des messages à diffuser pendant la période électorale pour les élections pacifiques.

« Nous avons renforcé la capacité de nos ambassadeurs communautaires pour qu’ils soient en mesure de donner une réponse aux rumeurs et désinformations et aux discours de haine pendant la période électorale ».

L’orateur du jour stipule que pour une bonne marche des élections, il convient de diffuser des messages vérifiés afin d’éviter les risques que peut avoir une mauvaise information sur ceux qui le diffusent. Il ajoute que la désinformation peut avoir nombreux méfaits parmi lesquels la perte en vies humaines. Il a par ailleurs recommandé aux participants d’éviter de propager les mauvaises informations car on ne sait dans une guerre, qui y perdra la vie.

« Les participants vont aider à atténuer la propagation des fausses informations et images dans la ville de Bukavu pour avoir des élections paisibles ». 

Son appel à la communauté de Bukavu, qu’il dénomme « Kijiji » est la vigilance des messages reçus avant diffusion car pour lui un faux message est susceptible de causer des divisions au sein de communautés.

« A la population de la ville de Bukavu d’être prudente avant de partager les informations parce qu’une source d’information peut être source de violence si elle porte un message de haine ou de mauvaise intention a- t- il dit.

Cette troisième tournée de Kijiji cha amani dans la ville de Bukavu a réuni les étudiants, les ambassadeurs communautaires, les acteurs de la société civile, les activistes des droits humains, et les leaders communautaires.

Kathia AMINA

ByThèrese

Bukavu : Des élèves du C.S Le Progrès s’engagent à devenir ambassadeurs de l’environnement face à la protection de l’écologie grâce à l’initiative construire ensemble

L’initiative construire ensemble vient d’effectuer une tournée multidisciplinaire en milieu scolaire dénommée « la jeunesse s’informe et s’exprime » afin d’amener les élèves à un comportement responsable dans la gestion de l’eau, l’environnement et l’écologie.

Lors des cérémonies de clôture de ces activités tenues samedi 25 novembre 2023 dans les enceintes du complexe scolaire le progrès sous la thématique dénommée « les attitudes écologiques, les jeunes à la rescousse », l’un des panelistes de cette conférence Yanick MUTAMBO a invité les élèves à un comportement responsable face à la biodiversité pour contribuer à sa protection.

Pour lui, les thématiques abordées au cours de cette tournée visent à éveiller la conscience des jeunes élèves en les amenant à la découverte des informations nécessaires liées  à la protection de l’environnement et la gestion de l’eau car selon lui,  ces derniers sont mieux placés pour la sensibilisation et la gestion des déchets dans leurs ménages.

«A travers cette tournée scolaire qui a mis en exergue l’exposition interactive dénommée « l’eau au cœur de la science », nous avons pensé sensibiliser les jeunes élèves sur la protection de l’écologie car ces derniers figurent parmi les premiers utilisateurs des déchets plastiques qui par la suite ont un grand rôle à jouer dans la destruction de l’environnement,» a –t- il expliqué.

Vu l’importance apportée à la matière transmise, certains élèves présents à cette activité se sont engagés à devenir ambassadeurs de l’environnement en adoptant des gestes positifs relatifs à la protection de l’écologie.

« Nous remercions l’institut français et l’initiative construire ensemble pour cette nouvelle connaissance qu’ils viennent de nous apporter. A travers la thématique d’aujourd’hui, nous avons compris comment la pollution de l’environnement contribue en majeur partie à la pauvreté d’une entité. Nous nous engageons à combattre cette destruction et sensibiliser notre entourage pour combattre la misère dans nos communautés » ont – il dit.

Cette tournée scolaire lancée le 10 novembre 2023 au complexe scolaire la Fontaine sous le thème « l’eau, un besoin vital et un facteur de développement durable », s’est poursuivi au lycée WIMA par l’exposition dénommée « l’eau au cœur de la science» en date du 15 au 16 novembre 2023. Cette exposition a également été lancée au complexe scolaire le progrès en date du 20 novembre et s’est clôturée par un débat au tour du thème « les attitudes écologiques, les jeunes à la ressource » en date du 25 novembre 2023.

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

Bukavu : joyeux BIN KABODJO revient sur scène avec le spectacle « MON PAIRE »

« MON PAIRE » Un rendez-vous du rire à Bukavu avec l’humoriste Joyeux Bin KABODJO. Ce spectacle met en lumière la prouesse de tous les géniteurs du monde au regard de leur sacrifice. Ce moment de divertissement avec le public de Bukavu intervient après une tournée en Europe et en Afrique de l’Ouest. Son souci est de marquer les esprits des natifs de Bukavu de par l’humour.

Inspiré par le ridicule de la réalité, joyeux BIN KABODJO a toujours en lui cette énergie rigolade.  Il veut qu’à travers cette rencontre d’humour que les publics se lâchent sans résigner.

« Comme artiste, quand j’écris le texte, je ne sais pas ce que le public attend de moi ; Sa réaction peut être différente alors qu’un artiste avéré improvise et change la donne étant sur scène face au public. « MON PAIRE » c’est un spectacle inédit de tous les Sud Kivutiens ; où qu’il se trouve de venir passer un moment de rire jamais vécu. Venez nombreux accompagner de tous les membres de vos familles pour écrire une page inoubliable de votre vie à travers l’humour ».

Connu à Bukavu à travers plusieurs manifestations culturelles qui enchantent, déstressent et laissent les publics à rire à gorge déployée. « MON PAIRE » est le premier one-man show de joyeux BIN KABODJO cette année 2023.

Directeur du centre culturel ECKA, promoteur du grand festival international annuel Zéro Polemik et de la caravane du rire, Joyeux compte à son actif plusieurs scènes dont « Paradis mordus, la scène déclencheur de sa carrière d’humoriste ; le nègre n’est pas noir ; les enfants sucrés ; la lettre ouverte à M. Avenir ; que dit les rois ; les excellences ; Pourquoi moi…

Par Christian BUZANGU

ByThèrese

GOMA : UNE TRENTAINE DE PROFESSIONNELS DES MEDIAS DU NORD ET DU SUD KIVU OUTILLES SUR LA LUTTE CONTRE LES RUMEURS ET INTOX.

Dans l’objectif de combattre la diffusion des rumeurs et intox, le réseau des journalistes pour la paix et le développement (REJOPAD) vient d’outiller une trentaine de journalistes venus des différents coins du nord et sud Kivu sous une thématique dénommée « FORMATION DES JOURNALISTES EN PREMIERE LIGNE CONTRE LES RUMEURS, LA DESINFORMATION ET LA MESINFORMATION PAR LA MAITRISE DE L’INFORMATION ET VERIFICATION DES FAITS DANS LES 26 PROVINCES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ».

Pour KITSA, un des facilitateurs de cet atelier, la manipulation du public par les personnes mal intentionnées, les réseaux sociaux et l’accélération du rythme de production figurent parmi les facteurs favorisant la diffusion des rumeurs et intox. Il pense que la mise en place d’un service de vérification de l’information, le développement du journalisme d’investigation et apporter un esprit critique à toute information des réseaux sociaux peuvent réduire la propagation des fausses informations.

Pour sa part, Serge BAHATI, coordonnateur du REJOPAD qui organise cet atelier, ces assises inscrites dans le cadre du projet « MASOMO YA HABARI, sont une porte d’entrée pour les journalistes soucieux de lutter contre les rumeurs, la mésinformation et la désinformation de l’information. Il ajoute que son réseau reste disposé pour répondre à toutes préoccupations des journalistes ayant bénéficié de ladite formation, et ce, dans le cadre de mettre en pratique la matière apprise afin de fournir à la population une information exacte et vérifiée.

« Cette formation est le début de votre lutte contre les rumeurs et désinformation de l’information. » Nous ne nous limiterons pas à vous donner les brevets, mais à vous accompagner dans cette lutte pour sauver le peuple qui périt par manque de connaissance. À travers une plateforme créée par REJOPAD, vos préoccupations auront des réponses et l’accompagnement nécessaires pour une bonne exécution de cette mission qui vous est confiée. « Nous remercions les participants qui ont répondu présents à notre invitation ainsi que les intervenants qui ont facilité la transmission de cette matière si édifiante. » Explique SERGE BAHATI

Pour un des bénéficiaires de cette formation, John Tsongo, le choix des facilitateurs et modules abordés ont permis aux journalistes de découvrir des nouveaux outils nécessaires à utiliser pour une bonne exécution de leur métier.

« Nous qualifions cette formation d’une grande réussite au départ de la matière si noble qui nous a été transmise par différents intervenants soucieux de notre épanouissement. » Ces assises nous ont été également bénéfiques, car elles nous ont mis en contact avec nos confrères et consœurs venus des différentes villes et territoires du nord et sud Kivu pouvant nous être utiles dans la vérification d’une information survenue dans une de leurs entités et autres tâches nécessitant leur intervention. Nous promettons de la mettre en pratique pendant la réalisation de nos productions en cas de nécessité. Nous remercions infiniment l’organisateur de cette formation et nous demandons de songer toujours à l’organisation des ateliers de formations portant sur les sujets sensibles permettant aux journalistes de découvrir des outils nécessaires à adopter pour l’amélioration de leur travail quotidien. » Renchéri John

Durant deux jours, soit du lundi 13 au mardi 14 novembre 2023, cet atelier de formation qui s’est clôturé par la remise des brevets de participations à ses bénéficiaires, a réuni des journalistes venus de GOMA, BUKAVU, MINOVA, RUTSCHURU et MASISI.

Cette dernière s’est tenue à l’hôtel JERRYSON situé sur l’avenue des orchidées au quartier des volcans dans la commune et ville de GOMA au nord Kivu. 

Gisèle BASHWIRA

ByThèrese

BUKAVU : L’INITIATIVE CONSTRUIRE ENSEMBLE SENSIBILISE LES ELEVES SUR LA BONNE GESTION DE L’EAU A TRAVERS L’ART.

L’initiative Construire ensemble produit des artistes des disciplines confondues dans une tournée scolaire dénommée « La jeunesse s’informe et s’exprime ». Un événement lancé le vendredi 11 novembre 2023 sous une exposition interactive et scientifique dénommée « L’eau au cœur de la science », dans le but d’amener les élèves à un comportement responsable dans la gestion de l’eau afin de combattre les maladies d’origine hydrique.

Pour le point focal de cette initiative des jeunes congolais, madame Thérèse BORA contactée par la chaîne culturelle, ce rendez-vous pluridisciplinaire s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Donner la voix à la jeunesse de la RDC » qui intervient dans les 4 villes du pays hébergeant les Instituts français dont Kinshasa, Lubumbashi, Bukavu et Goma.

Elle ajoute qu’au cours de cette tournée, plusieurs activités sont au rendez-vous telles que des discussions portant sur différents thèmes focalisés sur l’environnement, l’eau, l’écologie, mais également des spectacles présentés par des artistes des domaines différents dans le but d’égailler le public tout en transmettant un message conforme au thème abordé.

« Nous avons voulu travailler avec les artistes, car ils véhiculent mieux le message dans le sens de divertissement. » Nous pouvons écrire des textes et les faire lire, organiser les ateliers et autres, mais si nous intégrons l’art comme outil de transmission du message, nous sommes mieux compris car les artistes travaillent par des actes, des gestes et mots simples qui permettent aux participants de retenir la matière apprise tout en étant détendu. » explique Thérèse BORA

Certains élèves du complexe scolaire LA FONTAINE ayant participé à cet évènement disent que l’art est d’une importance capitale dans leur apprentissage, car il permet la concentration et la compréhension du message apporté à leur intérêt dans le sens d’amusement.

« Le spectacle d’humour intervenu aujourd’hui nous a permis de nous concentrer sur le thème abordé avec un sourire aux lèvres. » « C’était un moment de rire et d’apprentissage qui a suscité en nous l’amour et le souci de la mise en application de la matière apprise dans notre vie quotidienne », explique-t-il.

Lancé le vendredi 10 novembre au complexe scolaire la Fontaine sous le thème « l’eau, un besoin vital et un facteur de développement durable », ce rendez-vous pluridisciplinaire s’est tenu au lycée WIMA du 15 au 16 novembre et va se clôturer au complexe scolaire le Progrès sous le thème « les attitudes écologiques, les jeunes à la ressource » du 20 au 25 du mois et de l’année en cours.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

BUKAVU : LE COLLECTIF KARHERA SLAM VIENT DE COMMUNIER AVEC LE PUBLIC A TRAVERS LE FESTIVAL « IDURHU ».

La ville de Bukavu vient de vibrer au rythme d’un festival slam dénommée IDURHU. Une activité organisée par le collectif « KARHERA SLAM » pour égailler le public à travers une nouvelle création artistique qui est le slam.

Lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, le coordonnateur de ce collectif FRANCOIS ROMEL a fait savoir qu’a cette deuxième édition, l’évènement IDURHU s’est  produit sous forme d’une tournée dans la ville de Bukavu pour donner la chance à la majeure partie des slameurs locaux d’exposer leurs talents devant le grand public.

Il ajoute que pendant trois jours, plusieurs activités dont le slam, l’humour, la musique et autres créations artistiques ont été au rendez-vous dans différents coins de la ville de Bukavu pour faire valoir le nom du slam qui semble être ignoré par la plupart de la population.

« Pour cette deuxième Edition, le festival IDURHU vient de réunir au tour du slam des artistes des disciplines confondues venus des différents coins de la sous-région des pays des grands lacs pour non seulement égailler le public mais aussi partager leur expérience avec des artistes locaux. Durant trois jours, nous avons communié avec le public de Bukavu à travers le slam, l’humour, la musique et autres création artistique pour donner un sens au slam. Ces activités se sont déroulées le 27 à l’institut français à partir de 17h00 sous une entrée libre, le 28 nous avons été au terrain de basket de l’Université Evangélique en Afrique au quartier PANZI, et le 29 novembre de l’année en cours, nous avons clôturé ces activité dans la salle Concordia de Bukavu ». explique ce jeune artiste.

Pour cette édition de 2023, festival IDURHU qui veut dire chaleur en français s’est produit sous deux volets dont le slam au féminin intervenu au mois de mars dernier et le festival du slam tenue en octobre.

ByRolande CINAMA

Bukavu : « Zéro Misère », Un festival de lutte contre la vulnérabilité à Bukavu.

La deuxième édition du festival zéro misère s’est tenue le 22 octobre à Bukavu. Cet évènement annuel de lutte et d’éveil  contre la misère veut donner une place de choix à toutes les catégories sociales.

Au travers la danse, la musique, le folklore, les jeux concours, les gestes acrobatiques et autres les organisateurs mènent une action de fin de la misère dans les familles.

Serge KIBUKILA  dit «  Franga MBELE » renseigne que  ce festival  est une réponse à la misère vécu dans certaines familles. Pour lui, l’idée est de mettre de côté les écarts sociaux des avoirs. D’où la réunion de toutes ces catégories afin de valoriser les atouts des personnes vulnérables dans la communauté.

« Ce festival pour nous est une manifestation d’expression culturelle au travers plusieurs arts. Pour nous, c’est un marché de  rencontre entre les moins nantis et les plus nantis.  Nous voulons que ce festival réponde de manière efficiente à cette misère. C’est pour cela chaque année nous effectuons une cotisation lors de cette production pour sortir une personne dans cet état. La perspective est que les fonds récoltés servent de début d’entamer une activité génératrice des revenus pour le bien-être familial. Nous pensons  qu’au travers ce geste nous aurons de témoignage de resocialisation financière des démunis »

Serge KUBUKILA conclut en disant que l’unité dans tout ce qu’on pose comme action est nécessaire. Outre cela il appelle l’acceptation mutuelle sociale sans évocation des écarts.

Ce festival zéro misère a permis l’exposition artistique des produits, ainsi que ceux des divers entrepreneurs locaux de la ville de Bukavu.

 

 

ByRolande CINAMA

BUKAVU / CULTURE : LE COLLECTIF PASSE MOI LE MIC PROPOSE AU PUBLIC UNE NOUVELLE FORME DE DETENTE ARTISTIQUE A TRAVERS L’EVENEMENT OPEN MIC

Dans le but de  divertir les amoureux des créations artistiques et de leur proposer une nouvelle forme de détente qui est le slam poésie, le collectif Bukavu slam session dit PASSE MOI LE MIC vient de communier avec le public à travers une activité dénommée PASSE MOI LE MIC.

Lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, le coordonnateur et directeur artistique de ce collectif a fait savoir que cet évènement est une restitution des ateliers d’écriture et d’expression orale que bénéficient hebdomadairement les artistes slameurs.

Achille ARGUS ajoute que l’évènement PASSE MOI LE MIC rentre dans le cadre des «  soirées du verbe du fond du verre » qu’organise régulièrement son collectif pour faire découvrir aux au grand publique cette nouvelle démarche artistique différente des autres.

« Cette activité est une manière pour nous de présenter au grand public cette nouvelle démarche artistique très particulière. Etant donné que cette création est née dans un bar, notre évènement ramène le slam poésie dans son berceau à travers cette compétions des slameurs qui fait en même temps sa particularité. » Précise ce jeune artiste

Réunissant des artistes venus des différents coins de la sous-région des pays des grands lacs, l’évènement PASSE MOI LE MIC s’est tenu au bar restaurant CAVIAR situé à la terrasse de l’institut français de Bukavu le samedi 21 octobre 2023 partir de 18h00, et cela sous entrée libre.

 

Gisèle BASHWIRA