Impact

ByRolande CINAMA

Bukavu : L’artiste fiston BERCKMAS met sur pied des mannequins écologiques pour la protection de l’environnement.

L’écosystème environnemental de Bukavu connait une forte dégradation. Le lac Kivu est pollué et l’on assiste à l’extinction de la faune due aux constructions anarchiques et la mégestion par les habitants des déchets plastiques qui inondent plusieurs artères. L’artiste écologique fiston BERCKMAS  s’est engagé dans le recyclage des déchets et a créé des mannequins dits écologiques à base des bouteilles plastiques pour sensibiliser les communautés sur la gestion et la protection de l’environnement.

Lors d’une interview exclusive accordée à Uwezo FM, il a révélé que cette créativité artistique dénommée « conscience écologique » est une manière efficace de conscientiser la communauté sur une bonne gestion des déchets plastiques.

Il renseigne que la protection des vies à travers un environnement assaini est l’un de ses intérêts d’œuvrer dans le recyclage des déchets. À travers son travail, notre source renseigne que son but est de voir la ville de Bukavu classée parmi les meilleures villes écologiques au niveau national qu’international.

L’artiste Fiston BERCKMAS  pense que cette façon de faire figure parmi les meilleures stratégies d’évacuation de déchets et lutter contre la dégradation de l’environnement. C’est également une bonne méthode d’éducation écologique inter communautaire, poursuit-il.  

« La création des mannequins que je nome conscience écologique est  pour moi une forme d’éducation à la bonne gestion des déchets plastiques. J’ai depuis longtemps remarqué un grand nombre des bouteilles plastiques jetés en désordre dans des rues de la ville de Bukavu, et à un moment donné ça commençait à me déranger. Etant donné qu’un artiste a le devoir de sensibiliser et communiquer à travers ses œuvres, j’ai songé à la mise en place d’une stratégie d’évacuation de ce genre des déchets. C’est ainsi que j’ai pensé à la création d’un mannequin faite à base des bouteilles plastique pour conscientiser les habitant sur la protection de l’écologie. A travers cette création, je défends les déchets plastiques qui ne sont pas principalement responsable de la pollution mais victime de l’exploitation  de l’homme ». Explique fiston BERCKMAS

Cet artiste de la ville de Bukavu invite la communauté à une bonne éducation écologique pour faciliter le recyclage aux entrepreneurs et artistes qui les donnent une nouvelle vie dans l’espoir de vivre dans un environnement sain.

Gisèle BASHWIRA.

ByThèrese

Sud-Kivu : Le GTJT documente 191 cas d’incidents de crimes graves commis entre 1994 et 2024.

Le Groupe de travail sur la justice transitionnelle (GTJT-SK) a rendu public son rapport sur les crimes graves commis entre 1994 et 2024 dans la province du Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique. Avec le soutien de l’organisation Trial International, le groupe a documenté 191 cas d’incidents graves. Cette publication est intervenue le lundi 15 juillet 2024 lors de la présentation synthétique de ce rapport à Bukavu.

Le Groupe de Travail sur la Justice Transitionnelle au Sud-Kivu a révélé que le territoire de Kalehe est en tête avec environ 32 % de ces cas, suivi par Mwenga avec 25 %, Fizi avec 10 %, Kabare avec 7 %, Uvira avec 7 %, Walungu avec 5 %, Shabunda et la ville de Bukavu ont moins de 2 %.

Selon Raphaël Wakenge Ngibi, coordinateur de l’ICJP, la nature des crimes rapportés est diverse : meurtres, travaux forcés, tortures, violences sexuelles, pillages, destruction de propriété, autres actes inhumains, etc., pouvant être qualifiés de crimes de guerre et/ou de crimes contre l’humanité.

Selon ce rapport, les violences ont touché toutes les catégories d’âge et de genre de la population du Sud-Kivu. Aussi, d’un point de vue géographique, les crimes répertoriés ont été commis, en grande partie, dans les territoires de Kalehe et de Mwenga.

De plus, l’analyse des données permet de conclure qu’une large majorité des exactions serait imputable à des groupes armés non étatiques (par exemple, les factions Maï-Maï, les combattants FDLR). Parmi les autres auteurs responsables d’exactions, sont visées les forces de sécurité congolaises, notamment la police et l’armée. Certaines exactions sont aussi imputables à certains éco-gardes congolais, en particulier ceux affectés dans le parc national de Kahuzi-Biega.

Ce rapport réalisé par une trentaine d’organisations de la société civile contribue au renforcement de la politique nationale sur les mécanismes de justice transitionnelle, notamment par l’établissement d’une liste d’incidents de crimes graves, ce qui pourrait faciliter le déclenchement des enquêtes et poursuites des auteurs de crimes de masse et des mécanismes de recherche de la vérité, le renforcement des initiatives de réparations et de garanties de non-répétition des crimes commis.

 

ByThèrese

Sud Kivu : poursuite des travaux de l’activation et installation des compteurs cash power par la SNEL

La Société nationale d’électricité a achevé les travaux d’installation des compteurs prépayés dans la commune d’Ibanda fin juin 2024. 28 137 (vingt et huit mille cent trente et sept) clients ont été activés dans ce système à Bukavu et à Kamanyola. Les travaux seront bientôt lancés dans les communes de Kadutu et Bagira. L’annonce a été faite par le directeur provincial de la SNEL au Sud-Kivu, M. JOVY MULEMANGABO, au cours d’une conférence de presse tenue le 16 juillet 2024 à son siège.

La direction provinciale de la SNEL révèle que la direction générale a, pour réaliser ce travail, disponibilisé des moyens, à l’exemple de trente mille compteurs à prépaiement, cinq cent poteaux métalliques, quinze tournés de fils nus en remplacement des câbles torsadés, vingt-cinq tournés de câbles torsadés septante carré et cinquante carré pour l’assainissement du réseau de distribution moyenne tension, et autres petits matériels d’exploitation.

Les objectifs poursuivis par la SNEL sont entre autres : la mise en application de la loi numéro 014/011 du 7 juin 2014 sur l’électricité en son article 27 ; lutter contre le raccordement illicite communément appelé « Dahulage » ; mettre fin à la contestation de facture par leurs clients ; suppression progressive du délestage ; amener le client à économiser pour diminuer les charges dans les différentes cabines. « Le système d’installation et d’activation des compteurs à prépaiement a comme avantage sur le plan commercial de récupérer les consommateurs non gérés, d’arrêter les tracasseries des inciviques qui escroquent la population, de lutter contre la fraude appelée dahulage, etc. » Sur le plan technique, il contraint le client à économiser l’énergie pour casser les charges dans différentes cabines, stabiliser la déserte par la réduction des nombres de pannes MT et BT, assainir le réseau de distribution de basse et moyenne tension, soutient Jovy Mulemangabo.

Au sujet de la surfacturation, le directeur provincial de la SNEL souligne que le tarif utilisé est celui promulgué en 2009 suivant l’arrêté ministériel 005/CAB/ECONAT et COM portant fixation de la vente d’énergie électrique par la SNEL pour ses abonnés haute, moyenne et basse tension. Ce montant est national, et le montant facturé pour le même kilowatt varie selon le taux d’échange et la catégorie client.

Pour lui, la SNEL a comme vision d’instaurer le système de payement par monnaie électronique afin de faciliter aux clients l’accès au crédit énergie 24 h sur 24, ainsi que la création d’autres guichets de payement pour se rapprocher de la clientèle.

Pour la poursuite des travaux de l’installation des compteurs à pré-payement dans les communes de Kadutu, Bagira et les périphéries de la ville de Bukavu et de la ville d’Uvira, le directeur provincial de la SNEL souligne qu’ils attendent l’acquisition d’un lot d’autres matériels dont cent mille compteurs à pré-payement, des câbles torsadés basse tension, des poteaux métalliques et d’autres petits matériels électrique.

Pour rappel, les travaux d’installation et de placement des compteurs à prépayement ont été lancés depuis le 23 novembre 2020 par le gouverneur de province.

David BYADUNIA

ByThèrese

Bukavu : 32 enfants participent à la deuxième édition du concours Bukavu Sauti Talent.

L’organisation Congo Hope Initiative démarre les activités proprement dites de la deuxième édition du concours Bukavu SAUTI TALENT le samedi 13 juillet 2024. La coordonnatrice provinciale de cette initiative, Madame Collette SALIMA, l’a confirmé lors d’une conférence de presse tenue à son siège le jeudi 11 juillet 2024.

Elle renseigne que cette compétition comptera trois moments forts qui sont respectivement le quart de final, la demi-finale et la grande finale. Ces activités se tiendront dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu en date du 13, du 21 et du 28 du mois et de l’année en cours.

Débutée depuis le mois de février dernier, madame Collette SALIMA renseigne que la première phase de cette compétition a concerné l’identification des enfants dans les trois communes de la ville de Bukavu, l’enregistrement de ces enfants, et s’est clôturée par la séance d’audition.

Elle poursuit que cette étape d’audition n’a retenu que 32 candidats pour le concours proprement dit. De ces trente-deux candidats retenus, ajoute-t-elle, quinze sont venus de la commune de KADUTU, douze de la commune d’IBANDA et cinq de BAGIRA.

Pour cette année, la compétition Bukavu Sauti Talent se veut particulière par le fait d’enregistrer les enfants dont l’âge varie entre 5 et 17 ans et les a familiarisés avec des instruments musicaux sous l’encadrement des artistes de renom de la place. « Le concours cherche à dénicher les talents cachés dans les chefs des enfants de la ville de Bukavu pour une bonne orientation artistique ». C’est également une manière de renforcer la cohésion sociale entre les enfants en vue de rendre bénéfique leur période des vacances. Nous avons voulu familiariser les candidats avec les membres du jury à travers des séances de répétition et d’encadrement en instruments musicaux tenues au centre culturel DELIA NDARO CULTURE pour créer en eux une certaine liberté lors des prestations. Nous demandons l’accompagnement et la participation des parents et de leurs enfants pour encourager les talents des enfants au niveau local.

L’organisation CONGO HOPE INITIATIVE prévoit cinq cadeaux spéciaux pour les cinq premiers gagnants de la compétition BUKAVU SAUTI TALENT qui seront découverts lors de sa phase finale prévue en date du 28 juillet 2024.

Gisèle BASHWIRA

ByRolande CINAMA

Bukavu : Le groupe Astucérie organise deux journées sans écrans au collège Alfajiri du 13 au 14 Juillet 2024

 

Le groupe Astucière organise deux journées sans écrans à Bukavu. Ce sera du 13 au 14 Juillet

2024 au terrain de l’école primaire du collège Alfajiri. L’annonce a été faite par les membres de cette structure, Mme Gisèle Baraka et Dr. Judith Bagalwa, lors d’une interview avec Uwezo FM ce samedi 6 juillet 2024.

Différents jeux seront organisés, entre autres : le coloriage, le sketch, les concours d’éloquence, les génies en herbe, les concours d’épellation, les jeux d’ancien temps tels que : le Binjenje, le kaloke, les jeux de feu, le saut à la corde.

L’objectif est de sensibiliser sur les conséquences de la surexposition des enfants et des personnes adultes aux écrans. La participation à ces deux journées sans écrans est au collège Alfajiri est conditionnée par le paiement de 3000fc pour

les enfants et 5000fc pour les personnes adultes.

Ci-dessous l’intégralité de l’interview avec Uwezo FM

Aboubakar KIGABI

ByRolande CINAMA

Bukavu abrite du 7 au 10 Juillet 2024 le spectacle « les noces de Figaro »

Opéra du Kivu présente du 7 au 10 Juillet 2024, le spectacle « les noces de Figaro » sous l’initiative de Uwezo Afrika Initiative en collaboration avec la compagnie STEIK LEIN CHEN. Il s’agit d’un spectacle d’art lyrique fusionné à la culture urbaine.

La directrice de Uwezo Afrika Initiative asbl, Mme Douce Namwezi a, lors d’une interview accordée à la presse, fait savoir que Opéra du Kivu, est  une initiative qui ambitionne non seulement former les jeunes chanteurs congolais, les initier à des techniques musicales beaucoup plus exigeantes,  mais aussi valoriser la participation des femmes dans l’art lyrique.

Cette édition de l’Opéra du Kivu produira deux opéras de poche, dont le premier opéra, « les Noces de Figaro », qui va avoir lieu à Bukavu du 7 au 10 Juillet 2024 et un deuxième opéra qui pourra intervenir l’année prochaine.

Le 7 juillet, il y aura une restitution de la résidence sur la direction de chœur à l’Espace Culturel Kwetu Art à Bagira à 15h, le 9 juillet dans la salle LANARO de Panzi à 15h, il y aura la représentation de l’Opéra de Poche « les noces de Figaro » et le 10 juillet 2024, dans la salle Saint’Egidio  dans la commune de Kadutu à 16h à Bukavu dans la province du Sud-Kivu.

Mme Douce Namwezi note que cette initiative artistique va mettre ensemble des choristes, des maîtres de chœurs, des solistes, mais aussi permettra au public de comprendre qu’à travers ce style musical, des messages peuvent être véhiculés.

« Les Noces de Figaro donnent des rôles importants aux femmes  dans la mise en œuvre, puisque c’est un des objectifs du programme.  Les femmes mènent l’intrigue jusqu’au bout,  elles décident d’elles-mêmes et tout ça, c’est des façons musicales et des façons artistiques. Et nous avons trouvé que les Noces de Figaro renvoient ou reflètent effectivement des messages de vie. Il y a beaucoup de questions d’injustice qui sont dénoncées, beaucoup de questions d’inégalité qui sont dénoncées. Et nous avons pensé que ça peut être vraiment intéressant et important qu’ils puissent être joués pour pouvoir véhiculer aussi ce genre de messages, mais aussi surtout permettre aux artistes concernés de s’habituer à ce genre de style », renchérit-elle.

Ce premier opéra de poche « Les Noces de Figaro» a été motivé par non seulement l’ambition artistique, tenant compte des exigences en termes de technique musicale, mais aussi pour permettre aux chanteurs qui seront formés de s’habituer également à ce genre de style très exigeant.

La directrice de Uwezo Afrika Initiative révèle que c’est un projet uniquement dédié aux artistes. Il s’agit des artistes musicaux qui font l’art classique ou la musique lyrique. Sept solistes ont été présélectionnés,  dix maîtres des chœurs de Goma et de Bukavu ont été sélectionnés pour être formés, afin que leurs différents chœurs puissent aussi bénéficier de cette mise à niveau.

Le chœur « les Voix du Levant » participera aux séances de restitution et de formation comme un chœur test pour mesurer la capacité de transfert et de connaissances des maitres des chœurs auprès de membres de leur chœur.

Cette édition fera intervenir un danseur urbain contemporain, Farah Batumike, qui fait du hip-hop, afin d’établir une connexion entre le style lyrique classique et le style très connu par les jeunes, « un style urbain du hip-hop ».

Les organisateurs attendent qu’à travers le spectacle « les Noces de Figaro, les communautés arrivent à consommer l’art et que le niveau soit amélioré. Ils invitent les femmes, jeunes et tout type de public à participer à cette aventure artistique.

Aboubakar KIGABI

ByRolande CINAMA

Des étudiants sensibilisés sur les questions nécessaires pour le développement des communautés au travers la tournée « la jeunesse s’informe et s’exprime »

Des étudiants des universités officielle, catholique et évangélique en Afrique de Bukavu viennent d’être sensibilisés sur des questions nécessaires pour le développement de la jeunesse, des femmes et de la communauté. C’était au travers de la deuxième édition de la tournée interuniversitaire dénommée «LA JEUNESSE S’INFORME ET S’EXPRIME »  organisé par l’initiative construire ensemble du 26 au 28 juin 2024.  La coordonnatrice provinciale de la dite initiative madame Thérèse BORA contactée par la chaine culturelle renseigne que l’idée est de donner à la jeunesse l’opportunité de débattre sur des sujets importants pour son épanouissement.  A travers des illustrations artistiques, cette tournée qui a débuté en date du 26 juin 2024 avec les étudiants de l’université catholique de Bukavu sous le thème «le rôle de la jeunesse dans la protection de la nature »,  s’est poursuivi à l’université officielle dans la même ville en date du 27 à travers des débats portants sur «la jeunesse face à l’emploi», et s’est clôturé a l’université évangélique en Afrique par des discussions sur « la place de la femme dans le développement d’une nation » en date du 28 juin 2024. Notre source fait savoir que la vulgarisation du message que révèle cet évènement à travers l’art, est une manière de valoriser l’artiste local et détendre les participants,  D’où son intérêt de produire le slameur MEROU MEGAPHONE, la slameuse PATRICIA KAMOSO, les musiciens J’ADOR VISCACHE et  KANHUM JOSE et la danseuse  INES MANGOMINJA.

«L’art est la meilleure manière de véhiculer le message car il le fait d’une manière divertie sans imposer beaucoup de concentrations. Nous avons choisi travailleur avec des artistes non seulement pour valoriser leurs métiers, mais aussi pour comprendre leurs points de vue par rapport aux questions d’actualités prévues et réfléchir en fin sur stratégies à mettre en place pour le bien être de la communauté.  », Affirme madame Thérèse BORA.

Ayant exposé leurs talents devant le grand public de cette tournée, des artistes de la ville de Bukavu salut cette initiative de valoriser l’artiste local en lui offrant une espace d’expression pour vulgariser des messages importants.

«C’est déjà une bonne chose quand on donne à l’art le pouvoir d’exprimer tout haut ce que certaines personnes parlent tout bas. Je remercie et encourage l’initiative construire ensemble pour cette stratégie efficace de vulgarisation des messages car elle est la seule méthode d’informer tout en divertissant. C’est pour moi une occasion d’appeler toutes les communautés à suivre cette exemple pour son bienêtre et  contribuer à l’épanouissement du secteur culturel.»,  explique J’adore VISACHE.

De leur part, les participants à ces assises disent se réjouir de cette excellente manière d’utiliser l’art pour transmettre le message et promettent d’intégrer l’aspect artistique dans leurs réalisations et accompagner l’art local selon leurs capacités pour sa valorisation. Ils s’engagent à mettre en application la matière acquise pour espérer à une jeunesse épanouie dans les jours avenirs.

Appuyé financièrement par l’ambassade de France, la tournée dénommée « LA JEUNESSE S’ INFORME ET S’ EXPRIME» revient dans le cadre du projet «DONNER LA VOIX A LA JEUNESSE» qui vise la refondation de la relation entre la RDC et la France.

 

Gisèle BASHWIRA

 

ByRolande CINAMA

Bukavu : l’association MWANAMUKE SHUJAA promet l’accompagnement des jeunes et des femmes pour la promotion de l’entrepreneuriat local.

L’association MWANAMUKA SHUJAA a lancé officiellement ses activités dans la ville de Bukavu le samedi premier juin 2024. C’était au cours d’une conférence tenue dans la grande salle de l’institut national de préparation professionnel INPP en cigle sous le thème « Quid de l’autonomisation de la femme et jeune en république démocratique du Congo en général et province du sud Kivu en particulier ».

Pour la coordonnatrice provinciale de cette association Deborah MUBALAMA, sa structure vise à inciter les femmes à entreprendre dans tous les domaines possibles pour leur autonomie financière.

Comme stratégies mise en place pour l’atteinte de leurs objectifs, elle parle de la sensibilisation des hommes et femmes sur l’importance de l’entrepreneuriat et les offrir des formations en leadership en entrepreneuriat selon leurs désir.

Elle renseigne que moyennant la fiche d’adhésion qui se vend mensuellement à un dollars américains, l’asbl MWANAMUKE SHUJAA accompagne toute personne soucieuse de sa stabilité économique et le progrès du secteur entrepreneurial au sud Kivu.

«Nous avons commencés par des petites choses comme la production des biscuits, du piment, du jus et autres mais a l’étape ou nous sommes, nous avons déjà formé neufs femmes en conduite de motos, cinq « bajajistes » femmes et plusieurs conducteurs des véhicules qui malheureusement manquent des enjeux pouvant les permettre de vivre de leurs métiers.  Je profite de cette occasion pour solliciter l’accompagnement du gouvernement provincial et national aux entrepreneurs locaux sur la question liée à l’octroi des documents légaux pour les permettre de fonctionner en toute sécurité. MWANAMUKA SHUJAA reste disponible pour promouvoir l’autonomie financière des femmes et  des jeunes afin d’espérer au développement de notre pays à travers le leadership féminin »,  explique Deborah MUBALAMA.

Parmi des services que cette association offre aux entrepreneurs  à travers son projet encours, notre source parle de la conduite l’automobile, la fabrication des produits manufacturés et cosmétiques.

Présent a cette activité, le ministre provincial en charge de la jeunesse, l’éducation et la culture DAVID MUBALAMA a salué l’initiative de MWANAMUKE SHUJAA qu’il a appelé  à la productivité pour mériter l’accompagnent du gouvernement dans le but de contribuer au développement de la province du sud Kivu.

Gisèle BASHWIRA