Yearly Archive 5 décembre 2022

ByRolande CINAMA

Culture: Dire et chanter la paix à travers le spectacle “REQUIEM POUR LA PAIX” à Beni

La messe de cette grande tournée culturelle à travers le projet “Requiem pour la paix”, elle a été dite le samedi 26 Novembre dans la ville de Beni.
Grâce à un cœur œcuménique formé des artistes venus de différents horizons et de différentes disciplines qui se sont dit s’unir, unir leur voix en chantant, en déclamant et en slammant, unir leur corps pour danser, pour glorifier, pour pleurer et pour consoler…
Avec des chants religieux et ceux populaires de deuil, ces jeunes se sont réunis à Beni dans le but de joindre leur voix pour pleurer les morts qui ne cessent de tomber chaque seconde qui passe surtout dans cette partie de l’Est..

Se confiant à votre rédaction, Mr Christian Ël Kabwe, point focal de UWEZO Afrika Initiative à Beni, il s’est dit être content au nom de toutes ces personnes qui ont pris cette activité à cœur au-delà même de l’attendue. Pour lui, rien ne saurait remercier cette ONG pour avoir pensé à transporter cette création jusque dans la ville de Beni. “Ce spectacle, au-delà d’être des numéros artistiques, j’ai Remarqué que cela a été comme une thérapie surtout pour ces personnes victimes directes des atrocités qui sévissent Beni, ils ont retenu plus que je ne pouvais l’imaginer…Merci à “UWEZO Afrika Initiative” a-t-il conclu avec satisfaction.
Notons donc que cette initiative est de l’ONG UWEZO AFRICA avec la collaboration de la fresque musicale de Beni et soutenue par la Coopération Suisse. Après Kinshasa, Bunyakiri et Uvira, le tour été à Beni de precher la paix à travers cette grandiose activité “Requiem pour la Paix”.

Alexis KANT

ByRolande CINAMA

Bukavu : Début de la campagne de 16 jours d’activisme pour lutter contre les VBG à l’égard des femmes et filles

 

La campagne de 16jours d’activisme contre les violences faites aux femmes a été lancée  vendredi 25 novembre 2022 à Bukavu dans l’enceinte de l’hôtel Panorama.

Plusieurs organisations féminines ont pris part à cette activité qui rencontre leurs combats de lutte contre les VBG.

Cette campagne a été lancée par le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Kasi NGWABIDJE qui souligne que : «  cette édition 2022 tombe dans des circonstances importantes en ce moment où notre pays fait face à une agression étrangère. Il y a des violences atroces qui nous sont imposé par les voisins ».

Les intervenants sont revenus sur le contexte politico géographique et géologique de la RDC qui favorise les viols. Pour eux, le pays traverse beaucoup des scandales. C’est notamment les guerres à l’Est de la RDC, les tueries, massacres mais aussi le viol.

La communauté internationale est interpellée pour que les auteurs du génocide qui se passe au Congo depuis 25ans puissent être interpelés ;

Tous congolais doit se lever aujourd’hui contre la énième agression de notre pays qui vient raviser les plaies encore saignante.

« Cette cause est défendue par le président de la république et les dignes fils du sud –Kivu ». affirme Théo Kasi.

Jacqueline Ngengele explique que pendant cette campagne des seize jours d’activisme, les sensibilisations à l’égard de la communauté seront faites afin de prévenir les violences basées sur le genre.

 « Cette campagne que nous lançons en ce jour couvre 16 jours d’activités intenses et engage tous les acteurs étatiques et non étatique dans la sensibilisation, la mobilisation communautaire et plaidoyer pour prévenir contre les VBG » déclare la chef de division du genre, femme, famille et enfant, Jacqueline Ngengele.

Pour cette année, le thème de cette campagne est : « Congolaises et congolais, en ce temps d’agression de notre pays, unissons-nous pour mettre  fin à la violence faite aux femmes et à nos filles ».

Rolande Bashi

ByRolande CINAMA

BUKAVU : Le diplôme « FEMME DISTINGUEE» décerné à Douce NAMWEZI

Depuis 5 ans, l’organisation ACTU STARS AWARD organise une cérémonie de remise des diplômes et des trophées aux personnes qui se distinguent dans différentes filières dans le but d’immortaliser les bonnes actions ayant impacter positivement la société et encourager ces acteurs et actrices à continuer à faire du bien.

Au cours d’une soirée de Gala qui s’est déroulé à ELISABETH HOTEL ce samedi 26 Novembre 2022, Douce NAMWEZI a reçu le diplôme dénommé « FEMME DISTINGUEE » pour les différentes actions et combats qu’elle mène au Sud-Kivu.

A travers son organisation Uwezo Afrika Initiative, la lauréate se bat pour plusieurs causes entre autre la gratuité des serviettes hygiéniques dans les écoles afin d’aider les filles vivant dans une situation de précarité à ne plus abondonner les cours suite aux menstrues. Elle milite également pour l’autonomisation économique des femmes et des jeunes filles et la promotion de la culture.

Cette année, à travers le programme d’appui au secteur culturel, Douce NAMWEZI a mis en place une radio essentiellement thématisée dans la culture.

Rappelons qu’ACTU STARS AWARDS est aujourd’hui à sa 5ème édition.

ByThèrese

Requiem pour la paix a BUNYAKIRI : Les survivant(e)s se recueillent enfin !

BUNYAKIRI, un ressort administratif du territoire de KALEHE, a enregistré plusieurs massacres et tueries au fur des ans. En Mars 1995 à RAMBA, en 1997 à CIGOMA, 1997 à BULAMBIKA, 2012 à KAMANANGA, 2010 à BITALE, 2021 CHIGOMA et MUSHUNGUTI. Durant ces massacres plusieurs personnes ont été tuées y compris les femmes et enfants, plusieurs maisons incendiées et des biens pillés.

Madame Christine BANYANGA KATOKACINI est l’une de survivante du massacre de KAMANANGA et a accepté de partager son témoignage au cours des échanges et témoignages organisés durant le Requiem pour la Paix.

C’était le 14 Mai 2012, vers 6h, je suis réveillé par les cris de mes enfants. Arrivée là où ils dormaient j’ai rencontré deux hommes vêtus en tenue civile avec des machettes dans la main. Je voulais reculer mais l’un d’eux m’a tiré par la main et m’a jeté dans le sang de mes enfants, dont trois étaient déjà par terre. Ils m’ont forcé à regarder comment ils coupent les têtes de deux autres. Quand mon tour est arrivé, ils m’ont coupé le bras droit, ensuite une autre personne a pris la main gauche et l’a cassé avec la porte. L’un d’eux a dit qu’il ne faut pas laisser une personne vivante, et puis il s’est retourné vers moi, il a pris la machette et m’a divisé la tête en deux, j’ai ressenti la douleur que je n’ai jamais ressentis dans ma vie et je me suis évanouie. C’est la grâce de Dieu qui m’a maintenu en vie, et j’ai été acheminé à l’hôpital général de Bukavu par les secouristes.

De la réparation des victimes

Comme Christine, plusieurs survivants et survivantes pensent que rien ni personne ne peut remplacer leurs enfants, époux, frères, sœurs perdues. Et pire encore, les conséquences physiques et psychologiques pas encore traitées les rendent désespéré(e)s. ‘’Je suis désormais handicape, je n’arrive même pas à me prendre en charge. Je suis devenu dépendante toute ma vie alors qu’avant je partais au champ et pouvais me nourrir’’.

10 ans déjà depuis le massacre de KAMANANGA, les auteurs ne sont pas encore punis et les victimes attendent toujours réparation. Plusieurs organisations sont passé pour identifier les lieux des crimes et les victimes, ce qui donne de l’espoir aux victimes mais ces dernières demeurent toujours dans l’attente.

KATONDO KAPALATA, l’un de voisin de madame Christine, pense que la prise en charge psychologique, serait d’une importance capitale. “Il y a des jours Christine passe toute la journée en pleurs. D’autres jours elle ne parle à personne. Nous essayons de lui apporter notre soutien mais il ne suffit pas toujours »  

Utilisant le chant comme un acte symbolique de recueillement, UWEZO AFRIKA, en partenariat avec la Coopération suisse, a organisé le 19 Novembre 202, le Requiem pour la paix. Cet événement rassembleur permet aux différents acteurs, victimes et autorités locales, de faire leur devoir de mémoire afin que ces situations macabres ne puissent pas se répéter.

« Depuis 2012, c’est la première fois que j’assiste à une telle activité qui me permet de me rappeler ce qui était passé. Aujourd’hui je ne ressens plus la douleur que j’éprouvais à chaque fois que je me rappelais ce qui c’était passé. C’est peut-être parce que je me retrouve en face des gens qui ont vécu la même chose que moi et ensemble on partage cette douleur et comme on dit ‘ensemble on est fort. Mais sincèrement, le massacre a changé ma vie. Agnès MONGI»

MUSOMBWA FUKU, chef de village de LUKANDO remercie UWEZO AFRIKA et encourage cette initiative qui permette aux victimes de prendre conscience qu’ils ne sont pas oubliés ni délaissés. Et continuer à croire à la justice de la part du gouvernement congolais.

 

 

 

Marie Thérèse CITO

ByRolande CINAMA

UVIRA: le deuil est fait, les habitants brisent le silence et parlent des atrocités vécues

Plus de 500 personnes, jeunes, femmes et hommes se sont réuni ce samedi 12 Novembre 2022 dans la cour «Baraza la parokia » d’Uvira  afin d’échanger  autour d’une question qui les unit inévitablement et qu’ils ont tous en commun : la perte de plusieurs de leurs et le refus de la violence armée et toute autre situation fragilisant la cohésion sociale au niveau local, provincial et national.

La troisième édition du Requiem pour la paix a ainsi permis la prestation des trois groupes musicaux de la place, dont Bienheureuse Anuarite, Vie Nouvelle et Les Petits chanteurs d’Uvira qui ont scandé des chants vernaculaires avec trois chœurs locaux en mémoire et hommage aux morts, victimes des massacres et tueries que la RD Congo a connu et continue à vivre dans cette partie du pays.

Des témoignages sur les tueries et autres atrocités perpétrées dans la province du Sud-Kivu  précisément à Uvira et Fizi ont été relatés et partagé par les participants « Mon père et plusieurs autres personnes furent tués en 1965 durant les massacres de KIHUMBA sous mes yeux et tout cela à cause du mauvais système politique, le monstre qui nous divise et pourtant nous sommes frères. » Mr Phanuel BIZURI NZIBONERA, DG ISAVC Minembwe et Directeur exécutif de l’OPADER / SK

 

 

« Pour la première fois de ma vie en 1980 j’ai entendu des coups de feu ; et en 1994, j’ai vécu la guerre due au génocide au Rwanda. Chez nous  au Congo c’est précisément en 1996 que la guerre a déclenché et depuis lors la multiplicité des groupes armés s’en est suivie. C’est à partir de cette période que la « guerre »  a semblée être un mot familier au Congolais et dès lors on a perdu le sens de la vie humaine au Congo. témoigne Mme Abigaël, activiste de la société civile

Pour la majorité des participant(e)s, les minerais congolais convoités par les pays occidentaux et ceux voisins ; les rebellions (RCD, LDK), depuis l’époque du gouvernement Mobutu ; le tribalisme sont les causes de toutes ces atrocités. Quant aux conséquences, les participant(e)s ont montré que les guerres ont plongé la population dans le deuil infini. Tous les jours, le pays pleure ses filles et fils tués par-ci par-là, les violences sexuelles surtout chez les femmes et filles, la misère entretenue par l’insécurité.

Nous ne sommes plus libres de vaquer à nos propres occupations à travers le pays par crainte des coupeurs des routes et d’enlèvement. Il est devenu difficile même de joindre Bukavu. Les vols à mains armées, la multiplicité d’orphelins et des veuves, l’exode vide nos milieux. Souligne une des participantes.

Selon la chargée du programme culture au sein de Uwezo Afrika Initiative, Mme Jeannette Bazibuhe : «  le sens même de la cohésion sociale se fait sentir ici à Uvira car les gens ne se condamnent plus mais essayent de trouver ensemble des pistes de solutions pour avoir un Uvira sans massacre et sans tueries ».

Rappelons que cette activité visant la cohabitation et la cohésion sociale s’inscrit dans le projet « Promotion de la culture comme vecteur de changement pour le  développement et la cohésion sociale en RDC »

Cinama Rolande

 

ByRolande CINAMA

Bukavu : Des journalistes visualisent le documentaire sur la situation des femmes dans les carrés miniers à Nzibira

A travers des lunettes à réalité virtuelle 360 degré, les journalistes ont visualisé un documentaire sur la vie des femmes dans les mines.

Dans une conférence de presse tenue mardi 16 novembre 2022, ce documentaire purement artistique a montré les difficultés dont font face les femmes qui travaillent dans ce secteur à Nzibira dans le territoire de Walungu.

Ce film réalisé en partenariat avec le projet « Walter & Coltan » traite des conséquences de l’exploitation minière sur le paysage et les communautés en Allemagne de l’ouest et en République démocratique du Congo.

Pour le réalisateur de ce film Daniel Kötter, celui-ci sert comme outil de plaidoyer pour la régularisation de ce secteur et le respect des lois qui promeuvent les questions minières en République démocratique du Congo.

L’activiste des d roits humains Olande BYAMUNGU ajoute que ce film vise à amener toutes les parties prenantes à prendre conscience de ce que traverse les femmes dans les mines afin d’améliorer les conditions de travail dans cette zone.

« La réalité est que nous avions voulu démontrer aux gens qui vivent aux alentours des mines de la Rd Congo la réalité que traversent des femmes appelées twangaises et sensibiliser tout le monde sur la prise de conscience », a dit Olande Byamungu.

Ce film a été réalisé par Daniel Kötter en collaboration avec les activistes Yasmine BISIMWA, Olande BYAMUNGU et Christian MUHIGWA.

Une projection est prévue mercredi 16 novembre 2022 à l’Institut français dans l’après-midi et jeudi 17 novembre 2022 à l’espace culturel Kwetu Arts, Ecka à Bagira.

Joëlle BUFOLE

ByThèrese

101,5 Mhz, une réponse aux besoins des jeunes artistes des Grands-lacs

101,5 FM, est la fréquence radio dénommée Uwezo Média. Elle a lancé son signal depuis ce lundi et couvre une grande partie de la ville de Bukavu et ses périphéries.

Cette radio vient en réponse à un besoin exprimé par des jeunes et d’autres opérateurs culturels, d’avoir un espace d’expression consacré aux questions relatives à l’art et à la culture.
La mise en œuvre des activités liées à l’implantation de ce média entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui au secteur culturel dans la région des Grands-Lacs.
Avant d’y arriver concrètement, Uwezo Afrika Initiative organise des séances d’échange et de renforcement des capacités des journalistes et techniciens travaillant dans son département Ntic, spécifiquement dans Uwezo Média.
Les différentes séances de formation se tiennent à son bureau situé dans la ville de Bukavu. De fil en aiguille, 11 professionnels de médias entre autres des journalistes, producteurs et techniciens améliorent leur connaissance et les compétences journalistiques et techniques. << Ils harmonisent la grille des programmes et l’horaire individuel », indique Douce Namwezi Directrice d’UAI.
Dès sa création en 2018, l’organisation s’était donné le mandat de travailler dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
A en croire Joëlle Bufole, cheffe de programme de ce nouveau média, «<< toute l’équipe est soumise à l’apprentissage lié aux techniques de modulation de son ».
Quant à lui, Didier Bahindwa, rédacteur en chef d’Uwezo Média, pense que les émissions thématiques culture, les journaux et les animations d’antenne seront attrayants, dynamiques, bref : des genres et formats qui intéressent l’auditoire.
Ce programme d’appui au secteur culturel dans la région des Grands-Lacs est appuyé par la Direction de Coopération au Développement, DDC.
Avec https://watchdogmedia.net
ByRolande CINAMA

BUKAVU : les artistes de la ville de Bukavu et ceux venus de Goma et du Burundi ont été formés sur l’utilisation de leurs œuvres comme instrument de lutte contre le discours de haine au niveau national et international

Trente artistes dont dix-neuf de Bukavu et onze venus de Goma et du Burundi ont participé à un atelier de formation organisé par l’organisation internationale « LA BENEVOLENCIA », ce lundi 22 aout 2022 dans le hall de l’athénée d’Ibanda. Cette formation a eu lieu durant la FIAC (Foire Internationale des Arts et Créativités) et avait pour objectif d’aider les artistes à utiliser leurs œuvres comme instrument de lutte contre les discours de haine.

Selon Baudouin KABA, le chargé de programme de cette organisation et facilitateur de cet atelier : « les artistes ne devraient pas seulement prester ou fabriquer des œuvres par plaisir mais devraient se poser la question de savoir quel type de message sont-ils en train de véhiculer.

 La Bénévolencia reste convaincu que cette formation donnée aux artistes pourrait les aider à beaucoup plus travailler pour rapprocher les différents groupes identitaires, différentes nationalités et à participer bien sûr à la cohésion pacifique non seulement au niveau de notre pays mais aussi au niveau sous régional. dit-il

Les artistes sont très réceptifs au contenu de la formation et certains d’entre-deux ont donné des exemples de leurs confrères qui ont chanté et ont incité la population à la haine. Je trouve qu’ils sont vraiment conscients du travail qu’ils font et de de l’audience qu’ils ont au niveau de nos communautés et sont capables d’utiliser chacun son talent pour véhiculer des messages positifs, des messages de rapprochement. Va-t-il ajouté

Les artistes participant(e)s ont dû montrer comment l’art et la culture peuvent devenir un moyen de propagation de la paix.

« A travers la danse, je suis capable de véhiculer les messages de paix et lutter contre la haine. Je suis congolais mais exerçant mon métier au Rwanda et très souvent nous faisons face à des discriminations. Nous remarquons nos confrères musiciens chanter des chansons qui incitent les gens à se révolter et créer des groupes de rébellions. Mais avec ces genres de formations la manière de penser et d’agir de nous artistes et de la population est en train de changer. Avec le message que la Bénévolencia nous a partagé aujourd’hui je suis convaincu que si les artistes produisaient des œuvres révoltant par ignorance, ils ne le feront plus car ils savent qu’ils sont désormais des ambassadeurs de la paix ». Jonathan KABANGWA ;

Pour Uwezo Afrika initiative, cette formation a été d’une importance capitale non seulement pour les jeunes filles et femmes artistes qui ont appris qu’il faut concevoir des œuvres qui véhiculent un message de paix et non des messages discriminatoires mais aussi pour le programme d’appui au secteur culturel qui ambitionne contribuer à la cohésion sociale dans la région des grands lacs.