Author Archive Rolande CINAMA

ByRolande CINAMA

Sud-Kivu : Plus de 80% des adolescentes ne sont pas favorables à l’avortement et contraception sécurisés

La division provinciale de la santé, DPS Sud-Kivu vient de présenter devant les responsables des organisations, structures sanitaires, et étatiques des résultats obtenus après des études menées sur les connaissances, attitudes, et pratiques des adolescentes et jeunes filles sur la contraception  et avortement dans les zones de santé de MITI-MURHESA et KADUTU.

C’était lors d’un atelier de dissémination tenu mardi 31 octobre 2023 dans la salle de réunion de l’hôtel Elizabeth de Bukavu.

Appuyée financièrement par le projet d’appui au renforcement du système de santé et accès à l’intervention de la santé sexuelle et reproductive (PARSS-SSR), ces études menées par le programme national santé de l’adolescent (PNSA) ont  couvert quatre zones santé de la division provinciale de la santé de Kinshasa et deux du Sud-Kivu dont Kadutu et Miti-Murhesa.

Pour Pierrette MUANDA, point focal de ce projet d’appui, les résultats de ces études  ont prouvé que la majorité des enquêtées ne sont pas favorable à l’avortement et contraception sécurisés, pourtant important dans le respect des dispositions prévues par le protocole de Maputo.

Ce comportement ajoute-elle,  favorise la multiplicité des lieux des fortunes et clandestins pour se faire avorter, la multiplication des personnes pratiquant les avortements et plusieurs autres facteurs mettant en danger la vie de l’adolescente et de la jeune fille.

« Nous avons utilisé deux approches pour mener cette étude. L’approche quantitative a concerné les enquêtes auprès des jeunes et adolescents rencontrés dans les ménages, et  celle qualitative nous a permis d’organiser  les focus groupes auprès des adolescents et jeunes. Mais également mener l’entretien semi dirigé auprès des prestataires des soins dont la majorité d’entre eux est contre la demande des soins d’avortement par les jeunes filles car selon eux, cela entrainerait une hausse de cas d’avortement dans la communauté pourtant la majorité d’entre ces adolescentes sont favorables à l’avortement dans les conditions du protocole de Maputo pour préserver la santé physique et mentale de la mère ».

Le protocole de Maputo adopté en 2003, constitue l’un des premiers cadres juridiques pour la protection des droits et des libertés des femmes et des jeunes filles en Afrique. Il reconnaît l’accès à un avortement médicalisé dans certaines conditions tel un droit humain dont les femmes doivent jouir sans restriction. Ces conditions sont telles qu’en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.

120 adolescents et jeunes dont l’âge varie entre 15 et 24ans en raison de 80 dans la zone de santé de Kinshasa et 40 du Sud-Kivu et 12 prestataires des soins parmi eux 8 de Kinshasa et 4 du Sud-Kivu ont étés concernés par ces enquêtes qui se sont déroulés du 02 au 10 avril 2023.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

BUKAVU : LE COLLECTIF KARHERA SLAM VIENT DE COMMUNIER AVEC LE PUBLIC A TRAVERS LE FESTIVAL « IDURHU ».

La ville de Bukavu vient de vibrer au rythme d’un festival slam dénommée IDURHU. Une activité organisée par le collectif « KARHERA SLAM » pour égailler le public à travers une nouvelle création artistique qui est le slam.

Lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, le coordonnateur de ce collectif FRANCOIS ROMEL a fait savoir qu’a cette deuxième édition, l’évènement IDURHU s’est  produit sous forme d’une tournée dans la ville de Bukavu pour donner la chance à la majeure partie des slameurs locaux d’exposer leurs talents devant le grand public.

Il ajoute que pendant trois jours, plusieurs activités dont le slam, l’humour, la musique et autres créations artistiques ont été au rendez-vous dans différents coins de la ville de Bukavu pour faire valoir le nom du slam qui semble être ignoré par la plupart de la population.

« Pour cette deuxième Edition, le festival IDURHU vient de réunir au tour du slam des artistes des disciplines confondues venus des différents coins de la sous-région des pays des grands lacs pour non seulement égailler le public mais aussi partager leur expérience avec des artistes locaux. Durant trois jours, nous avons communié avec le public de Bukavu à travers le slam, l’humour, la musique et autres création artistique pour donner un sens au slam. Ces activités se sont déroulées le 27 à l’institut français à partir de 17h00 sous une entrée libre, le 28 nous avons été au terrain de basket de l’Université Evangélique en Afrique au quartier PANZI, et le 29 novembre de l’année en cours, nous avons clôturé ces activité dans la salle Concordia de Bukavu ». explique ce jeune artiste.

Pour cette édition de 2023, festival IDURHU qui veut dire chaleur en français s’est produit sous deux volets dont le slam au féminin intervenu au mois de mars dernier et le festival du slam tenue en octobre.

ByRolande CINAMA

Bukavu : « Zéro Misère », Un festival de lutte contre la vulnérabilité à Bukavu.

La deuxième édition du festival zéro misère s’est tenue le 22 octobre à Bukavu. Cet évènement annuel de lutte et d’éveil  contre la misère veut donner une place de choix à toutes les catégories sociales.

Au travers la danse, la musique, le folklore, les jeux concours, les gestes acrobatiques et autres les organisateurs mènent une action de fin de la misère dans les familles.

Serge KIBUKILA  dit «  Franga MBELE » renseigne que  ce festival  est une réponse à la misère vécu dans certaines familles. Pour lui, l’idée est de mettre de côté les écarts sociaux des avoirs. D’où la réunion de toutes ces catégories afin de valoriser les atouts des personnes vulnérables dans la communauté.

« Ce festival pour nous est une manifestation d’expression culturelle au travers plusieurs arts. Pour nous, c’est un marché de  rencontre entre les moins nantis et les plus nantis.  Nous voulons que ce festival réponde de manière efficiente à cette misère. C’est pour cela chaque année nous effectuons une cotisation lors de cette production pour sortir une personne dans cet état. La perspective est que les fonds récoltés servent de début d’entamer une activité génératrice des revenus pour le bien-être familial. Nous pensons  qu’au travers ce geste nous aurons de témoignage de resocialisation financière des démunis »

Serge KUBUKILA conclut en disant que l’unité dans tout ce qu’on pose comme action est nécessaire. Outre cela il appelle l’acceptation mutuelle sociale sans évocation des écarts.

Ce festival zéro misère a permis l’exposition artistique des produits, ainsi que ceux des divers entrepreneurs locaux de la ville de Bukavu.

 

 

ByRolande CINAMA

BUKAVU / CULTURE : LE COLLECTIF PASSE MOI LE MIC PROPOSE AU PUBLIC UNE NOUVELLE FORME DE DETENTE ARTISTIQUE A TRAVERS L’EVENEMENT OPEN MIC

Dans le but de  divertir les amoureux des créations artistiques et de leur proposer une nouvelle forme de détente qui est le slam poésie, le collectif Bukavu slam session dit PASSE MOI LE MIC vient de communier avec le public à travers une activité dénommée PASSE MOI LE MIC.

Lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, le coordonnateur et directeur artistique de ce collectif a fait savoir que cet évènement est une restitution des ateliers d’écriture et d’expression orale que bénéficient hebdomadairement les artistes slameurs.

Achille ARGUS ajoute que l’évènement PASSE MOI LE MIC rentre dans le cadre des «  soirées du verbe du fond du verre » qu’organise régulièrement son collectif pour faire découvrir aux au grand publique cette nouvelle démarche artistique différente des autres.

« Cette activité est une manière pour nous de présenter au grand public cette nouvelle démarche artistique très particulière. Etant donné que cette création est née dans un bar, notre évènement ramène le slam poésie dans son berceau à travers cette compétions des slameurs qui fait en même temps sa particularité. » Précise ce jeune artiste

Réunissant des artistes venus des différents coins de la sous-région des pays des grands lacs, l’évènement PASSE MOI LE MIC s’est tenu au bar restaurant CAVIAR situé à la terrasse de l’institut français de Bukavu le samedi 21 octobre 2023 partir de 18h00, et cela sous entrée libre.

 

Gisèle BASHWIRA

 

ByRolande CINAMA

Desk femme : je suis l’une des premières femmes opératrices culturelles au Sud – Kivu (Namwezi N’Ibamba Douce)

Namwezi N’Ibamba Douce, activiste, défenseur des droits des femmes, journaliste de profession depuis plus de 20 ans et membre de l’Association des Femmes des Médias (AFEM) et de plusieurs réseaux de promotion des droits humains. Une des rares femmes opératrices culturelles au Sud -Kivu.

Douce est née le 11 février 1989 dans la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu. Deuxième d’une famille de huit (8) enfants. Épouse de Me Placide NTOLE et mère de trois enfants dont une fille et 2 garçons.

Cette semaine, le desk femme de globalinfos.net est allé à la découverte de cette femme journaliste dont son plus grand rêve est de voir une ville de Bukavu, où les filles jouissent de leurs droits.

Parcours scolaire et académique

Mes études maternelle et primaire, je les ai effectuées dans différentes écoles, notamment au collège Alfajiri (1996-1997) dans la ville de Bukavu à E.P la Colombe de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu (1998). J’ai également étudié à l’école E.P Muhungu de Bukavu (1999-2002).
Par ailleurs, mes études secondaires et humanités littéraires, toujours au collège Alfajiri de 2002-2008. Par la suite, j’ai été au département de relations internationales, faculté des sciences sociales, politiques et administratives à l’Université Officielle de Bukavu de 2008-2013. En outre, j’ai bénéficié de plusieurs formations certifiées spécifiquement sur la non-violence et études sur la paix à l’université de Rhodes Island aux Etats Unis en 2016.
Une autre formation sur la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations-Unies sur les Femmes, la paix et la sécurité, de 2015-2016 successivement en Suède, en Afrique du Sud et en RDC. Mme Ruth, voilà le résumé de mes études (rire)

Ses casquettes

Je suis activiste défenseur des droits des femmes. C’est d’ailleurs depuis mon jeune âge que je suis dans cet univers. Je dénonce les violations dont les femmes sont victimes sous toutes ses formes. Je suis journaliste de profession, c’est ma deuxième casquette et j’aimerais bien intégrer les perspectives du genre à travers les médias, la façon dont les informations sont traitées. L’objectif est de positiver davantage l’image des femmes. Une troisième casquette Ruth (sourire) Je suis experte genre et j’ai eu à développer suffisamment cette expertise.

Début de sa profession de journaliste

J’ai commencé la profession dès mon jeune âge. J’avais seize (16) ans lorsque j’ai rejoint l’équipe des jeunes reporters à la radio ‘’maria’’de Bukavu pour être formée pendant deux ans. Nous réalisions les reportages sur les réalités des enfants issus des groupes armés, de la rue, avec les guerres à répétition à l’est du pays. Par la suite, j’ai rejoint l’Association des Femmes des Médias (AFEM) en 2008, et l’objectif était de défendre les droits des femmes. Nous entrions en contact avec elles et prenions connaissance de leurs problèmes pour élaborer en suite des projets solution qui étaient diffusés sur nos radios partenaires.
Sept ans après, AFEM a mis sur pied, un média propre aux femmes, une radio thématique qui a vu le jour en 2015. J’ai travaillé au sein de cette radio comme directrice de programme et une année plus tard, j’ai été coordinatrice Ad intérim et en 2018 nous avons créé notre organisation axée plus sur les jeunes et la santé. Nous avons participé à une dizaine de formations au pays et en dehors du pays pour mieux exercer ce travail (sourire).

Pourquoi entreprendre ?

Tout part du regard que j’ai posé sur la réalité de ma communauté, j’ai compris que le pouvoir économique influe sur plusieurs aspects de la vie et je me suis dit que l’accès à l’emploi formel n’est pas à la portée de tout le monde. C’est comme ça que nous avons commencé à réfléchir sur les activités entrepreneuriales.
Nous avons incité les femmes à faire la photographie, les œuvres d’art… Et j’initiais souvent les jeunes étudiantes pour leurs autonomies financières.

Quid de votre expérience professionnelle ?

Je travaille à la radio culturelle thématique à Bukavu depuis décembre 2022. Je me rappelle lorsque je fus étudiante, je m’arrangeais pour suivre les formations de renforcement de capacités au détriment de mes études et je m’organisais pour me rattraper et bosser nuitamment. Un exercice compliqué auquel j’étais soumise, étant jeune je me privais de plusieurs choses. Heureusement, Dieu avait placé autour de moi, des personnes qui m’ont aidé à croire en moi.

Sa lecture sur la parité 

Pour moi, la parité numérique homme-femme ne suffit pas. Plusieurs aspects entrent en jeux. La configuration politique actuelle par rapport au nombre des femmes doit être prise en compte, car le pourcentage est encore faible. Mais je suis contente lorsque la RDC ratifie des accords pour changer la donne. Le problème aussi, c’est notre société, déjà à l’Université, on dit aux filles si vous étudiez trop, vous n’allez pas trouver des époux. Ces discours freinent les efforts d’avancement de la parité à mon humble avis (regret).

La culture, une passion ?

L’histoire débute en 2018, je suis consultée par des animateurs culturels pour mettre sur pied un projet culturel dans la ville de Bukavu où nous avons tant des jeunes non encadrés. Nous avons alors élaboré un projet et avons cherché des partenaires en 2019. Bref, sept organisations du Sud-Kivu se sont mis ensemble pour créer un espace culturel et j’étais élue comme Présidente du Conseil d’Administration de cet espace qui est une référence désormais dans la ville et des grands festivals s’y déroulent Exemple “Rumba parade” lorsqu’elle était nommée comme patrimoine immatériel de l’UNESCO il y a deux ans. En tant que PCA, je préfère toujours me rassurer que l’espace demeure un lieu d’expression culturelle.

Les défis relevés

Le premier défi, c’est d’avoir bravé plusieurs interdits en étant femme, certains secteurs sont masculinisés et les compétences des femmes remises en question. Et quand on est journaliste, la société pense que nous sommes des prostituées. Des femmes faciles et j’ai réussi à prouver le contraire. Un autre défi est d’ordre socioculturel, je suis l’une des premières femmes opératrices culturelle au Sud – Kivu. Et il y a toujours ceux qui sortent des commentaires sexistes pour bloquer l’épanouissement de la femme et personnellement, j’en fais une lutte quotidienne ‘’positiver l’image de la femme par nos compétences’’. Et le dernier défi est la recherche de l’équilibre entre la vie professionnelle, sociale et le ménage. Il faut une bonne d’organisation. (Rire)

Un message particulier aux femmes

À toutes les femmes confondues, vous n’êtes pas seules à souffrir des violences, du chômage, quelque part dans cet univers, il y a d’autres femmes qui vivent les mêmes réalités. Gardez espoir, car la femme est une personne qui porte toute une nation, elle est également porteuse d’espoir, d’amour, de tout ce qui est merveilleux. Femme, nous avons un grand pouvoir nous donné par Dieu et que nous devons exercer dans nos familles respectives et notre communauté.

Namwezi N’Ibamba Douce estime que le ministère du genre, famille et enfant en RDC devrait influencer les perspectives du genre dans tous les autres ministères, et être transversal parce que prise à part, on pense que c’est des histoires des femmes seulement hors qu’il y a nécessité d’avoir des experts genre à tous les niveaux de prise de décision.

Parmi ses principes, ‘’l’intégrité’’ elle pense que lorsqu’on veut travailler pour l’équité et la justice, lutter contre les anti-valeurs, l’intégrité est un facteur non négligeable.

Son plus grand rêve est de voir une ville de Bukavu, où les filles jouissent de leurs droits. Un projet qui semble produire quelques fruits, car certaines filles témoignent et dénoncent le mal et les injustices grâce à son combat .

 

Ruth KUTEMBA/https://globalinfos.net/

ByRolande CINAMA

SUD-KIVU : LES FEMMES APPELEES A SE FAIRE CONSULTER POUR UNE PRISE EN CHARGE EFFECTIVE CONTRE LE CANCER DES SEINS

En République Démocratique du  Congo, le cancer des seins devient une grande préoccupation pour la santé des femmes. Allaitantes ou pas, les femmes sont diagnostiquées de cette maladie et  certaines pensent directement à la « sorcellerie » ne comprenant pas comment cela peut leur arriver.

La pensée des femmes sur cette maladie

Les femmes à Bukavu pensent que le cancer des seins est une malédiction ou un mauvais sort. Les filles se croient à l’abri et ne trouvent pas important  de consulter lorsqu’elles ressentent des tiraillements au niveau de leur poitrine, d’ailleurs sont rares celles qui  « s’auto consultent » en se palpant régulièrement.

C’est le cas d’une  femme qui a préféré garder l’anonymat qui nous parle de son expérience : « Jusqu’à présent je ne comprends pas comment j’ai pu contracter cette maladie pourtant je suis

médecin et mère de neuf enfants qui ont tous été allaités. Depuis ma jeunesse je n’ai jamais ressentie un quelconque gène qui pourrait m’alarmer. Ce n’est que lorsque mon cadet a atteint l’âge de douze ans que j’ai commencé à ressentir une petite douleur au  niveau du sein gauche et en palpant on pouvait détecter une petite boule immobile. Sept ans plus tard la douleur devenait insupportable et c’est là que je me suis décidée de consulter bien sûr avec l’appui de ma famille. Et c’est ainsi que je me suis rendue à l’hôpital docteur Rau à Ciriri et après les examens le médecin m’a confirmé que j’avais le cancer du sein qui était déjà à un stade avancé et qu’on devrait le couper. Une nouvelle que je n’ai pas réussi à digérer bien qu’étant médecin. Je suis allée au Burundi pour me rassurer que c’était vrai et là aussi on me confirma que j’avais ce cancer et on a eu à me couper un sein.

Avant cette opération j’ai perdu confiance en moi et je pensais que je serais marginalisée dans la communauté; mais  à ma grande surprise, les gens m’ont soutenu et m’ont encouragés à aller de l’avant  et aujourd’hui  je n’ai pas honte et parfois je marche sans soutien-gorge car à la fin je me dis que j’ai vaincue ce maudit cancer»

Réaction des médecins

Pour Dr Olive ABAMBULA, gynécologue et obstétricienne, « Le cancer de sein est une prolifération des cellules malignes au niveau des seins chez la femme ».

Cette maladie se manifeste sous plusieurs aspects d’où l’importance d’informer les femmes sur les signes alarmantes du cancer de sein afin qu’elles puissent bénéficier d’une prise en charge avant qu’il ne soit tard.

Bien que toute masse ne plaide pas en faveur d’un cancer des seins, chez certaines femmes curieusement il s’observe  des masses qu’on appelle tumeur bénigne et maligne ; cette dernière est celle qu’on appelle cancer.

« Les femmes doivent se palper les seins régulièrement pour pouvoir détecter cette masse qui est mobile et a une consistance dure peu importe les diamètres qu’on peut avoir. Cette masse peut être douloureuse ou non.  Au niveau extérieur le sein a l’aspect d’une peau d’orange et on peut constater une malformation au niveau du sein ou du mamelon. S’il y a écoulement du sang au niveau des mamelons, c’est un mauvais signe et il faut consulter rapidement ».

Docteur Olive ABAMBULA fait un trait sur les facteurs de risques et elle invite les parents à éviter les produits indigènes qui à la longue pourraient amener un cancer et se faire traiter par un  médecin mais aussi et surtout à allaiter les enfants.

Ce mois d’octobre appelé « Octobre rose » vise à sensibiliser au dépistage du cancer des seins chez les femmes.

Rolande BASHI

ByRolande CINAMA

Bukavu : les Plumes semeuses de paix c’est sous ce thème que s’ouvre le colloque de la littérature.

Les écrivains de la RDC, du Burundi et du  Rwanda se réunissent à  partir du 21 octobre à Bukavu pour un  colloque littéraire. Ce colloque régional initié par la Benevolencia a pour objectif d’évaluer la place de la littérature dans la résolution pacifique des conflits. Gislain KABUYAYA facilitateur de ces assises renseigne que, l’idée est partie du constat  selon lequel des textes des écrivains de la sous-région  sur la paix et la cohabitation pacifique existe déjà ; Cependant une interrogation demeure quant à leur impact réel. Cette première édition a sélectionné différents auteurs et  six slameurs de ces trois pays africains.

« Beaucoup d’auteur ont déjà écrit sur la question de la paix et l’intégration régionale. Nous estimons qu’il est  important de s’asseoir afin de réfléchir sur la vraie place de la littérature dans la  consolidation de  la paix dans la région de grand lacs. L’impact est  significatif avec ce rassemblement des acteurs des secteurs littéraires de la région de grands lacs. De ce fait ces auteurs qui ont écrit il y a peu vont évaluer l’impact des écrits ou la contribution particulière tout en proposant des stratégies pour une amélioration de la consolidation de la paix »

A KABUYAYA d’ajouter que 24 textes des auteurs des trois  pays ont été  sélectionné pour une rencontre en panel. Le souhait affirme-t-il est d’amener ces auteurs à avoir un langage unanime sur la question de consolidation de la paix et produire un recueil collectif.

La clôture de ce colloque sera sanctionnée par la rédaction d’une œuvre anthologique rédigée et présentée au public.  Cette dernière est un assemblage des écrits des  différentes cultures issus de  ces trois pays. Le rendez-vous est pris pour le 21 octobre à L’institut Français de Bukavu afin d’écouter les riches enseignements autour du sujet « la littérature peut-elle faciliter une meilleure cohabitation pacifique dans la région ».

Christian BUZANGU