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Sud-Kivu : L’artiste musicien Freed MUSHAGA à la conquête de l’Afrique de l’Est

L’artiste musicien originaire de la ville de Bukavu dans la province du sud Kivu Freed Mushaga a entamé une mini-tournée régionale en Afrique de l’Est depuis fin février 2024 dans deux pays de la région, à savoir : le Rwanda et l’Ouganda. Cette mini-tournée s’est ouverte sur une prestation musicale très ovationnée au prestigieux SOFAR SOUNDS dans la ville de Kigali, capitale du Rwanda, le 24 février 2024.

Questionné à ce propos, Fred se confie : « Cet énième déplacement s’inscrit dans le cadre de ma série des mini-tournées dans la région, tout en projetant de garder active ma présence sur scène et de me mettre en réseau ; c’est surtout pour paver le chemin de mes projets en cours ou à révéler dans un futur proche. »   

Le surnommé ‘Petit-Fils à Momo’ n’a pas hésité à collecter une audience de plus par ses magies musicales imprévisibles ; mais à l’en croire, il ne voulait pas que des acclamations : « La cause sociale est la force motrice de ma musique, sans elle, toutes mes créations ne font qu’un bruit; j’aime m’aligner avec l’humanité et les causes, les bonnes causes, qui le tiennent à cœur. La très interpellatrice Black History Month en est une occasion de ressasser, d’apprendre et d’évoluer : voilà le tableau que j’ai peint dans cette soirée aux côtés d’autres musiciens reconnus comme Mike KAYIHURA ou encore Mama Swatara, » dit Freed.

Le Sofar Sounds Kigali lui-même ne manque pas de joindre les siennes aux nombreuses félicitations. Sur son Instagram, on peut bien lire : « Nous étions ravis d’accueillir le talentueux @Freedmushaga. » Originaire de l’est de la RDC (Bukavu), Freed mélange la Soul/Pop africaine avec des influences jazz, créant une fusion unique. Influencée par des légendes comme Ella Fitzgerald et des icônes africaines comme Youssou N’Dour, sa musique porte des messages de paix et d’amour. Sa performance nous a fait voyager dans le chant et la danse ».

FREED ne s’est pas arrêté au Rwanda. Il est actuellement à Kampala pour la suite de ses projets musicaux en cours depuis tôt 2023 et impliquant plusieurs acteurs du monde de la musique. Tout en se produisant en studio, à Kampala, l’artiste ne manque pas sur un des plus alléchants lineups d’activités musicales en capitale ougandaise, tout comme en 2023 où il s’est produit en concert au SAFARI BAR et à l’Alliance française. Ce 9 mars 2024, il se produit comme invité spécial à la soirée culturelle KALABASH organisée à Wild Coffee par le collectif East African Records dont il fait partie.

Dans l’entretemps, Freed annonce timidement déjà la sortie de son tout premier clip vidéo COME NOW et d’une collaboration internationale titrée SAFARI et bien plus que ça, une suite toute autre pour sa carrière d’artiste musicien contemporain.

La mini-tournée de Freed Mushaga en Afrique de l’Est confirme son talent exceptionnel et son engagement profond. Son aura et sa musique promettent de rayonner encore plus loin, inspirant et rassemblant les peuples à travers le continent.

ByThèrese

Culture : la politique culturelle nationale, une nécessite pour les artistes de la RDC

Le ministère provincial de la culture et arts a tenu la deuxième édition du forum culturel provincial le mercredi 7 mars 2024 à l’Institut français de Bukavu, en province du Sud-Kivu. Il a réuni des artistes, opérateurs culturels et acteurs culturels étatiques autour des thématiques telles que : l’évolution du contexte culturel local, le rôle de l’art dans la promotion des droits humains et la promotion du genre, l’art comme moyen d’acceptation ou de contestation du pouvoir et l’art comme outil de sensibilisation aux enjeux sociaux.

Ce forum provincial a permis aux artistes de passer en revue l’évolution du secteur culturel dans la province du Sud-Kivu. Il s’est dégagé que ce secteur connait plusieurs défis, entre autres : le manque de producteurs, le non-accompagnement des services publics pour la protection et la promotion des œuvres, l’insuffisance des espaces culturels, le non-respect des droits d’auteur et le piratage des œuvres artistiques, les problèmes d’ordre institutionnel, administratif et financier.

Les participants ont recommandé la mise en place de la politique culturelle nationale en République démocratique du Congo. Selon M. Espoir BULANGALIRE, humoriste et un des modérateurs du forum, cette politique doit définir les principes qui doivent régir les politiques culturelles, notamment : la protection des identités culturelles, l’égalité des différentes formes d’expression de chaque peuple, définir le rôle de l’État, humaniser le développement afin de permettre à chaque individu et à chaque peuple d’avoir la possibilité de s’informer, d’apprendre et de communiquer son expérience culturelle.

Soutenant que la culture constitue une dimension fondamentale du processus de développement et contribue à renforcer l’indépendance, la souveraineté et l’identité des nations, M. Espoir BULANGALIRE a souligné que l’État congolais doit créer des conditions sociales, culturelles propres à faciliter, stimuler et garantir la création artistique et intellectuelle, sans aucune discrimination de caractère politique, idéologique, économique et social.

La politique culturelle nationale doit, selon les artistes, élaborer des programmes spécifiques à éveiller la sensibilité artistique et à aider les groupes ou institutions de création et de diffusion, mais aussi la promotion des activités de nature à sensibiliser l’opinion publique à l’importance sociale de l’art et de la création intellectuelle.

Aboubakar KIGABI

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BUKAVU : LA SYMUF ECHANGE AVEC DES COUCHES SOCIALES SUR LA DETERIORATION DES TISSUS SOCIAUX APRES LES ECHEANCES ELECTORALES

La synergie des médias pour l’union des forces a réuni trois couches de la société civile pour la construction de la paix et la cohésion sociale. Une rencontre qui intervient dans le cadre d’une journée porte ouverte tenue à Bukavu le 23 février 2024. Le coordonnateur de cette structure, Aubert MWIBAKECHA, révèle que cette rencontre entre la société civile et les autorités locales est un moment exceptionnel. Il permettra selon ce responsable d’évaluer le rôle dévolu à chaque partie dans la reconstruction de la paix et de la cohésion sociale.

« Après les élections, nous avons constaté une détérioration des tissus sociaux dans la communauté. » Cette situation résulterait des discours haineux propagés entre les communautés durant la campagne. Cela a entrainé un dysfonctionnement de ces structures citoyennes et un repli sur soi. Ainsi, au niveau de la SYMUF, nous allons établir un programme pour une documentation approfondie. Une démarche qui permettra d’identifier les actions à mener par ces structures afin de promouvoir la cohésion sociale. »

Cette journée porte ouverte entre dans le cadre du projet : « Amélioration de la gouvernance locale au sud Kivu à travers les radios communautaires de proximité » financé par la coopération suisse, DDC et vise à contribuer au rétablissement de la cohésion sociale après les élections.

Christian BUZANGU

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SUD KIVU : L’ASBL KIVU TECH PROMET SON IMPLICATION DANS L’APPROVISIONNEMENT DES PRODUITS MARAICHERS ET LA LUTTE CONTRE L’INSECURITE A BUKAVU A TRAVERS UN PROJET D’ECONOMIE CIRCULAIRE.

Appuyée par la fondation Roi Baudouin, l’association KIVU TECHNOLOGIE vient de lancer son projet d’économie circulaire le samedi 24 février 2024.

C’était au cours d’un atelier de lancement tenu sous le thème portant le nom dudit projet qui n’est rien d’autre que : « Entrepreneuriat social et inclusif, vecteur des solutions pour la gestion des déchets et le soutien des cultures maraichères au sud Kivu, RDC ».

Pour le coordonnateur de cette structure, Benjamin CINAMULA, ce projet vise à valoriser et à expérimenter les potentialités de la chaine de valeur des déchets et des produits maraîchers dans la ville de Bukavu, afin de faciliter la mise en œuvre d’un système efficace de gestion des déchets, de production, de conservation et de commercialisation des produits en vue de stimuler la croissance économique et la création d’emplois décents pour les femmes et les jeunes Kivutiens.

« La mise en œuvre de ce projet consiste à la collecte des déchets dans la ville de Bukavu, à les trier, à les transformer en engrain qui seront distribués aux agriculteurs maraîchers pour faciliter l’accroissement de leurs productions, qui ensuite ravitailleront la ville de Bukavu en légumes, tomates et autres vivres. » En cas de surproduction, ces produits seront conservés dans des chambres froides qui seront mises en place par ce projet, ajoute-t-il.

Pendant trois ans, le projet « Entrepreneuriat social et inclusif, vecteur de solutions pour la gestion des déchets et le soutien des cultures maraichères au sud Kivu, RDC » sera exécuté dans la ville de Bukavu et dans ses deux territoires périphériques dont Walungu et Kabare.

Gisèle BASHWIRA

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CROISSANCE ECONOMIQUE AU KIVU : UNE SOCIETE DE FACILITATION DES SERVICES ET DE GESTION DES PROJETS VOIT LE JOUR A BUKAVU

GREATNESS CONNECTED est le nom de la société de facilitation des services et de gestion des projets qui vient d’être présentée à la population de Bukavu le samedi 24 février 2024. C’était au cours d’une conférence tenue dans la salle de réunion de l’hôtel Elisabeth situé sur l’avenue Kalehe en commune d’Ibanda.

Au cours de ces assises, le directeur de ladite société PRINCE BALEKEMBAKA a invoqué la question liée à la lenteur observée dans l’émergence de l’économie en République démocratique du Congo comme une des motivations qui l’ont poussé à songer à faciliter les services entre son pays et ceux étrangers, plus particulièrement la ville de Dubaï hébergeant le siège de sa société en Asie.

L’idée est, selon lui, d’étendre sa société sur toute l’étendue du territoire national en vue de faciliter le trafic commercial et de renforcer les liens en termes de partenariat entre la RDC et cette ville arabe.

« Depuis mon vécu à Dubaï, je ne cesse de me demander la cause qui fait que certaines personnes vivent comme des rois pendant que d’autres manquent de quoi manger. » Au départ de mon expérience dans le domaine des affaires, j’ai pensé que la médiation des services éducatifs, commerciaux, sanitaires et événementiels entre mon pays, le Congo et l’étranger, serait nécessaire dans l’amélioration des conditions de la vie socioéconomique de mes compatriotes. A cet ainsi, notre société offre aux congolais et étrangers des services de facilitation d’affaires tels que la gestion des projets et évènements, l’octroi rapide des visas, billets de vol et bourses d’études avec plusieurs avantages, la réservation de l’espace a l’hôtel pour hébergement et tenue des évènements, facilitation des soins médicaux a l’étranger, achat marchandise et véhicule, entreposage à Dubaï, et l’accès dans différentes domaines du monde professionnel à travers notre département de sous-traitance. En bref, GREATNESS CONNECTED, qui veut dire grandeurs dans la langue française, vise l’accroissement économique de la RDC. Explique PRINCE BALEKE MBAKA

Cet investisseur originaire de la ville de Bukavu précise que la maitrise de l’anglais est impérative, surtout pour les jeunes intéressés par certains de leurs services, car selon lui, le monde anglais offre de multiples opportunités à ces catégories de personnes actuellement. Sachez que le lancement officiel des activités de la société GREATNESS CONNECTED est prévu dans un futur très proche dans la ville de Bukavu.

Gisèle BASHWIRA

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BUKAVU : L’ALBUM « UBUNTU » DE L’ARTISTE ACHILLE ARGUS, UN VEHICULE DES VALEURS AFRICAINES

« Je suis ce que je suis à cause des autres », telle est la traduction de « Ubuntu », l’album de l’artiste musicien Achille Argus qui sera officiellement lancé ce 29 février. Il l’a dit lors d’une interview accordée à la chaine culturelle Uwezo Médias.

Selon Achille Argus, le vécu quotidien est l’inspiration composant les quatorze titres de l’album Ubuntu. Soucieux de vivre ensemble, Achille apporte une nouvelle touche à la musique grâce aux thèmes évoqués tels que l’argent, la fraternité, l’éducation sexuelle, pour ne citer que ceux-là.

Ubuntu est un appel à la solidarité et au renforcement des valeurs africaines. Dans le slam, on est habitué à avoir une scène, un Mike et juste des mots. Aujourd’hui, nous voulons ajouter une authenticité musicale hors norme et apporter des innovations dans le slam poetry, a précisé Achille avant de poursuivre :

La conception a toujours été, je suis ce que je suis, miroir des autres. Je suis la moyenne des gens qui m’entourent et ceux qui m’aident à me réaliser, c’est alors que je parle d’humanité et de fraternité africaine dans Ubuntu.

Auteur de nombreuses compositions, notamment Bugali et travaillez, Achille Argus affirme être prêt pour son premier one man show qui sera l’exposition d’un résultat de l’album préparé deux ans durant. Fruit d’une certaine concentration, l’Unité de Mesure de l’Artiste associe sept autres figurant dans l’album Ubuntu.

L’idée est de présenter aux gens en live ce que nous faisons tout en sollicitant leur accompagnement. Tout commence là, avec une entrée libre au spectacle. Venez quand même avec quelque chose en poche. Ne venez pas main vide, car l’artiste doit vivre de son métier, a laissé entendre Achille Argus.

À préciser que la présentation du cahier des vers harmonieux « Ubuntu » s’inscrit dans le cadre de la rencontre chorégraphique de grands lacs qui se soldera par une tournée culturelle, a ajouté Achille Argus. Il a signalé que les disques en précommande sont obtenus moyennant une somme de dix dollars minimums. Il invite les mélomanes de la musique à un moment d’échanges de vers sous une mélodie ressassant la solidarité africaine.

L’institut français de Bukavu est l’endroit qui accueillera le lancement officiel de l’album « Ubuntu » le 29 février 2024 dès 17 heures précises.

Kathia AMINA

 

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SUD KIVU : 30 ARTISTES DE LA COMPAGNIE DES ARTS AFRICAINS POUR LA CULTURE CAPACITÉS SUR LE JEU DE TAMBOURS ET LA DANSE TRADITIONNELLE.

La Compagnie des arts africains pour la culture (CAAC) en sigle forme des artistes danseurs et tambourinaires de la musique traditionnelle à travers un atelier de capacitation dénommé « pas de culture, pas d’identité ». Ceci dans le but d’immortaliser des cultures africaines, tout en contribuant à l’amélioration des performances de jeunes talents œuvrant dans ce secteur artistique.

Cette confirmation est du responsable de cette compagnie, Roger BYAKITILE, qui, lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, a précisé que cette activité vise également la promotion de cette catégorie d’artistes qui semble être ignorée par certains membres de la communauté.

« Nous apprenons aux artistes la manière de jouer au tambour dans le style MBUNDA qui est le symbole de notre culture africaine ». Nous leur montrons comment associer ces jeux aux danses traditionnelles et aux théâtres pour les rendre compétitifs sur le marché de l’art traditionnel. Après la formation, nous allons organiser une tournée d’exposition des talents des bénéficiaires à différentes places publiques de la ville de Bukavu pour compatir avec la population de l’est de la RDC qui demeure victime des multiples atrocités. » Ajoute Roger BYAITILE.

Rencontrés à leur lieu de formation, certains participants disent que cet atelier est une grande opportunité en vue d’améliorer la qualité de leur noble métier qui vise à véhiculer le message de paix à travers l’art.

« Nous remercions la compagnie CAAC d’avoir songé à renforcer nos capacités pour nous rendre compétitifs dans l’industrie culturelle ». La matière que nous bénéficions nous permettra de nous distinguer partout où nous irons représenter la ville de Bukavu, la province du Sud-Kivu et/ou la République démocratique du Congo. Elle nous aidera également à mieux jouer notre rôle d’immortaliser les cultures africaines et de promouvoir la cohabitation pacifique intercommunautaire à travers l’art. » Affirmant-ils

L’un des facilitateurs de cet atelier, Ernest KIBUNDILA, insiste sur un accompagnement sans relâche des jeunes talents pour la progression de la musique traditionnelle.

La formation « Pas de culture, pas d’identité » se tient à l’espace culturel Kwetu Art en commune de Bagira du 12 au 24 février 2024. À la fin de cette dernière, chaque participant recevra un brevet de participation, précise notre source.

Gisèle BASHWIRA