Monthly Archive 13 septembre 2021

ByThèrese

Uwezo Afrika organise la 2ème édition du  »Requiem pour la Paix

L’organisation Uwezo Afrika en mémoire des victimes des crimes en République démocratique du Congo, vient d’organiser la deuxième édition du « Requiem pour la Paix ». C’était lors d’une soirée de témoignages et d’échange  « Autour du Feu » du centre culturel ECKA avec comme sujet : « le devoir de mémoire », le 08 Septembre.

Cette soirée a été organisée par Uwezo Afrika Initiative et s’inscrit dans le cadre des activités de la deuxième édition du « Requiem pour la Paix ».

C’est une façon d’appeler le peuple Congolais à se rappeler des victimes des massacres et tueries qui ont été rapportés au sud Kivu à cause des guerres à répétions signalés à L’Est de la RDC.

Au cours de cette soirée, les témoins et victimes de différentes guerres et tueries sont revenus sur les grands souvenirs qu’ils gardent de ces moments douloureux au Sud Kivu.

C’est le cas de Marie-Jeanne NYENYEZI M’BACHU, l’une des intervenants qui témoigne avoir vécu trois guerres et regrette que les femmes soient plus touchées soit directement ou indirectement.

Les autres témoins dont Thomas Lwanga et Gervais Cirhalwirhwa qui révèlent avoir vécu l’assassinat de l’archevêque Christophe MUNZIHIRWA, un triste mémoire soulignent-ils.

Pour sa part, Douce NAMWEZI, directrice de Uwezo Afrika Initiative, fait savoir qu’il est important que l’histoire de la RDC et du Sud Kivu en particulier soit écrite et racontée par les vrais témoins et vraies victimes avant qu’elle ne soit tard .

Douce Namwezi revient sur le contexte de l’activité

Douce Namwezi souligne que le mois d’octobre prochain sera consacré au volet culturel du Requiem pour la Paix qui mettra l’accent sur les chants pour pleurer les milliers des morts à cause des massacres perpétrés au Sud Kivu.

Cette rencontre s’est tenue autour du feu au cercle sportif de Labotte en commune d’Ibanda avec l’appui de la Coopération Suisse.

Avec mamaradio.info

ByThèrese

Bukavu : des hommes et femmes partagent les deuils et les atrocités de la guerre de l’Afdl.

Il y a de cela plus de 30 ans mais les plaies restent ouvertes. Uwezo Africa vient de réunir environ 70 personnes  autour du feu,  pour échanger sur les victimes de guerres et de tueries au Sud-Kivu. 

C’est hier dans l’enclos du Cercle sportif  à Labotte dans le quartier Ndendere. Cette partie de la municipalité d’Ibanda recèlerait quelques fosses communes.

La coordinatrice de cette organisation, Douce Namwezi, affirme l’activité de devoir de mémoire et de réclamation de la justice.

Des jeunes, Des  femmes et des hommes se mettent ensemble pour partager la même douleur et le même souvenir des deuils. Ils ont perdu des êtres chers.

L’exercice est un symbole d’union et de cohésion sociale nationale.

Il offre, aux Congolais et Congolaises, l’occasion de se recueillir autour d’une question qui les unit et qu’ils ont en commun.

Les participants ont témoigné longuement sur les atrocités et bavures, subies et vécues pendant et après la guerre de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, Afdl, C’était en 1996, il y a 25 ans.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet «  Requiem pour la paix ». La Coopération Suisse, DDC, accorde son appui financier  au projet.

Avec lesouverainlibre.info

ByThèrese

Bukavu : Uwezo Afrika Initiative réuni autour du feu pour le requiem de la paix

Autour du feu, plusieurs personnes de la ville de Bukavu, viennent d’échanger et de témoigner sur l’histoire de la guerre à l’Est de la RDC. C’était dans une soirée d’échange et de témoignage organisée par Uwezo Afrika Initiative dans le cadre des activités du Requiem pour la Paix ce mercredi 8 septembre 2021 au Cercle Sportif de Labotte en Commune d’Ibanda.

À en croire l’organisatrice, Madame Douce Namwezi, directrice de cette organisation de droit congolais, cette activité, a deux volets dont celui du devoir des mémoires et celui culturel.

« Cette activité a deux volets ; le devoir de mémoire qui consiste à raconter l’histoire des atrocités qu’à connu la République Démocratique du Congo et précisément à l’Est, pour qu’elle soit dite et connue par tous les Congolais. Ce n’est pas pour réouvrir la plaie, mais pour que tous les Congolais sache ce qui s’est réellement passer afin de prendre conscience pour que ça n’arrive plus. » Douce Namwezi.

Le second volet culturel, c’est celui des chants pour la Paix et les repos des âmes des personnes disparues. Les activités vont débuter en octobre 2021.

M’Bachou Bahati Nyenyezi Marie Jeanne, une activiste de la société civile du Sud-Kivu à l’époque, témoignage qu’elle a connu plusieurs guerres et celle de 1996 était une surprise.

 » J’ai témoigné ce que j’ai vécu lors de la guerre de l’AFDL en 1996. C’était une surprise. Personne ne pouvait croire qu’un petit pays comme nos voisins, pourrait nous envahir la RDC jusqu’à prendre Kinshasa. Nous étions dans une réunion à la cathédrale Notre-Dame de la paix de Bukavu avec l’archevêque, Christophe Munzihirwa quand la ville était déjà prise. En sortant nous sommes descendus vers la place Nyawera à pied et nous avions vu l’archevêque arrêté, son chauffeur a était assassiné ainsi que tout celui qui voulait intervenir. Nous avions pris la fuite. » A-t-elle témoignagé.

Elle demande aux Congolais d’être éveillé en faisant attention et en analysant toutes les informations qu’ils ont par rapport aux pays qui convoitissent leurs richesses afin de ne plus être surpris comme c’est fût le cas.

Signalons que la première édition avait connu la participation du prix Nobel, Docteur Dénis Mukwege et du Mgr François Xavier MAROY et qui continuent de soutenir cette action pour cette année 2021.

Avec freemediaRDC.info

ByThèrese

Sud-Kivu:Uwezo Afrika organise la deuxième édition du «Requiem pour la Paix»en mémoire des victimes des crimes

En marge de la deuxième édition du « Requiem pour la Paix » visant à immortaliser les victimes des différentes guerres qu’a connue la RDC depuis son indépendance, l’organisation non gouvernementale Uwezo Afrika Initiative vient de réaffirmer son attachement au devoir de mémoire et à la préservation du patrimoine mémoriel ce mercredi 8 septembre 2021.C’etait lors de la rencontre «Autour du Feu » du centre culturel ECKA pour une prise de conscience collective.

A cette occasion,les différents participants ont échangés sur le devoir de mémoire de victimes des différentes guerres et tueries en République Démocratique du Congo afin d’améliorer leur compréhension sur ce concept et d’identifier les instruments pouvant matérialiser ce devoir de mémoire.

A en croire madame Douce Namwezi directrice de l’organisation Uwezo Afrika Initiative qui s’est fait un devoir de raconter l’histoire du peuple congolais et militante pour la paix a fait savoir que la transmission des informations des crimes commis en RDC est un acte citoyen,une obligation morale afin de développer la connaissance historique et le devoir de mémoire car il faut agir pour que des évènements tragiques, sanglants ou douloureux ne se reproduisent pas

« Requiem pour la paix est une initiative qui a deux volet ,au fait un volet de plaidoyer par rapport au devoir de mémoire suite aux atrocités que le pays a connu pour que l’histoire soit écrite et soit dite aussi par le congolais et les congolaises eux-mêmes, c’est également une initiative artistique par rapport à son volet de chants car le Requiem c’est vraiment un deuil pour chanter pour le repos des âmes disparus et en Octobre bientôt il aura ce volet culturel. Aujhourd’hui on est dans ce devoir de mémoire pour parler, raconter et apprendre notre histoire »a-t-elle martelée.

Vue des participants au requiem pour la paix lors de la rencontre autour du feu en ville de Bukavu @ Crédit Photo Divin Cirimwani

De son coté madame M’Bachou Nyenyezi Marie-Jeanne, témoin oculaire des crimes commis en RDC affirme que ce travail de mémoire participe à la cohésion sociale pour les jeunes en fin qu’ils connaissent l’histoire de la nation par les commémorations et la transmission orale car les atrocités commises étaient d’une grande envergure

« Ce que vous devez retenir,la guerre de 1996 nous a surpris tous et toutes les générations car un petit pays comme le Rwanda ne pouvait pas nous envahir jusqu’à Kinshasa.J’ai vécue les guerres de l’independance,j’ai vécue la guerre de Mulele,j’ai vécue la guerre de 80 jours, j’ai vécue la guerre de l’AFDL jusqu’à nos jours mais je dois vous dire sincèrement avec les récentes guerres la femme a été soit victime directe ou victime collatérale car elles étaient violées et les différents belligérants tiraient sur tout le monde et tout ce qui bougeaient » a-t-elle renchérit

Même son de cloche pour Egide Kitumaini, journaliste professionnel et témoin des crimes durant la guerre de l’agression du Rwanda car jeune adolescent à l’époque renseigne que le devoir de mémoire est de garder vivace le souvenir d’événements vécu pour tirer les leçons du passé car estime-il, un peuple qui ne connait pas son passé se condamne à le revivre

Pour rappel, la première édition du Requiem pour la Paix a connue la participation du prix Nobel de la paix docteur Dénis Mukwege,Mgr François Xavier Maroy qui du reste sont attachés à cette édition de 2021 qui s’est focalisée aux témoignages des victimes directes et indirectes pour que la postérité connaisse l’histoire dramatique de la République Démocratique du Congo.

Avec kivu5.NET

ByThèrese

Devoir de mémoire: les troisièmes témoignages vivants de massacre

Le devoir de mémoire:  le troisième numéro vous présente quatre textes  qui reconstituent l’histoire des atrocités et font la promotion du Requiem pour la Paix.  Pour plus des  détails, cliquez sur ce lien Chronique 3 et lire  l’intégralité des textes suivant:

  1. LES RESCAPÉS DE LA GUERRE
  2. UNE ADOLESCENCE MARQUÉE PAR DES DOULOUREUX SOUVENIRS DE GUERRE
  3. LA VILLE DE BUKAVU ENTRE LES MAINS DES REBELLES, DU TRAUMATISME SUBI AU RETOUR DE LA PAIX
  4.  SUR LE CHEMIN DU NON-RETOUR

Vous pouvez également contribuer à la reconstitution de notre histoire collective en partageant votre expérience à l’adresse requiemdlp@gmail.com

ByThèrese

2eme édition du Requiem pour la paix : Uwezo Afrika Initiative organise des journées de réflexion couplées des soirées de témoignage à Kaniola

Uwezo Afrika Initiative organise au cours de ce mois d’Aout-Septembre 2021, des journées de réflexion couplées des soirées de témoignage à Kaniola, Bukavu ,Goma et Kinshasa. 
Ce 26 août 2021, les activités se tiennent à Kaniola dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu et réunissent différentes couches de la population, dont les leaders locaux, les leaders religieux, les organisations des femmes, les organisations des jeunes, les enseignants, les étudiants, les victimes directes,…
Selon la directrice de Uwezo Afrika, Mme Douce Namwezi, ces journées visent à informer le public du bien-fondé de l’évènement du requiem pour la paix, améliorer la compréhension du devoir de mémoire et du devoir de justice, échanger sur le devoir de mémoire pour honorer la mémoire des victimes en termes des lois et autres instruments juridiques nationaux et internationaux ainsi que d’autres initiatives locales.
Il sera également question de réfléchir sur les approches et les stratégies pour une célébration régulière du requiem pour la paix et recueillir des témoignages des victimes directes et indirectes des massacres et tueries.
« Des idées sur les approches et stratégies pour commémorer et honorer les morts, victimes des différentes guerres et conflits qu’a connu l’Est de la RDC depuis 1996 seront définies et à la fin de l’édition, un recueil collectif pourrait être produit sous forme d’anthologie. Ces soirées seront agrémentées par des chansons traditionnelles accompagnées d’instruments traditionnels », dit Mme Douce Namwezi.
Uwezo Afrika Initiative attend obtenir l’engagement des parties prenantes à militer et ou accompagner les initiatives de devoir de mémoire et de justice pour les victimes de différentes guerres de l’est de le République Démocratique du Congo.
La deuxième édition qui a débuté au mois de Février 2021, s’inscrive dans la logique de continuité de la première édition qui est de servir de devoir de mémoire et devoir de justice en mettant ensemble jeunes, vieux, femmes et hommes, qui partagent une même douleur et un même souvenir de deuil lié à des pertes d’êtres chers, vise la représentation d’un symbole d’union et de cohésion sociale nationale en offrant aux congolaises et congolais, une occasion de se recueillir autour d’une question qui les unit incontestablement et qu’ils ont en commun : la perte de plusieurs de leurs et le refus de la violence armée.
Contexte
Afin de servir d’acte symbolique de mémoire, de recueillement et de deuil pour les congolaises et congolais qui ont vécu et vivent encore tant des morts, Uwezo Afrika Initiative met en œuvre, en partenariat avec la Coopération Suisse et acteurs et actrices locaux, nationaux et internationaux, l’initiative dénommée « Requiem pour la paix ». Cela, pour ne jamais oublier les milliers des victimes (vivantes et mortes) des conséquences directes et indirectes des guerres et des conflits armés sur toute l’étendue de la RD Congo depuis 25 ans, et agir pour que la paix véritable soit construite sur la réconciliation et la cohésion sociale. 
Cette initiative a débuté au cours du mois de février 2020 lors de la première édition du requiem pour la paix et dont différentes activités ont lieu à Bukavu et à Goma, à savoir la prestation du requiem proprement dit ; des conférences de presse sur le pourquoi du requiem pour la paix et acquis à capitaliser les années à venir ; des contenus médiatiques (articles, témoignages, vidéos,…) et des journées de réflexion sur les actions concrètes à mener pour les prochaines étapes.
Avec libregrandlac.com