Monthly Archive 27 avril 2022

ByThèrese

PORTRAIT: Divine NTAKOBAJIRA, une couturière dévouée

La couture, Une passion?

 Divine, une jeune couturière chez Uwezo Afrika Initiative, passionnée depuis son jeune âge par les études. Elle n’a pas pu avancer dans ses études fautes des moyens et c’est là qu’elle s’est lancé dans le business en aidant sa maman à vendre des articles pour enfants.

Vu qu’elle n’avait pas de capitale pour commencer son propre business, elle s’est lancé dans la couture à l’âge de 23ans pour essayer de subvenir à ses besoins et ceux de ces frères et sœurs.

C’est en voyant ses voisines coudre qu’elle a commencé aussi à développer une passion pour la couture, a-t-elle confiée.

Elle a commencé à prendre des cours de couture au marché de kadutu auprès d’un tailleur, puis est allé chez APEF où elle a commencé la fabrication des BIUSA, maintenant elle travaille chez uwezo afrika comme couturière et elle se retrouve à confectionner des serviettes hygiéniques lavable.

Elle nous a confié que c’est avec beaucoup de patience et de détermination qu’elle a su coudre les habits et surtout les serviettes hygiéniques.

Ce qui lui plait le plus dans la couture des pads ?

Aujourd’hui elle a réalisé une année au sein de l’organisation et avoue qu’elle est si fière d’elle car non seulement elle a appris à confectionner les serviettes mais parce qu’elle a réussi à contribuer à la gestion de l’hygiène menstruelle de plusieurs filles et femmes de Bukavu.

Grace au soutien de sa famille et de son bien aimé ainsi que sa propre détermination elle travaille dur pour devenir une grande couturière dans la ville de Bukavu et voir un jour ses articles être exposés dans des grands magasins est son plus rêve.

Elle remercie Uwezo pour l’opportunité qui pour elle n’est pas un fait de hasard mais le début d’une grande carrière.

Rolande CINAMA

ByThèrese

Sud-Kivu : Violences physiques sur mineures, Uwezo Afrika monte au créneau et parle d’une pratique inadmissible

Les violences physiques faites contre les filles mineures on en parle encore dans la province du Sud-Kivu. Le cas le plus récent est celui commis sur avenue Itudu au quartier Mulambula en commune de Bagira à Bukavu à l’endroit d’une jeune fille âgée de 12ans.

Recrutée pour faire des travaux ménagers, Shukuru LWABAGUMA parce que c’est bien d’elle qu’il s’agit, a été copieusement tabassée par sa patronne jusqu’à en finir aux installations sanitaires.

A en croire la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) qui nous livre l’information et à laquelle la victime convalescente s’est confiée, la scène s’est produite ce mardi 12 Avril 2022.

Tout part d’une accusation non prouvée de la femme à l’égard de la mineure d’avoir volé dix mille francs congolais(5$). Niant ne l’avoir pas fait, la femme n’a pas cru. Au lieu de fouiller partout dans la maison dans l’espoir de retrouver la somme, celle-ci a brutalement pris cette élève de l’école primaire Lubiri à Ibinja vers une pièce isolée de la maison. Elle l’a déshabillée, ligotée en lui administrant des coups incalculables.

Cette maman est allée jusqu’à chauffer le couteau à vif feu et l’utiliser pour menacer de brûler la victime si elle ne rend pas le montant estimé volé.

Occasionnant un réel bruit en exécutant ses actes indignes, ses voisins ont été alertés. Ces derniers se sont rendus au lieu du forfait mais ont, contre toute attente rencontré la victime en état d’inconscience.

Ces habitants ont alerté la police pour que cette femme réponde de ses actes. Celle-ci a été conduite à la police sous commissariat de kalengera où son cas est suivi.

Entre temps l’enfant victime et ressortissante de Birava reste internée au centre de santé Muponyi Mwema pour des soins nécessaires, indique Wilfried HABAMUNGU porte parole provincial adjoint de la NDSCI au Sud-Kivu dans sa déclaration.

En réaction Uwezo Afrika Initiative, une organisation de défense des droits de l’homme se dit tout simplement consternée qu’au 21ème siècle cela demeure possible.

Pour Douce NAMWEZI directrice de cette structure, il importe que les bourreaux de ces genres d’actes soient arrêtés et jugés pour servir d’exemples aux autres et limiter considérablement ces cas des violences.

Il revient également aux organisations ayant cette cible dans leurs actions de multiplier les efforts de sensibilisation de toutes les parties prenantes pour que ces violences physiques et de tout genre d’ailleurs cessent réellement.

“En ce qui concerne mon organisation, nous menons des activités de sensibilisation des jeunes afin qu’ils connaissent leurs droits et comment les revendiquer. Si les cas des violations des droits de l’homme sont signalés, nous travaillons conjointement avec différentes coalitions et plateformes afin que les victimes obtiennent gain de cause auprès des instances habilitées.” Explique NAMWEZI.

Noter que la famille de la victime Shukuru se dit également déterminée à poursuivre des actions pour que leur enfant soit remise dans ses droits.

Avec jambordc.info

ByThèrese

SUD-KIVU : les activistes communautaires outillé(e)s sur la prévention des VSBG à travers l’approche SASA

Vingt-neuf activistes communautaires venant des trois communes de la ville de Bukavu dont Ibanda, Bagira et kadutu, et du territoire de kabare ainsi que le staff de Uwezo Afrika Initiative ont été formés sur l’approche SASA du 14 au 15 Janvier 2022.

Pour Douce Namwezi, la directrice de Uwezo Afrika Initiative, le but de cette formation est d’outiller les activistes communautaires ainsi que le staff de Uwezo Afrika Initiative sur l’approche SASA, les différentes phases et les outils de cette approche pour commencer à réfléchir sur l’adaptation au niveau de la communauté.

Elle ajoute qu’il est donc important que les activistes et le staff de Uwezo maitrisent l’approche SASA pour mieux la mettre en œuvre, la comprendre et la tester sur soi avant de l’appliquer dans la communauté.

En effet, l’approche SASA est une exploration du pouvoir, une approche de prévention des violences basées sur le genre qui vise la transformation individuelle avant de passer à la communauté. Elle a été élaborée et utilisée par Raising voices en Uganda pour la première fois, en vue de palier aux problèmes des violences sexuelles à l’égard des femmes et la propagation du VIH Sida.

Selon EMMANUEL MIKALABA, l’un des activistes de l’axe Bagira « cette approche nous permet de comprendre le pouvoir que nous avons dans la communauté en tant qu’activistes et l’obligation qu’on a de le mettre en pratique. Nous devons approcher les membres de la communauté et partager avec eux des messages en rapport avec des violences basées sur le genre pour arriver à un changement. Il s’agit surtout de rencontrer les membres de la communauté dans leurs milieux habituels sans forcément interrompre leurs occupations ».

« Les acquis et connaissances de la formation nous aident en tant que personne, nous avons fait la découverte de nos pouvoirs et devons changer avant d’amener le changement chez les autres » renchérit, Nathalie kajabika, une de staff de Uwezo Afrika Initiative.

Signalons que cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Des communautés favorables à l’équité du genre », appuyé financièrement par la coopération Suisse.

Rolande CINAMA