#Club #Maisha est un espace d’échange ou les jeunes #fillesélèves discutent et partagent leurs #expériences et idées en rapport avec différentes thématiques liées à la #SSR ainsi que le #Genre dans 10 #écoles de la province du #SudKivu.
#Club #Maisha est un espace d’échange ou les jeunes #fillesélèves discutent et partagent leurs #expériences et idées en rapport avec différentes thématiques liées à la #SSR ainsi que le #Genre dans 10 #écoles de la province du #SudKivu.
La couture, Une passion?
Divine, une jeune couturière chez Uwezo Afrika Initiative, passionnée depuis son jeune âge par les études. Elle n’a pas pu avancer dans ses études fautes des moyens et c’est là qu’elle s’est lancé dans le business en aidant sa maman à vendre des articles pour enfants.
Vu qu’elle n’avait pas de capitale pour commencer son propre business, elle s’est lancé dans la couture à l’âge de 23ans pour essayer de subvenir à ses besoins et ceux de ces frères et sœurs.
C’est en voyant ses voisines coudre qu’elle a commencé aussi à développer une passion pour la couture, a-t-elle confiée.
Elle a commencé à prendre des cours de couture au marché de kadutu auprès d’un tailleur, puis est allé chez APEF où elle a commencé la fabrication des BIUSA, maintenant elle travaille chez uwezo afrika comme couturière et elle se retrouve à confectionner des serviettes hygiéniques lavable.
Elle nous a confié que c’est avec beaucoup de patience et de détermination qu’elle a su coudre les habits et surtout les serviettes hygiéniques.
Ce qui lui plait le plus dans la couture des pads ?
Aujourd’hui elle a réalisé une année au sein de l’organisation et avoue qu’elle est si fière d’elle car non seulement elle a appris à confectionner les serviettes mais parce qu’elle a réussi à contribuer à la gestion de l’hygiène menstruelle de plusieurs filles et femmes de Bukavu.
Grace au soutien de sa famille et de son bien aimé ainsi que sa propre détermination elle travaille dur pour devenir une grande couturière dans la ville de Bukavu et voir un jour ses articles être exposés dans des grands magasins est son plus rêve.
Elle remercie Uwezo pour l’opportunité qui pour elle n’est pas un fait de hasard mais le début d’une grande carrière.
Rolande CINAMA
Les violences physiques faites contre les filles mineures on en parle encore dans la province du Sud-Kivu. Le cas le plus récent est celui commis sur avenue Itudu au quartier Mulambula en commune de Bagira à Bukavu à l’endroit d’une jeune fille âgée de 12ans.
Recrutée pour faire des travaux ménagers, Shukuru LWABAGUMA parce que c’est bien d’elle qu’il s’agit, a été copieusement tabassée par sa patronne jusqu’à en finir aux installations sanitaires.
A en croire la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) qui nous livre l’information et à laquelle la victime convalescente s’est confiée, la scène s’est produite ce mardi 12 Avril 2022.
Tout part d’une accusation non prouvée de la femme à l’égard de la mineure d’avoir volé dix mille francs congolais(5$). Niant ne l’avoir pas fait, la femme n’a pas cru. Au lieu de fouiller partout dans la maison dans l’espoir de retrouver la somme, celle-ci a brutalement pris cette élève de l’école primaire Lubiri à Ibinja vers une pièce isolée de la maison. Elle l’a déshabillée, ligotée en lui administrant des coups incalculables.
Cette maman est allée jusqu’à chauffer le couteau à vif feu et l’utiliser pour menacer de brûler la victime si elle ne rend pas le montant estimé volé.
Occasionnant un réel bruit en exécutant ses actes indignes, ses voisins ont été alertés. Ces derniers se sont rendus au lieu du forfait mais ont, contre toute attente rencontré la victime en état d’inconscience.
Ces habitants ont alerté la police pour que cette femme réponde de ses actes. Celle-ci a été conduite à la police sous commissariat de kalengera où son cas est suivi.
Entre temps l’enfant victime et ressortissante de Birava reste internée au centre de santé Muponyi Mwema pour des soins nécessaires, indique Wilfried HABAMUNGU porte parole provincial adjoint de la NDSCI au Sud-Kivu dans sa déclaration.
En réaction Uwezo Afrika Initiative, une organisation de défense des droits de l’homme se dit tout simplement consternée qu’au 21ème siècle cela demeure possible.
Pour Douce NAMWEZI directrice de cette structure, il importe que les bourreaux de ces genres d’actes soient arrêtés et jugés pour servir d’exemples aux autres et limiter considérablement ces cas des violences.
Il revient également aux organisations ayant cette cible dans leurs actions de multiplier les efforts de sensibilisation de toutes les parties prenantes pour que ces violences physiques et de tout genre d’ailleurs cessent réellement.
“En ce qui concerne mon organisation, nous menons des activités de sensibilisation des jeunes afin qu’ils connaissent leurs droits et comment les revendiquer. Si les cas des violations des droits de l’homme sont signalés, nous travaillons conjointement avec différentes coalitions et plateformes afin que les victimes obtiennent gain de cause auprès des instances habilitées.” Explique NAMWEZI.
Noter que la famille de la victime Shukuru se dit également déterminée à poursuivre des actions pour que leur enfant soit remise dans ses droits.
Avec jambordc.info
Vingt-neuf activistes communautaires venant des trois communes de la ville de Bukavu dont Ibanda, Bagira et kadutu, et du territoire de kabare ainsi que le staff de Uwezo Afrika Initiative ont été formés sur l’approche SASA du 14 au 15 Janvier 2022.
Pour Douce Namwezi, la directrice de Uwezo Afrika Initiative, le but de cette formation est d’outiller les activistes communautaires ainsi que le staff de Uwezo Afrika Initiative sur l’approche SASA, les différentes phases et les outils de cette approche pour commencer à réfléchir sur l’adaptation au niveau de la communauté.
Elle ajoute qu’il est donc important que les activistes et le staff de Uwezo maitrisent l’approche SASA pour mieux la mettre en œuvre, la comprendre et la tester sur soi avant de l’appliquer dans la communauté.
En effet, l’approche SASA est une exploration du pouvoir, une approche de prévention des violences basées sur le genre qui vise la transformation individuelle avant de passer à la communauté. Elle a été élaborée et utilisée par Raising voices en Uganda pour la première fois, en vue de palier aux problèmes des violences sexuelles à l’égard des femmes et la propagation du VIH Sida.
Selon EMMANUEL MIKALABA, l’un des activistes de l’axe Bagira « cette approche nous permet de comprendre le pouvoir que nous avons dans la communauté en tant qu’activistes et l’obligation qu’on a de le mettre en pratique. Nous devons approcher les membres de la communauté et partager avec eux des messages en rapport avec des violences basées sur le genre pour arriver à un changement. Il s’agit surtout de rencontrer les membres de la communauté dans leurs milieux habituels sans forcément interrompre leurs occupations ».
« Les acquis et connaissances de la formation nous aident en tant que personne, nous avons fait la découverte de nos pouvoirs et devons changer avant d’amener le changement chez les autres » renchérit, Nathalie kajabika, une de staff de Uwezo Afrika Initiative.
Signalons que cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Des communautés favorables à l’équité du genre », appuyé financièrement par la coopération Suisse.
Rolande CINAMA
400 élèves filles, de 10 écoles dont 6 dans la ville de Bukavu (dans les communes d’Ibanda, Kadutu, et Bagira) et 4 dans le territoire de Kabare (groupements de Cirunga et Ludaha), participent activement à des groupes d’échanges et d’information sur les questions liées à la Santé Sexuelle de la Reproduction et le genre dénommés Clubs « Maisha ».
Depuis 2021, Uwezo Afrika Initiative met en place ces espaces d’expression, de discussion et d’information afin d’améliorer les connaissances des jeunes filles sur la santé sexuelle et de la reproduction et ainsi leur permettre de faire face à leurs besoins sexo –spécifiques
« Nous explorons plusieurs sujets avec les élèves, tel que les droits et devoirs des adolescent(e)s, la confiance en soi, la gestion de l’hygiène menstruelle, la sexualité responsable, les changements physiologiques pendant l’adolescence », explique Anne Faida, chargée des programmes au sein de UWEZO AFRIKA INITIATIVE.
Elle ajoute en expliquant que les clubs Maisha sont des espaces de discussion ouverts et indépendants, favorables aux débats et au partage d’expériences et des bonnes pratiques.
Pour UAI les « Clubs Maisha » ont comme rôle d’aider les jeunes filles à s’exprimer et à partager leurs expériences et idées en rapport avec le thème du jour, afin d’arriver à l’épanouissement de ces filles grâce à l’information reçue. Ces dernières sont des « ambassadrices » des informations reçues, qui s’engagent à partager ces informations et à influencer le changement positif de comportements auprès d’autres jeunes filles de leurs écoles et communautés respectives.
Il sied de signaler que chaque groupe est composé de 40 élèves filles et se réunissent bimensuellement.
Marie Thérèse CITO
Dans sa 6e publication du classement annuel des 100 jeunes Africains les plus influents, Avance Média a plébiscitée Douce Namwezi pour le compte de la république démocratique du Congo.
Ce classement est une liste qui célèbre les jeunes Africains les plus brillants et les plus prospères dans divers domaines à travers le continent. Parmi les plébiscités figurent 52 hommes et 48 femmes représentant ainsi 32 pays du continent, la publication de cette année met en lumière divers talents et personnalités poursuivant leurs rêves dans le but de rendre le continent fier et de donner l’exemple aux jeunes du continent.
Avec des personnes issues d’industries telles que la technologie, les affaires, le divertissement, le directeur général d’Avance Media, le prince Akpah, a mentionné que le continent est doté de nombreux jeunes inspirants qui ont le pouvoir de prouver la valeur de l’avenir du continent.
Le prince Akpah a également mentionné que les dirigeants africains doivent concentrer leurs ressources sur la formation de leur population jeune pour qu’elle soit prête à rivaliser avec d’autres jeunes du monde entier.
Le Nigeria est en tête avec une représentation sur la liste avec 21 personnes suivi de près par l’Afrique du Sud et le Kenya avec 10 individus chacun, l’Ouganda avec 7 et le Ghana avec 6 jeunes.
Parmi les noms notables de la liste figurent les musiciens Davido, Burnaboy, des militants du changement climatique tels que Vanessa Nakate, Adenike Oladosu, Elizabeth Wanjiru Wathuti, Joanita Babirye, Leah Namugerwa et des footballeurs, Mohammed Salah, Sadio mane et Edouard Mendy et Douce NAMWEZI de la Republique Démocratique du Congo.
Critères de sélection pour Avance Media 100 jeunes Africains les plus influents inclus : excellence en leadership et performance, accomplissement personnel, engagement à partager les connaissances, briser le statu quo et être un jeune Africain accompli.
Vous trouverez ci-dessous la liste officielle des 100 jeunes Africains les plus influents d’Avance Media en 2021, classés par ordre alphabétique.
Née à Bukavu au Sud Kivu le 11 février 1989 et de nationalité congolaise, Douce Namwezi est issue d’une famille des parents infirmiers.
Elève des pères jésuites du Collège Alfajiri, parlementaire au sein du Carrefour des enfants du Congo, licenciée en relations internationales de l’Université Officielle de Bukavu, journaliste à Mama Radio de lAssociation des femmes des médias, activiste et défenseure de l’égalité du genre et épouse d’un avocat.
Ce parcours forge le destin de l’initiatrice et directrice d’Uwezo Afrika Initiative.
Elle brise les tabous autour de la santé menstruelle et accompagne les jeunes élèves. Touchée par la situation sanitaire des femmes, Douce Namwezi abandonne le micro et la direction de Mama Radio en 2018.
Elle effectue un saut dans l’inconnu et crée Uwezo Afrika Initiative pour apporter d’abord une réponse concrète à l’hygiène menstruelle.
Cette association fabrique des serviettes hygiéniques lavables et réutilisables, vendues à un prix très abordable voire distribuées gratis aux personnes vulnérables.
Uwezo Afrika Initiative mène une enquête sur l’hygiène menstruelle qui reste un tabou dans les familles. Seulement 3 % des parents ont le temps d’échanger avec leurs enfants sur les questions de santé sexuelle. 89% des filles sont informées sur la gestion de l’hygiène menstruelle par des amies ou des condisciples de classe. 60% des filles ratent des cours parce que surprises par les menstrues à l’école. Douce Namwezi crée des clubs Maisha dans les écoles de trois communes de la ville de Bukavu. Des échanges sont tenus régulièrement sur la gestion du cycle menstruel et l’utilisation des serviettes hygiéniques dans le but de briser le tabou autour de la menstruation.
Les jeunes filles élèves reçoivent chacune un paquet des serviettes hygiénique de la marque Maisha Pad fabriqué par Uwezo Afrika Initiative.
.Douce Namwezi N’Ibamba combine les identités de sa mère Claudine Namwezi et son père Lambert NIbamba.
Le nom étant un présage, les blouses blanches de ces deux infirmiers lui inspirent l’hygiène. Les pères jésuites lui inculquent qu’elle compte dans la société.
Le Carrefour des enfants du Congo (Careco) lui apprend les joutes parlementaires.
L’Université Officielle de Bukavu (Uob) lui enseigne l’analyse des contextes. Mama Radio lui donne le micro.
Elle a dirigé l’Association des Femmes des Médias « AFEM ». La cerise sur le gâteau, elle épouse Me Placide Nyenyezi Ntole, un avocat près la cour d’appel de Bukavu.
Avec https://infordc.com/
La journaliste Douce Namwezi figure parmi les 100 jeunes Africains les plus influents en 2021, selon le classement annuel rendu public par Avance Media, dans la 6ème édition. Cette liste célèbre les jeunes Africains les plus brillants et les plus prospères dans divers domaines à travers le continent.
Avec 52 hommes et 48 femmes représentant 32 pays du continent, la publication de cette année met en lumière divers talents et personnalités poursuivant leurs rêves dans le but de rendre le continent fier et de donner l’exemple aux jeunes du continent.
Avec des personnes issues d’industries telles que la technologie, les affaires, le divertissement, le directeur général d’Avance Media, le prince Akpah, a mentionné que le continent est doté de nombreux jeunes inspirants qui ont le pouvoir de prouver la valeur de l’avenir du continent.
Il a également mentionné que les dirigeants africains doivent concentrer leurs ressources sur la formation de leur population jeune pour qu’elle soit prête à rivaliser avec d’autres jeunes du monde entier.
Le Nigeria est en tête avec une représentation sur la liste avec 21 personnes, suivi de près par l’Afrique du Sud et le Kenya avec 10 individus chacun, l’Ouganda avec 7 et le Ghana avec 6 jeunes. Parmi les noms
Parmi les noms notables de la liste figurent les musiciens Davido, Burnaboy, des militants du changement climatique tels que Vanessa Nakate, Adenike Oladosu, Elizabeth Wanjiru Wathuti, Joanita Babirye, Leah Namugerwa et des footballeurs Mohammed Salah, Sadio Mane et Edouard Mendy.
Douce Namwezi de la République Démocratique du Congo y figure également. Elle est journaliste multimédia et fondatrice de « Uwezo Afrika Initiative », une entreprise à but non lucratif promouvant l’autonomisation des femmes par le journalisme, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat social. Elle combat les tabous autour de la menstruation en mettant à disposition des étudiants et des femmes en République démocratique du Congo des kits d’éducation sexuelle et d’hygiène. En 2020, elle a été parmi les 100 femmes les plus influentes au monde, rendue publique par la BBC.
Voici le classement [par ordre alphabétique]
Signalons que les critères de sélection pour Avance Media, des 100 jeunes Africains les plus influents, incluent : l’excellence en leadership et performance, accomplissement personnel, engagement à partager les connaissances, briser le statu quo et être un jeune Africain accompli.
Avec https://laprunellerdc.info/