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ByRolande CINAMA

BUKAVU/ 5eme ANNIVERSAIRE DU DECES DE SOLANGE LUSIKU : LE SOUVERAIN LIBRE LANCE LA CAMPAGNE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE, DROITS ET BIEN ETRE DE LA FEMME, JUSTICE SOCIALE ET DEMOCRATIE.

« La liberté de la presse, la dignité de la femme et la justice sociale est un droit et non un cadeau d’un politicien ». Sous ce slogan , le journal le souverain libre vient de lancer  une campagne de la liberté de la presse, le droit et bien être de la femme, la justice sociale et la démocratie.

C’était au cours d’un point de presse  tenu à son siège, le mercredi 11 octobre 2023 à l’occasion de la commémoration du cinquième anniversaire de la mort du feu SOLANGE LUSIKU NSIMIRE, ex éditrice de ce media et présidente honoraire  de l’union national de la presse du Congo section du  sud Kivu, décédée le 13 octobre 2018.

Pour Claudine LUMVI directrice du journal « LE SOUVERIN LIBRE », le lancement de cette campagne est une manière d’immortaliser les œuvres et combats que menaient cette brave femme pour le bien être de la communauté.

« Au  travers cette campagne, rendons hommages à toutes les femmes braves qui luttent pour leurs dignité et à la stabilité de leurs communautés mais qui restent toujours victimes des violences et discrimination à tous les niveaux.

Nous pensons, qu’en assurant une liberté exclusive aux journalistes pendant l’exécution de leurs travail, est un atout nécessaire de la réussite de notre campagne qui nécessite une vulgarisation par leurs plumes et micro de manière à continuer la lutte que menait la femme aux milles bras NSIMIRE LUSIKU SOLANGE »

Sachez qu’à cette occasion de lancement de cette campagne, des journées portes ouvertes Solange LUSIKU sont également lancées jusqu’au 30 du mois de l’année en cours.

Notre source ajoute que plusieurs activités sont prévues pour rendre hommage à la défunte SOLANGE LUSIKU telle que la diffusion d’une vidéo sur le combat de la défunte,  la tenue d’une conférence sur la presse libre au service de la justice sociale, des droits des femmes et des pauvres, de la démocratie véritable, recueillement sur la tombe etc.

 

Gisèle BASHWIRA.

 

ByRolande CINAMA

BUKAVU : LE GROUPE CULTURELLE « ART DANS NOS SANG » LANCE UN SOS POUR L’EMERGENCE DE LEURS CARRIERE

Le groupe culturelle dénommé  « ART DANS NOS SANGS » sollicite l’accompagnement des organisations et structures culturelles du sud Kivu pour contribuer à l’épanouissement des talents des jeunes artistes de la ville de Bukavu.

C’est ce que vient de faire savoir le coordonnateur de ce groupe des jeunes  BIRINDWA BISIMWA LUCIEN contacté par la chaine culturelle ce mardi 03 octobre 2023.

Selon lui, le manque de soutien à tous les niveaux est l’une des causes qui freinent le développement de son groupe qui a un noble objectif d’encadrer les jeunes talents à travers la percussion afin de contribuer à leur autonomie financière.

« Nous avons déjà encadré plusieurs jeunes dans l’industrie culturelle. Lors de nos différentes prestations, Nous faisons de notre mieux pour attirer l’attention du public qui est une manière de tenter des nouveaux marchés. Pour nous faire connaitre, nous approchons trop souvent les chefs des différents quartiers de la ville de Bukavu et nous organisons des carnavals. Nous n’avons pas de moyens pour approcher les médias mais c’est un grand plaisir pour nous d’être visité par Uwezo Fm. Nous demandons le soutien des dirigeants provinciaux et de toute personne soucieux du développement de la culture pour la promotion de la jeunesse que nous sommes » explique BIRINDWA BISIMWA LUCIEN.

Pour certains membres du groupe « ART DANS NOS SANGS », les problèmes sociaux économiques auxquels se heurte leur structure est l’une des choses qui démotive l’avancement de leurs carrière et qui de fois peut être a la base de la délinquance juvénile.

«L’art est notre passion mais de fois nous avons du mal à participer à  des répétitions quand nous nous rendons compte que ce travail n’arrive même pas à couvrir la moitié de nos besoins quotidiens. Nous pensons que trouver un appui financier peut nous motiver de plus et contribuer à l’épanouissement de notre groupe « ART DANS NOS SANGS ». Ont-ils martelé

Le groupe culturel « ART DANS NOS SANGS » évolue au « camp jules MOKE » dans le quartier CIKONYI, en commune de BAGIRA depuis déjà trois ans.

 

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

SUD KIVU : DES MEDIAS ET ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE SENSIBILISES SUR LA JUSTICE TRANSITIONELLE EN RDC.

La coalition congolaise pour la justice transitionnelle vient sensibiliser les médias et acteurs de la société civile sur la redynamisation de la justice transitionnelle en république démocratique du

Au cours de ces échanges tenu le samedi 30 septembre de l’année en cours à l’hôtel SL de Bukavu , le coordinateur de cette coalition Raphael WAKENGE fait savoir que la justice transitionnelle ne s’applique que dans des pays qui ont vécus des régimes sauvage expliqués par des conflits armés et  qui ont causés des misères qui nécessite une réponse favorable pour le soulagement de la population victime.

Cet ainsi que, la  coalition congolaise poursuit avec les ateliers sur ce sujet à l’intentions des acteurs des sociétés civiles, des journalistes, les acteurs étatiques et victimes des crimes de  masse  dans différentes provinces du CONGO.

«Nous voulons que les citoyens congolais réfléchisse sur la bonne la manière de combattre le mal que nous continuons  à décrier depuis des décennies. Nous pensons que les congolais  vont s’unir  comme un seul homme,  nous aurions avancé dans la vulgarisation de la justice transitionnelle et combattre les antis- valeur dans notre pays. Nous avons besoins des dirigeants qui comprennent mieux ce sujet pour qu’ils sachent répondre aux attentes de la population. Nous sommes en train d’intérioriser  certains concepts mais il reste que l’on ait une politique nationale de justice transitionnelle, que les médias, les acteurs de la société civile, la communauté international, et les victimes des atrocités s’approprient ce processus et que toute la politique mettent la victime au centre de toutes les préoccupations» A-t-il expliqué

RAPHAEL WAKENGE invite tous les citoyens congolais à une bonne compréhension de la justice transitionnelle qui est le premier processus de combattre le mal qui règne au Congo depuis plusieurs décennies.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

SUD KIVU : LE RESEAU « PO NA CONGO » INVITE LA POPULATION A S’APPROPRIER LE CONTRAT SOCIAL « CONGO TO LINGI » POUR ESPERER A UN CONGO EMERGENT

  Le réseau PO NA CONGO vient de présenter à la presse de la ville de Bukavu les résultats du contrat social dénommé « CONGO TO LINGI ». C’était lors d’une conférence de presse tenue dans la salle de réunion du centre OLAME le mercredi 27 septembre 2023. Au cours de ces assises, le point focal de ce réseau FIACRE KALUGUSHA a fait savoir que ce dernier reprend les priorités de la population congolaise par rapport aux prétendants dirigeants de la république démocratique du Congo afin de les inciter à répondre à leurs attentes. Ce contrat social présenté sous forme d’un cahier de charge populaire à imposer aux dirigeants émane de la consultation populaire du dit réseau, débuté depuis le mois d’avril dernier, précise notre source. « Nous voulons que les candidats présidents, sénateurs, députés et conseillés communaux puissent signés ce contrat social et s’en approprier afin que nous ayons des choses à les reprocher en tant que population durant leurs mandants. Nous pensons que les engagements figurants dans ce document toucheront la sensibilité des autorités pour qu’il rende compte à la population. Comme les élections prochaines sont notre dernière chance, nous devons nous unir comme un seul homme pour imposer le changement dans notre pays » A-t-elle martelée. Ce jeune militant ajoute qu’après ces échanges tenus avec les médias suivra des tribunes d’expressions populaires qui vont inclure les femmes vendeuses dans différents marchés et les étudiants de la ville de Bukavu, et en fin son réseau procèdera à la technique « porte à porte » pour la vulgarisation de ce document. FIACRE KALUGUSHA invite les habitants et plus particulièrement les journalistes du Sud-Kivu à s’approprier ce contrat social pour imposer le changement positif en RD/Congo.   Gisèle BASHWIRA
ByRolande CINAMA

SUD KIVU/ENVIRONEMENT : LE RESEAU SPACE CLIMAT ET SES PARTENAIRES INVITENT LES HABITANTS A S’APPROPRIER LA PROTECTION DE LA BIODIVERSITE POUR LUTTER CONTRE LE RECHAUFEMENT CLIMATIQUE

Dans le cadre de sensibiliser la population du sud Kivu sur les questions liées à la protection de l’environnement, Le réseau « ESPACE CLIMAT » en partenariat avec l’initiative « CONSTRUIRE ENSEMBLE »  et différentes structures œuvrant dans ce même domaine viennent de tenir la première Edition de dîner écologique ce jeudi 21 septembre 2023.

Une activité organisée sous le thème « la place de la biodiversité dans la conservation de la nature et la lutte contre le réchauffement climatique au sud Kivu ».

Selon la représentante de l’initiative construire ensemble, madame Thérèse BORA, les habitants doivent s’unir comme un seul homme en mettant la protection de la biodiversité à la première place pour une bonne conservation de la nature et lutter contre le réchauffement climatique au sud Kivu.

De sa part, le représentant provincial du réseau espace climat, monsieur Espoir BALAGALIZA pense que les responsables des différentes structures et institutions devront contribuer à la protection de la bio diversité en renforçant les sensibilisations liées à cette question à tous les niveaux.

« L’implication de toute personne est d’importance capitale pour réussir cette lutte. Il est nécessaire de sensibiliser les peuples autochtones sur l’importance de vivre dans un climat sain en les invitant à devenir pionniers de l’écologie, il est également impératif de dispenser les cours liés à l’environnement dès l’école primaire, éviter le déboisement, évacuer les déchets plastiques et adopter des stratégies nécessaires dans la protection de la biodiversité. » a-t-il martelé

Notons que cette activité qui a réuni plusieurs responsables des organisations et structures œuvrant dans différents domaines à l’institut français de Bukavu, a été sanctionnée par la cérémonie de remise des certificats de mérites à des personnes qui se donnent corps et âmes pour protéger de l’environnement, et ceci en guise de récompense et encouragement.

 

Gisèle BASHWIRA

 

ByRolande CINAMA

Bukavu : 50 couples de la ville de Bukavu outillés sur la planification familiale et le VIH/SIDA

Dans l’objectif d’améliorer les conditions socio-sanitaires des communautés de la ville de Bukavu, l’organisation Uwezo Afrika Initiative a organisé une formation à l’intention de 50 couples sur la planification familiale et le VIH SIDA du 23 au 24 Aout 2023.

Au cours de cette formation, les notions sur la planification familiale ainsi que les infections sexuellement transmissibles avec un focus sur le VIH/ SIDA ont été abordé en soulignant les avantages de la Planification familiale sur tous les plans. A la fin de cette formation les participants se sont exprimés :

Pour madame LIONGO FATUMA « Je suis une mère de 8 enfants et mon mari et là. Je ne sais pas comment remercier l’organisation Uwezo Afrika pour cette initiative. Mon mari me parlait sans cesse de la PF vue le nombre d’enfants que nous avons et mon âge, je lui disais que cette affaire c’est pour les satanistes  et que je ne peux pas adhérer dans cette histoire, au fond de moi j’avais aussi ce besoin de limiter les naissances mais j’ignorais comment. Aujourd’hui grâce à l’organisation Uwezo Afrika Initiative nous venons d’apprendre les avantages de cette planification pour moi la mère, pour les enfants et pour toute la famille, en tout cas j’étais dans une très grande ignorance. Ici et maintenant nous avons pris la décision avec mon mari d’aller sans tarder à l’hôpital pour les examens et voir quelle méthode nous allons choisir, merci sincèrement UAI ».

Quant à Monsieur KUBISA FILA Le mari de madame LIONGO FATUMA ; c’est un sentiment de satisfaction « je ne peux que dire merci beaucoup pour cette initiative, comme l’a dit ma femme nous avons 8 enfants, avec la situation économique actuelle du pays, répondre à tous les besoins de ces enfants n’est pas facile ;  tout le temps, je disais à ma femme de parler avec d’autres femmes pour comprendre comment elles font pour ne pas tomber enceinte rapidement et elle me répondait que ces autres femmes utilisent les méthodes de  PF mais qu’elle ne pouvait jamais le faire. Lorsque nous avons reçu l’invitation de cette formation, j’ai dit à ma femme de laisser tout et venir écouter parce que en lisant le thème de la formation j’avais foi que ma requête va enfin trouver une solution ; et voilà je suis satisfait par les enseignements reçus qui sont arrivé à convaincre ma femme et déjà en sortant d’ici nous allons nous rendre à l’hôpital pour plus de détails.

Comme ce couple, beaucoup d’autres vivent dans l’ignorance et d’autres personnes pensent que c’est une histoire d’une catégorie de personnes. C’est comme monsieur MAKWAYA BUTA « Personnellement, je pensais que la PF était l’histoire des femmes et c’est ce que je n’arrêtais de dire à ma femme ; quand elle tombait enceinte j’étais le premier à la réprimander  et pourtant quand elle me demande  d’utiliser le préservatif, je refuse, mais je faisais toujours tomber la faute sur elle, mais aujourd’hui je viens d’apprendre que la Planification familiale est une affaire de deux personnes, j’ai honte de moi-même. Je promets que la matière reçue ne va pas rester entre nous, je vais aussi sensibiliser mes collègues de service. Aussi une demande à UAI d’élargir ces genres des formations dans chaque territoire pour aider les couples qui sont comme moi ».

Notons que cette activité rentre dans le cadre du projet « Des communautés sensibles au genre et VIH SIDA au Sud-Kivu » sous l’appui financier de la Fondation de France.

Marie Thérèse Cito

ByRolande CINAMA

BUKAVU : LES ORGANISATIONS DIRIGEES PAR LES FEMMES CELEBRENT LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’AIDE HUMANITAIRE

En date du  18 et 19 aout 2023, les organisations dirigées par les femmes en province du Sud-Kivu ont célébré la journée internationale de l’aide humanitaire au travers plusieurs activités, dans l’objectif de  montrer l’importance, l’efficacité et l’impact positif du travail humanitaire.

Sous un soleil accablant, les membres de ces organisations ont marché de la place MUZIHIRWA jusqu’au gouvernorat de province, où  un mémorandum  a été déposé  au gouverneur Theo Ngwabidje KASI.

Pour ces femmes, Les travailleurs et les travailleuses humanitaires n’ont d’autres but que de sauver et de protéger des vies  et de fournir les produits de première nécessité, quels que soient les dangers ou des difficultés, ils s’aventurent dans les régions sinistrées et sur les lignes de front des conflits, s’efforçant de sauver et de protéger les personnes dans le besoin.

« En quittant ce lieu activons encore notre unité, notre amour, notre courage et notre engagement. Mettons hors d’état de nuire tout intrus qui chercherait à nous détruire car l’humanitaire n’a ni famille, ni âge ni tribut ».

En guise de cette même activité, les femmes ont organisées une conférence consacrée aux présentations d’Ocha et des organisations dirigées par les femmes et intervenants dans le secteur humanitaire.

Samuel ZUNGANA, chef de sous bureau chez OCHA  rappelle aux femmes que le monde humanitaire n’est pas facile et qu’elles doivent apprendre à faire des sacrifices.

« Il est primordiale que chacune de vous prenne conscience que le monde humanitaire est très exigent et demande beaucoup de sacrifice. Voyez d’abord le besoin des personnes que vous voulez aider et non vos propre intérêts ».

 

Cette année, cette journée a été célébré sous le thème : « Les travailleuses et travailleurs humanitaires n’ont d’autre but que de sauver et protéger des vies et de fournir les produits de première nécessité. Ils sont solidaires des communautés qu’ils servent et apportent de l’espoir ».

Rolande Cinama

 

 

ByRolande CINAMA

BUKAVU : L’ARTISTE TANZANIEN RAYVANNY PARTAGE LE PODIUM AVEC LES ARTISTES LOCAUX AU TRAVERS LE FESTIVAL BUKAVU’S QUEEN.

La société BUKAVU’S Queen produit l’artiste tanzanien RAYMOND SHABAN MWAKYUSA connu sous le nom de RAYVANNY ce weekend au travers le festival portant son nom. Un évènement visant à produire les artistes internationaux et locaux sur le même podium pour la promotion de l’art local selon ses organisateurs.

Se confiant à la chaine culturelle ce Week end, le chargé de communication de cette structure culturelle Daniel RUGEN, précises que faire connaitre les talents des artistes du Kivu au niveau international à travers le partage de scène est l’une des motivations qui ont poussées son organisation à tenir cette grande fête de la musique à Bukavu.

Il ajoute qu’a cette quatrième édition, le festival BUKAVU’S Queen se veut particulier par la prestation de l’artiste TANZANIEN RAYVANNY qui est une opportunité de faire connaitre les travaux des artistes locaux qui partagent la scène avec cet icone de l’afro bongo dans le pays les pays de l’Afrique de l’est.

« Notre plus grande motivation d’organiser un tel festival est la promotion de l’art local. Notre idée est de faire connaitre les artistes locaux au niveau international à travers le partage du podium avec les artistes estrangers.  Pour cette quatrième édition, nous avons pensé que la production de l’artiste RAYVANNY est une manière de faire connaitre les travaux des musiciens du Kivu dans les pays de l’est de l’Afrique » explique Daniel RUGEN

Le festival BUKAVU’S QUEEN se tient dans le terrain du collège ALFAJIRI non loin de la place MULAMBA, en commune d’Ibanda, le vendredi 18 et le samedi 19 août 2023. Le prix du billet de participation à cet évènement durant ces deux jours est fixé à 7.000 francs congolais.

 

Gisèle BASHWIRA