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ByIsaac Musharamina

RDC : Denis Mukwege  » invite la population « à un moment de requiem pour la promotion de la paix »

Le prix Nobel de la paix 2018, le Docteur Denis Mukwege invite la population de la République Démocratique du Congo à un moment d’introspection, de requiem afin de promouvoir la paix dans le pays.

A en croire Denis Mukwege,  les gens continuent à être tués à Beni, Minembwe et ailleurs en RDC où il y’a des troubles puisque la population congolaise n’a jamais eu l’occasion de faire le deuil.

 » le requiem n’est pas un moment de se souvenir pour se venger mais un moment où l’on va réfléchir sur comment l’on peut construire la paix dans cette région meurtrie pendant plus de deux décennies », a-t-il dit.

Pour Denis Mukwege, si les gens continuent de tuer à Béni, Minembwe, Kalehe, c’est parce que les bourreaux n’ont jamais répondu de leurs actes.

Il sied de signaler que le Requiem pour la paix sera organisé à Bukavu dans la Cathédrale Notre Dame de la paix le 12 Février et à Goma le 14 Février 2020 lors de l’ouverture du Festival Amani.

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

La planification familiale contribue au bien-être des femmes, des familles et de l’économie

La capacité d’une femme d’espacer et limiter ses grosses a des avantages directs sur sa santé et le bien-être de la famille. C’est l’une des conclusions obtenues lors d’une tribune d’expression populaire organisé par Uwezo Afrika Initiative ce mercredi 13 Novembre 2019 à Cimpunda dans la ville de Bukavu.

Pour certains, La planification familiale permet l’espacement des naissances et donne la possibilité de retarder les grossesses chez les femmes jeunes, les grossesses précoces étant associées à un risque élevé de problèmes de santé et de décès et d’éviter les grossesses non désirées.

Quelque participants à la Tribune d’Expression Populaire

A en croire Dr Justine Navura, en réduisant les taux de grossesses non désirées, la planification familiale permet de limiter le besoin de recourir aux avortements non médicalisés.

« On peut prévenir les grossesses et les naissances trop rapprochées et survenant à un moment inopportun, qui contribuent à des taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde. Les nourrissons dont les mères décèdent lors de l’accouchement courent également un risque plus élevé de décès et de santé médiocre ». A-t-elle déclaré.

Par ailleurs, selon Dr Sinzahera, avoir moins d’enfants permet aux parents d’investir davantage dans chaque enfant. Les parents pourront également subvenir aux besoins de leurs enfants facilement ainsi que de préparer leur avenir.

Il sied de rappeler que la population présente à cette Tribune d’Expression Populaire recommande au gouvernement d’intensifier ces genres de sensibilisation afin de leur sortir de l’ignorance.

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

Sud-Kivu : 2 sur 10 mères ne connaissent pas le premier jour des règles de leurs filles

Les premières règles peuvent être un moment éprouvant dans la vie d’une jeune fille et peut s’accompagnager des sentiments contradictoires. Selon plusieurs sondages effectués lors des séances de sensibilisation auprès des jeunes filles et de leurs mères, 5 % des filles ont connu leurs premières règles sans que leurs mères ne le sachent et d’autres déclarent qu’avant leurs premières règles elles n’en avaient jamais entendu parler.

 

Prises par dépourvu, ces filles s‘étaient senties être « désemparées », « paniquées », « traumatisées », « gênées » ou même « effrayées » par manque d’éducation sans ce domaine de la santé sexuelle et de la reproduction. À l’absence d’explication adéquates ou de préparation ou tout simplement de l’ignorance ces filles se retrouvent victimes des stéréotypes culturels, des mythes et des tabous qui entourent les premières règles et fait en sorte que les mères et leurs filles ne discutent pas au sujet de la menstruation.

 

Les parents comme les enseignants, les médecins… constituent des sources d’informations pour les jeunes filles afin d’avoir des réponses sur plusieurs questions qu’elles se posent. D’ailleurs les parents ont un rôle primordial dans l’éducation de la santé sexuelle et de la reproduction de leurs enfants car l’éducation de base est celle qu’on revoit dans la famille.

 

Par ailleurs, Ishara Marhegane Lydia évoque avoir eu ses premières règles au moment où sa mère était au marché. Elle n’est pas la seule, plusieurs autres filles se retrouvent dans le cas similaire. D’où la nécessité de recourir à d’autres membres de la famille.

 

« Une grand-mère, une sœur ainée, un père, un frère ainé mais surtout une mère sont à mesure d’apporter des réponses et soutien affectifs dont les jeunes filles ont besoin. Généralement, les jeunes adolescentes considèrent leurs mères comme la mieux placé mais hélas » regrette une participante à la séance de sensibilisation du 24 Octobre 2019.

 

Pour MUDERHWA BUZOMBO Casmir, Infirmier Titulaire du Centre de Santé Ciriri II/Mulwa, il est préférable que les parents commencent à aborder les sujets liés à la menstruation avant que l’enfant n’ait ses premières règles.

 

« Il est important de commencer aussi tôt à lui parler de la menstruation, des transformations que va subir son corps » insiste-t-il.

Une préadolescente est capable de comprendre certaines explications, concernant par exemple la fréquence des règles, leur durée ou la quantité de sang perdu. Ainsi, dans un premier temps, il peut être judicieux de s’en tenir à des aspects pratiques, de lui parler des mesures à prendre le moment venu.

 

Plus tard, les parents pourront peut-être aborder les aspects biologiques de la menstruation. En général, on peut se procurer à cet effet des publications éducatives auprès de médecins ou dans des bibliothèques et des librairies. Certaines jeunes filles préféreront lire ces écrits toutes seules ; d’autres seront plus à l’aise si elles le font avec une personne en qui elles font confiance.

 

Il sied de signaler qu’il est préférable de maintenir le dialogue, de ne pas chercher à évoquer tous les détails en une seule fois. Trop d’informations d’un coup pourraient submerger l’adolescente. Les enfants apprennent étape par étape.

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

Journée internationale de la femme rurale : en dépit de leurs difficultés, elles contribuent au développement de la famille

La journée mondiale de la femme rurale célébrée ce 15 octobre , sous le thème: «Renforcement de la résilience face à la crise climatique des femmes et des filles en milieu rural» avec pour objectif de valoriser la femme du fait qu’elle joue un rôle important dans l’économie de la République démocratique du Congo. Elle est célébrée chaque année pour stimuler les femmes qui habitent les milieux ruraux à s’adonner davantage à l’agriculture pour leur autonomisation.

 

Au niveau mondial, selon l’ONU Femme la grande majorité des données disponibles en termes de genre et de développement indiquent que l’extrême pauvreté, l’exclusion et les effets des changements climatiques touchent de manière disproportionnée les femmes rurales et qu’elles sont bien plus vulnérables que les hommes ruraux et les femmes urbaines.

 

En République Démocratique du Congo, les femmes et les filles vivants en milieu rural se heurtent au quotidien à de nombreuses difficultés pour accéder à des infrastructures, des services ainsi qu’à une protection sociale durables. L’omniprésence de ces difficultés offre à la fois de vastes ouvertures de changement afin, qu’à terme, elles ne constituent plus des entraves et obstacles à la vie de ces femmes et ces filles.

 

Il sied de signaler que les femmes et les filles sont chargées de la collecte de l’eau dans 80 % des foyers n’ayant pas accès à l’eau potable. C’est un travail dur qui ne deviendra que plus difficile à mesure que la pénurie d’eau s’aggravera. Le trajet pour aller chercher l’eau présente également des risques pour la sécurité. En l’absence d’eau et d’installations sanitaires adéquates, les femmes et les filles sont exposées à des maladies, à la violence et à d’autres risques sécuritaires. Tous ces facteurs déficitaires sont autant d’obstacles les privant du droit de bénéficier d’une bonne éducation, de générer un revenu et de se déplacer librement.

 

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

Journée internationale de la fille : « Les filles : une force libre et inarrêtable »

Chaque le 11 Octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la jeune fille. C’est depuis 2012 que l’ONU a décrété cette journée du 11 octobre comme première journée internationale des filles… Bien evidemment, cela n’est qu’un début et cette journée doit permettre une véritable prise de conscience au niveau de l’opinion publique internationale.

La situation des filles, bien qu’elle évolue, demeure préoccupante dans certains coins de la République Démocratique du Congo. Les filles sont encore discriminées en matière de scolarité. Quand la famille n’a pas suffisamment des moyens, on scolarise le garçon au détriment de la fille. Beaucoup de filles sont mariées avant l’âge de leur majorité, et au plus offrant. Les grossesses précoces et hors mariage poussent les jeunes filles à abandonner les études. Les travaux ménagers empêchent également les petites filles à avoir les mêmes performances que les garçons, ceci parce qu’elles n’ont pas le même temps de repos, d’étude personnelle, elles arrivent en classe fatiguées. Le Sud-Kivu à l’est de la RD Congo a besoin qu’on fasse plusieurs sensibilisations pour changer cet état des choses, à l’occasion de cette journée du 11 octobre qui n’est pas encore suffisamment connue.

 

Cela dit, de nombreux engagements pris en faveur des filles n’ont toujours pas été honorés. Chaque année, 12 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées, 130 millions de filles dans le monde ne sont toujours pas scolarisées et environ 15 millions d’adolescentes de 15 à 19 ans ont été soumises à des rapports sexuels forcés.

 

Il sied de signaler qu’à l’occasion de la Journée internationale de la fille (11 octobre), Uwezo Afrika Initiative rend hommage aux filles du monde entier qui inspirent, qui font tombées des barrières et prennent en main leur propre avenir.

ByIsaac Musharamina

Sud-kivu : Les avortements clandestins parmi les causes de la mortalité des femmes ( Douce Namwezi)

En ce jour où l’humanité célèbre la journée mondiale du droit à l’avortement,la directrice de l’association Uwezo Afrika invite les femmes à abandonner les avortements clandestins et recourrir aux avortements médicalisés pour préserver leur vie.Madame Douce Namwezi l’a exprimée lors d’une interview accordée à la RTNK ce samedi 28 septembre 2019.

A en croire,Douce Namwezi les femmes peuvent recourrir à l’avortement dans certaines situations dont le cas viol,d’inceste ou quand la grossesse met en danger la vie de la mère.

A cet effet,Douce Namwezi interpelle les autorités à mettre à la disposition des femmes des dispositifs pour assurer l’avortement sécurisé et réduire ainsi le taux de mortalité suite aux avortements clandestins.

La directrice de l’association Uwezo Afrika plaide ensuite pour la dépénalisation de l’avortement pour permettre aux femmes de jouir de leur droits dans le respect des conditions pour effectuer l’avortement.

En rappel,la journée du droit à l’avortement est célébrée le 28 septembre depuis 2017 pour sensibiliser les états sur la dépénalisation de l’avortement et la réduction des décès du aux avortements clandestins.

Avec la RTNK

ByIsaac Musharamina

Sud-Kivu: « Kijana inuka », une solution d’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs

La question d’emploi reste un défi majeur à relever dans la société congolaise. Des jeunes tentent actuellement de créer des entreprises mais se heurtent au manque de moyens financiers. C’est ainsi qu’une société de micro finance et un incubateur ont pris l’initiative de réfléchir avec des jeunes et essayer de trouver des solutions à ce problème de financement.

Présent dans cette activité, Pacifique Ndagano, Directeur Général de la Société de Micro-Credi Congolais souligne que le faible niveau d’organisation et la faible qualification de plusieurs jeunes les conduisent à un manque d’accès aux financement.

Par ailleurs, il leurs rassure que cette société est prête à leurs tendre la main s’ils s’avèrent être sérieux. Cela nécessite un passage chez un incubateur d’entreprise afin de recevoir un accompagnement.

Interrogé, Blaise Sangila de l’incubateur Orheol explique aux jeunes les avantages d’être accompagné.

« passer par un incubateur permet de savoir élaborer un business plan, accorde une formation de leadership, une éducation financière, l’éthique, la notion des fiscalité et oriente les jeunes vers des institutions bancaires pour un financement ». Explique-t-il.

Il sied de rappeler que lors de cette conférence débat tenue ce 17 Septembre, Smico vient de lancer l’offre « Kijana Inuka » ( jeune, leves-toi) afin de leur permettre de créer et de progresser dans leurs affaires.

Isaac Musharhamina

ByThèrese

BAGIRA : LA PLANIFICATION FAMILIALE AU CŒUR D’UNE TRIBUNE D’EXPRESSION POPULAIRE A BAGIRA

300 personnes (leaders locaux, membres des organisations de la société civile, infirmiers titulaires des centres de santé, les relais communautaires, jeunes adolescentes et couples) de la zone de santé de Bagira améliorent leurs connaissances et s’engagent à briser les barrières socio-culturelles sur la planification familiale ce 04 Septembre 2019 au cours d’une Tribune d’expression populaire organisée par Uwezo Afrika Initiative.

Selon l’OMS : « Chaque MINUTE dans le monde: 380 femmes tombent enceinte, 190 grossesses sont non désirées, 40 femmes subissent un avortement et 1 femme, en meurt ». Ces statistiques alarmantes sont une des raisons pour UWEZO AFRIKA INITIATIVE, d’organiser cette tribune d’expression populaire afin d’emmener différents acteurs à analyser, prendre conscience et s’engager pour une meilleure Planification familiale.

Les différents panélistes ont éclairé l’opinion sur les pratiques relatives à la planification familiale, cette dernière étant l’ensemble des moyens qui concourent au contrôle des naissances, dans le but de permettre aux familles de choisir et d’avoir un enfant au moment et au temps voulu.

Docteur Yolande NSHOMBO, Médecin cheffe de zone de santé de Bagira, a montré que les plus grands défis sont les fausses rumeurs sur la planification familiale (cancer, stérilité secondaire, etc…). « Le faible accompagnement et l’implication réduite des églises, des certains leaders d’opinion communautaire, les barrières socio-culturelles (la richesse se traduit par le nombre d’enfants), ainsi que la très faible implication des partenaires masculins rendent difficile la pratique de la planification familiale », martèle-t-elle.

Docteur Nicole MAFINGE , de l’organisation SOFEDI (Solidarité des Femmes pour le développement Intégrale) invite les couples à planifier les naissances car avec le taux de croissance démographique actuel, dans 25 ans ce dernier sera multiplier par deux.  « Mais avec quel moyen de survie et quel espace ?» S’interroge-t-elle.

Par ailleurs, à l’issue de cette tribune d’expression populaire, la plupart des participants ont pris l’engagement de conscientiser leur Entourage, leurs équipes de travail et d’autres prennent la décision de commencer désormais à planifier leurs naissances. A titre illustratif :

Sylvain CHISHUGI, Infirmier Titulaire au centre de santé LUMU, promet de restituer le savoir acquis dans cet échange et faire une priorité les visites familiales et enseignements sur le planning familial’’.

Floride MAHESHE, un relai communautaire s’engage à sensibiliser sur la planification familiale chez les jeunes, leur faire comprendre qu’ils peuvent utiliser des méthodes de contraceptions dont l’abstinence pour éviter des grossesses précoces, non désirées et les avortements clandestins’’

Le couple Alexandre BWENGE et Neema KILONGO, s’engage à planifier désormais les naissances à travers les méthodes de contraception pour le bien-être de tous les membres de leur famille.

Il sied de signaler que les participants demandent aux personnels soignants d’intensifier les sensibilisations afin de  vulgariser les messages sur la planification familiale à chaque contact avec la population.

 

Marie Thérèse CITO

ByIsaac Musharamina

Sud-Kivu : « chaque vie humaine en danger mérite d’être sauvée » Merina Trhone-Holst/OCHA

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’aide humanitaire la Coordination des Affaires Humanitaires OCHA vient de rendre hommage à la femme qui se sacrifie afin de sauver les vies humaines ce vendredi 23 Août 2019.

 

Pour le Cheffe de bureau de OCHA/Sud-Kivu, l’engagement des femmes humanitaires est spécifique. Elle souhaite que l’État congolais puisse accorder plus de soutient et de protection à ces dernières.

 

Présent à ces assises, le Gouverneur de la province, Thé Ngwabidje Kasi rassure les femmes humanitaires qu’elles ne sont pas seules dans leurs luttes.

 

 » il ne faut pas croire que les femmes humanitaires sont seulement celles-là qui sont dans des ONG. Il y a aussi des femmes qui acceptent de souffrir pour les autres, pratiquant même des travaux humiliant pour leurs familles » a-t-il souligné

 

Par ailleurs, la coordinatrice nationale des femmes survivantes des viols et violences sexuelles Tatiana Mukanire exhorte ses paires de quitter la zone de victime à celle de leader communautaire afin d’apporter d’espoir à l’humanité.

 

Isaac Musharhamina

ByIsaac Musharamina

La distribution gratuite des « Maisha Pad » change la vie des centaines de femmes à Kavumu

La distribution gratuite des « Maisha Pad » change la vie des centaines de femmes à Kavumu

 

Uwezo Afrika Initiative vient de distribuer 500 kits hygiéniques à 250 femmes des aires de santés de Miti, Kavumu et Katana ce vendredi 16 Août 2019. Serviettes hygiéniques, pincettes, savon de lessive, seau d’eau… font partie du lot donné à chaque femme présente à cette séance de sensibilisation.

 

De prime à bord, l’une des animatrices du jour, Anne Bisimwa a insisté sur l’hygiène corporelle tout en rappelant à toutes les participantes que le règles ne doivent pas être un sujet tabou car elles font partie intégrante de la vie des dames.

 

« Chaque fille ou femme devra avoir un kit complet destiné à sa période de règles afin d’éviter des problèmes de santé notamment des infections ».

L’une des bénéficiaires témoigne sa satisfaction et promet d’aller à son tour sensibiliser d’autres femmes en commençant par ses filles.

Pour Nankafu Georgette : « ces serviettes hygiéniques sont différentes des autres étant donné qu’elles sont conçues dans le respect des principes sanitaires et procurent un confort »

 

Maisha Pad, est la marque des serviettes hygiéniques lavables que produit Uwezo Afrika Initiative afin d’apporter sa pierre à l’édifice aux besoins des femmes dus à leurs règles.

 

Rappelons que ces serviettes hygiéniques lavables sans produit chimique peuvent être utilisées plusieurs fois palliant aux besoins économiques et sanitaires mais également conservent l’environnement car elles ne sont pas jetables comme les serviettes à usage unique.

 

Isaac Musharhamina