https://uwezoafrika.org/wp-content/uploads/2024/08/OFFRE-DEMPLOI-FINANCIER20240807_13125831-1.pdf
Les artisans se plaignent du manque d’espace pour l’exposition de leurs créations. De ce fait, certains exposent leurs œuvres le long des artères principales de la ville, entrainant leur altération. Ils recommandent l’implantation d’un musée public dans la ville de Bukavu pour la conservation du passé culturelle. Ceci passant par des œuvres d’art que produisent les artisans.
Selon l’opérateur culturel, Patrick Zézé, l’existence dudit musée contribuerait à valoriser certains évènements qui ont marqué le passé en passant par des masques révélateurs d’un mode de vie d’une nation et relater le vécu d’un peuple en se basant sur sa productivité culturelle.
« Le musée conserve les œuvres d’entant des années passées et ainsi protéger l’histoire d’une entité. La ville n’a pas eu de musés publics jusqu’à présent et pourtant l’histoire des années soixante ou cinquante se doit d’être protégée », dit-il.
Par ailleurs, Patrick Zézé appelle les artistes de l’artisanat à s’associer aux divers centres culturels en vue d’exposer leurs productions, action double pour véhiculer différents messages et générer de gain des bénéfices si leurs produits attirent des acheteurs.
« Pour que les artistes vivent de leur art complètement, ils peuvent se joindre à des centres comme Ndaro, Ecka et les autres. En ayant un espace d’exposition de leurs produits, les gens peuvent venir et acheter, ainsi ils obtiendront le lucre », a-t-il renchérit.
A ajouter que la ville de Bukavu ne dispose que d’un musée privé situé à Muhumba chez les pères xaveriens et regorge quelques œuvres artistiques. L’ouverture d’un musée public pourrait être envisagé vu les pourparlers entre l’état congolais et le musée du Kivu.
Kathia AMINA
Le Mwami Désiré Kabare Rugamanizi 2, Chef de la Chefferie de Kabare est décédé le 27 Juillet 2o24 où il suivait des soins. La Nouvelle a créé du remous au sein de la communauté Bashi en province du Sud-Kivu. Un mwami qualifié d’architecte de l’unité du Bushi.
Né en 1958, le Mwami Désiré Kabare Rugamanizi 2 est le fils d’Albert Ntayitunda Kabare, un célèbre médecin et de Mwamikazi Bénédicte Kabare, née princesse du royaume de Ngweshe. Sa mère est une sœur du roi Ndatabaye Ngweshe. Son grand-père Mwami (roi) Alexandre Rugemanizi Kabare est connu sous le nom de Zéro Zéro. Il a fait ses études en France où il est tombé amoureux du football et a intégré le centre de formation du club de football de Marseille.
Le Mwami Nabushi Désiré Rugemanizi II a succédé à son défunt père en 1998 comme roi. Son titre Nabushi signifie propriétaire du Bushi et est le 29è roi du peuple Bashi. Reconnu comme le Mwami du Bushi par le fait que les chefs coutumiers qui règnent dans les entités Shi sont des descendants d’un ancêtre commun N’Nabushi, Désiré Kabare était un homme sympathique et sociable.
Actif dans plusieurs processus de paix en RDC, Désiré Kabare était sur tous les fronts pour faire respecter le statut de Chef coutumier en RDC mais aussi la cohabitation pacifique entre les peuples de la région. Il a été vice-président du conseil panafricain des autorités coutumières en charge de la région de l’Afrique centrale.
Il faisait partie de la délégation de la Société civile du Sud-Kivu au dialogue inter congolais de Sun City en 2002-2003, et a siégé comme député national au Parlement 1+4.
Le Mwami Désiré Kabare a été administrateur provincial adjoint. Il s’est associé à la Fondation Asili pour assurer la fourniture de services d’eau à son royaume.
En 2018, il a été coopté député provincial. Durant son mandat, il a milité pour la bonne gouvernance du Sud-Kivu. Jusqu’à sa mort, le Mwami Désiré Kabare avait choisi de faire la politique en adhérant à l’UNC. Un parti qui lui a permis de se faire élire comme député provincial en 2023 avant de céder son siège à son suppléant qui est aussi son fils. Le roi Désiré Rugemanizi II Kabare a laissé 14 enfants Princes.
Aboubacar KIGABI
Uwezo Afrika Initiative asbl lance officiellement les activités du projet « jeunesse créative ». C’est à l’occasion d’un atelier de deux jours du 25 au 26 juillet 2024 tenu dans la ville de Bukavu. Ce cadre d’échange à réuni quatre centres culturels locaux, dont Délia Ndaro Art culture, 3 Tamis, Kwetu Art et Cocorico ASBL. L’atelier avait pour objectif, le lancement officiel de la convention de subside de Uwezo dans ses aspects techniques et financiers et mettre au point une feuille de route qui permettra d’assurer une compréhension des objectifs, résultats attendus, des activités, du chronogramme et des dispositions contractuelles pour toutes les parties prenantes.
Pour la chargée des programmes de Uwezo Afrika Initiative, Joëlle Bufole, le projet « Jeunesse Créative » apporte un soutien dans le cadre de réalisation des actions des opérateurs culturels de la ville de Bukavu. Etant donné que la présence des femmes dans le milieu culturel est minime, le projet vient ainsi encourager l’implication de la gente féminine à l’initiation des projets culturels d’une part et accompagner celles qui exercent déjà dans la culture. Elle estime que le secteur culturel est source d’épanouissement économique et socio culturel, d’où l’intérêt pour celles-ci d’innover
« Il a été remarqué une faible représentativité des femmes dans le secteur culturel et Enabel a voulu que les femmes artistes puissent être accompagnées techniquement et financièrement pour leur épanouissement économique et culturel. Le secteur culturel n’était pas assez développer depuis des années mais à travers ce projet, il y a un changement qu’on observe dans la communauté où les artistes et opérateurs culturels sont promus à travers leurs œuvres quotidiennes».
Par ailleurs ENABEL attend des subsides dudit projet une mise en œuvre des normes contractuelles en vue d’atteindre les objectifs assignés. Pour son compte, Patrick Zézé chargé des projets « Jeunesse créative en province du Sud-Kivu, l’accompagnement financier facilite la matérialisation des différents projets des opérateurs culturels éligibles pour cette phase
« Nous ciblons la jeunesse en se concentrant sur les dames. Nous sommes là pour valoriser le potentiel des jeunes en les aidant à vivre d’une manière saine leur vie. Notre soutien en termes de finance vise la participation des femmes dans les activités culturelles en espérant une bonne exécution par Uwezo Afrika »
Ajoutons que cet atelier d’échange a été facilité par l’appui financier d’ENABEL et s’est tenu dans les enceintes de l’hôtel Best Kivu dans la ville de Bukavu. Y ont pris part l’administration de Uwezo Afrika Initiative, la coordination d’Enabel et les centres culturels bénéficiaires du projet « jeunesse créative ».
Kathia AMINA
L’écosystème environnemental de Bukavu connait une forte dégradation. Le lac Kivu est pollué et l’on assiste à l’extinction de la faune due aux constructions anarchiques et la mégestion par les habitants des déchets plastiques qui inondent plusieurs artères. L’artiste écologique fiston BERCKMAS s’est engagé dans le recyclage des déchets et a créé des mannequins dits écologiques à base des bouteilles plastiques pour sensibiliser les communautés sur la gestion et la protection de l’environnement.
Lors d’une interview exclusive accordée à Uwezo FM, il a révélé que cette créativité artistique dénommée « conscience écologique » est une manière efficace de conscientiser la communauté sur une bonne gestion des déchets plastiques.
Il renseigne que la protection des vies à travers un environnement assaini est l’un de ses intérêts d’œuvrer dans le recyclage des déchets. À travers son travail, notre source renseigne que son but est de voir la ville de Bukavu classée parmi les meilleures villes écologiques au niveau national qu’international.
L’artiste Fiston BERCKMAS pense que cette façon de faire figure parmi les meilleures stratégies d’évacuation de déchets et lutter contre la dégradation de l’environnement. C’est également une bonne méthode d’éducation écologique inter communautaire, poursuit-il.
« La création des mannequins que je nome conscience écologique est pour moi une forme d’éducation à la bonne gestion des déchets plastiques. J’ai depuis longtemps remarqué un grand nombre des bouteilles plastiques jetés en désordre dans des rues de la ville de Bukavu, et à un moment donné ça commençait à me déranger. Etant donné qu’un artiste a le devoir de sensibiliser et communiquer à travers ses œuvres, j’ai songé à la mise en place d’une stratégie d’évacuation de ce genre des déchets. C’est ainsi que j’ai pensé à la création d’un mannequin faite à base des bouteilles plastique pour conscientiser les habitant sur la protection de l’écologie. A travers cette création, je défends les déchets plastiques qui ne sont pas principalement responsable de la pollution mais victime de l’exploitation de l’homme ». Explique fiston BERCKMAS
Cet artiste de la ville de Bukavu invite la communauté à une bonne éducation écologique pour faciliter le recyclage aux entrepreneurs et artistes qui les donnent une nouvelle vie dans l’espoir de vivre dans un environnement sain.
Gisèle BASHWIRA.
Le groupe Astucière organise deux journées sans écrans à Bukavu. Ce sera du 13 au 14 Juillet
2024 au terrain de l’école primaire du collège Alfajiri. L’annonce a été faite par les membres de cette structure, Mme Gisèle Baraka et Dr. Judith Bagalwa, lors d’une interview avec Uwezo FM ce samedi 6 juillet 2024.
Différents jeux seront organisés, entre autres : le coloriage, le sketch, les concours d’éloquence, les génies en herbe, les concours d’épellation, les jeux d’ancien temps tels que : le Binjenje, le kaloke, les jeux de feu, le saut à la corde.
L’objectif est de sensibiliser sur les conséquences de la surexposition des enfants et des personnes adultes aux écrans. La participation à ces deux journées sans écrans est au collège Alfajiri est conditionnée par le paiement de 3000fc pour
les enfants et 5000fc pour les personnes adultes.
Ci-dessous l’intégralité de l’interview avec Uwezo FM
Aboubakar KIGABI
Opéra du Kivu présente du 7 au 10 Juillet 2024, le spectacle « les noces de Figaro » sous l’initiative de Uwezo Afrika Initiative en collaboration avec la compagnie STEIK LEIN CHEN. Il s’agit d’un spectacle d’art lyrique fusionné à la culture urbaine.
La directrice de Uwezo Afrika Initiative asbl, Mme Douce Namwezi a, lors d’une interview accordée à la presse, fait savoir que Opéra du Kivu, est une initiative qui ambitionne non seulement former les jeunes chanteurs congolais, les initier à des techniques musicales beaucoup plus exigeantes, mais aussi valoriser la participation des femmes dans l’art lyrique.
Cette édition de l’Opéra du Kivu produira deux opéras de poche, dont le premier opéra, « les Noces de Figaro », qui va avoir lieu à Bukavu du 7 au 10 Juillet 2024 et un deuxième opéra qui pourra intervenir l’année prochaine.
Le 7 juillet, il y aura une restitution de la résidence sur la direction de chœur à l’Espace Culturel Kwetu Art à Bagira à 15h, le 9 juillet dans la salle LANARO de Panzi à 15h, il y aura la représentation de l’Opéra de Poche « les noces de Figaro » et le 10 juillet 2024, dans la salle Saint’Egidio dans la commune de Kadutu à 16h à Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
Mme Douce Namwezi note que cette initiative artistique va mettre ensemble des choristes, des maîtres de chœurs, des solistes, mais aussi permettra au public de comprendre qu’à travers ce style musical, des messages peuvent être véhiculés.
« Les Noces de Figaro donnent des rôles importants aux femmes dans la mise en œuvre, puisque c’est un des objectifs du programme. Les femmes mènent l’intrigue jusqu’au bout, elles décident d’elles-mêmes et tout ça, c’est des façons musicales et des façons artistiques. Et nous avons trouvé que les Noces de Figaro renvoient ou reflètent effectivement des messages de vie. Il y a beaucoup de questions d’injustice qui sont dénoncées, beaucoup de questions d’inégalité qui sont dénoncées. Et nous avons pensé que ça peut être vraiment intéressant et important qu’ils puissent être joués pour pouvoir véhiculer aussi ce genre de messages, mais aussi surtout permettre aux artistes concernés de s’habituer à ce genre de style », renchérit-elle.
Ce premier opéra de poche « Les Noces de Figaro» a été motivé par non seulement l’ambition artistique, tenant compte des exigences en termes de technique musicale, mais aussi pour permettre aux chanteurs qui seront formés de s’habituer également à ce genre de style très exigeant.
La directrice de Uwezo Afrika Initiative révèle que c’est un projet uniquement dédié aux artistes. Il s’agit des artistes musicaux qui font l’art classique ou la musique lyrique. Sept solistes ont été présélectionnés, dix maîtres des chœurs de Goma et de Bukavu ont été sélectionnés pour être formés, afin que leurs différents chœurs puissent aussi bénéficier de cette mise à niveau.
Le chœur « les Voix du Levant » participera aux séances de restitution et de formation comme un chœur test pour mesurer la capacité de transfert et de connaissances des maitres des chœurs auprès de membres de leur chœur.
Cette édition fera intervenir un danseur urbain contemporain, Farah Batumike, qui fait du hip-hop, afin d’établir une connexion entre le style lyrique classique et le style très connu par les jeunes, « un style urbain du hip-hop ».
Les organisateurs attendent qu’à travers le spectacle « les Noces de Figaro, les communautés arrivent à consommer l’art et que le niveau soit amélioré. Ils invitent les femmes, jeunes et tout type de public à participer à cette aventure artistique.
Aboubakar KIGABI
Des étudiants des universités officielle, catholique et évangélique en Afrique de Bukavu viennent d’être sensibilisés sur des questions nécessaires pour le développement de la jeunesse, des femmes et de la communauté. C’était au travers de la deuxième édition de la tournée interuniversitaire dénommée «LA JEUNESSE S’INFORME ET S’EXPRIME » organisé par l’initiative construire ensemble du 26 au 28 juin 2024. La coordonnatrice provinciale de la dite initiative madame Thérèse BORA contactée par la chaine culturelle renseigne que l’idée est de donner à la jeunesse l’opportunité de débattre sur des sujets importants pour son épanouissement. A travers des illustrations artistiques, cette tournée qui a débuté en date du 26 juin 2024 avec les étudiants de l’université catholique de Bukavu sous le thème «le rôle de la jeunesse dans la protection de la nature », s’est poursuivi à l’université officielle dans la même ville en date du 27 à travers des débats portants sur «la jeunesse face à l’emploi», et s’est clôturé a l’université évangélique en Afrique par des discussions sur « la place de la femme dans le développement d’une nation » en date du 28 juin 2024. Notre source fait savoir que la vulgarisation du message que révèle cet évènement à travers l’art, est une manière de valoriser l’artiste local et détendre les participants, D’où son intérêt de produire le slameur MEROU MEGAPHONE, la slameuse PATRICIA KAMOSO, les musiciens J’ADOR VISCACHE et KANHUM JOSE et la danseuse INES MANGOMINJA.
«L’art est la meilleure manière de véhiculer le message car il le fait d’une manière divertie sans imposer beaucoup de concentrations. Nous avons choisi travailleur avec des artistes non seulement pour valoriser leurs métiers, mais aussi pour comprendre leurs points de vue par rapport aux questions d’actualités prévues et réfléchir en fin sur stratégies à mettre en place pour le bien être de la communauté. », Affirme madame Thérèse BORA.
Ayant exposé leurs talents devant le grand public de cette tournée, des artistes de la ville de Bukavu salut cette initiative de valoriser l’artiste local en lui offrant une espace d’expression pour vulgariser des messages importants.
«C’est déjà une bonne chose quand on donne à l’art le pouvoir d’exprimer tout haut ce que certaines personnes parlent tout bas. Je remercie et encourage l’initiative construire ensemble pour cette stratégie efficace de vulgarisation des messages car elle est la seule méthode d’informer tout en divertissant. C’est pour moi une occasion d’appeler toutes les communautés à suivre cette exemple pour son bienêtre et contribuer à l’épanouissement du secteur culturel.», explique J’adore VISACHE.
De leur part, les participants à ces assises disent se réjouir de cette excellente manière d’utiliser l’art pour transmettre le message et promettent d’intégrer l’aspect artistique dans leurs réalisations et accompagner l’art local selon leurs capacités pour sa valorisation. Ils s’engagent à mettre en application la matière acquise pour espérer à une jeunesse épanouie dans les jours avenirs.
Appuyé financièrement par l’ambassade de France, la tournée dénommée « LA JEUNESSE S’ INFORME ET S’ EXPRIME» revient dans le cadre du projet «DONNER LA VOIX A LA JEUNESSE» qui vise la refondation de la relation entre la RDC et la France.
Gisèle BASHWIRA